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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 08:57
Je continue les recettes du week-end dernier avec ces amuse gueules délicieux en apéritif.

Cette fois-ci, j'ai commandé directement 1 kg de pâte feuilletée chez mon boulanger préféré, passée au laminoir et roulée dans un papier sulfurisé : cette pâte est bien meilleure (et moins chère !) que celle vendue toute prête.
De plus, je ne paie que les matières premières, et pas un emballage en carton qui finira à la poubelle et je suis certaine de sa qualité et de sa fraîcheur.

Pour les palmiers, il vous faudra :
- 250 à 500g de pâte (suivant le nombre de palmiers),
- 1 pot de fromage ail et fines herbes à tartiner,
- 1 talon de jambon blanc dégraissé et découenné mixé (moins cher que des tranches, qui font aussi l'affaire).


Etalez la pâte, et coupez-la en une longue bande de 15/20 cm de large.
Etalez dessus le fromage en épaisseur fine.
Saupoudrez de jambon uniformément.























Roulez ensuite la pâte en deux boudins de l'extérieur vers l'intérieur.
Attention : ils doivent être bien serrés sous peine de se défaire à la coupe et à la cuisson (ce qui m'est arrivé à la première fournée, comme vous pourrez le constater ci-dessous).

A ce moment, glissez-les au réfrigérateur car il est pratiquement impossible de couper correctement la pâte tiède : ramollie, elle se déforme sous le couteau et le résultat est vraiment peu engageant.




 



Coupez en tranches de 3 à 5 mm d'épaisseur.

Un truc : recueillez chaque tranche sur le couteau pour la manipuler et la poser sur une feuille silicone ou la plaque du four, préchauffé à 180/200° (chaleur tournante pour moi).








     



J'avais également fait des allumettes (de diverses formes) en saupoudrant une partie de la pâte restante de graines de sésame ou de gruyère rapé.
J'avais ensuite bien fait adhéré ces ajouts en repliant dessus la feuille de papier sulfurisé et en appuyant fort avec la paume de la main.

Ne restait plus qu'à découper verticalement de larges bandes et à recouper en diagonale dans l'autre sens pour faire des losanges.









Enfournez pour environ 10 minutes, en vérifiant bien l'avancement de la cuisson : les plamiers doivent être bien gonflés et uniformément dorés.









  Le résultat, apprécié par tous :







La prochaine fois, j'essaierai des variantes, en tartinant les palmiers de tapenade, de ketchup... la liste est longue !
             
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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 14:15


En lisant dernièrement l'un de mes magazines favoris, j'ai appris que, comme Monsieur  Jourdain faisait de la prose sans le savoir, j'étais une récessionista, chose maintenant très tendance, sans le savoir.

En clair et sans décodeur, ce mot barbare veut simplement dire... que j'achète intelligemment mes fringues.

Pour moi, ce ne fut jamais une mode, mais, comme beaucoup d'autres femmes, une nécessité pour pouvoir me faire plaisir et être toujours "in" sans me ruiner.

Chez moi, point de marques et de "it-quelque chose" : pourquoi (et surtout comment !) acheter les yeux de la tête et la peau des fesses une pièce qui est tellement typée qu'elle sera immanquablement démodée quelques mois plus tard ?
Sans parler que j'achète pour moi, et non pour les autres : je désire mettre en valeur mes atouts et autres appas, et non faire baver les connaisseuses sur la provenance de mes vêtements.

Qu'il ait été payé 2 ou 200 €, un pantalon aura le même usage !
Bon, évidemment, je ne parle pas de la qualité subséquente (bien que j'ai été attrapée en mon temps par des produits "de marque" made in ... ailleurs et de qualité déplorable).

Donc, je m'approvisionne chez de petits magasins qui, comme les "grandes" chaînes de type Zara et H&M, revisitent les pièces phares de la saison.

De même, j'ai appris à attendre les soldes qui, avant leur libération presque totale, arrivaient  en plein milieu de la saison concernée, les collections de printemps étant déjà mises en place en plein hiver.

Et encore mieux, les post-soldes, encore moins chères.
Certes,  elles offrent moins de choix, mais vu l'état (et l'étendue) de ma garde-robe, ce ne sera pas un problème si je n'achète que peu de choses.

Et puis le top : les braderies !
Dans ma campagne profonde, une chaîne possédant plusieurs magasins brade (1 à 5 €) début août les collections de l'année (ainsi que celles des années précédentes).
Certes, c'est un peu beaucoup la foire aux rossignols, mais quel plaisir d'acheter quelques euros seulement un sweat ou une robe repérés à 95 € quelques mois avant !
Par contre, il faut prévoir d'y aller équipée d'un maillot de bain : les essayages se font dans la rue, entre les portants dans le chaud soleil d'août.
Il ne faut être pudique, mais  une atmosphère bon enfant y règne et c'est un plaisir d'y aller entre copines, chacune aidant l'autre ou donnant, au milieu de grands éclats de rire (car le spectacle vaut le coup, vu le nombre d'essayages divers et variés) son avis sur l'aspect final (pas toujors top, je dois l'avouer).

Et l'été les vide-greniers peuvent également réserver quelques jolies surprises : l'an dernier j'avais trouvé un manteau 3/4 signé d'un fourreur (de forme un peu boule, croisé et fermé avec un gros bouton avec des bords en cuir repoussé...) en agneau camel de toute beauté, à l'état presque neuf pour.... 45 €.
Qui dit mieux ?

Et surtout... je garde tout, quitte à ce que mes armoires en aient une indigestion et commencent à rendre le trop-plein de tous côtés.
Cette année, je me suis quand même décidée à remetre dans le circuit mes affaires (vraiment) trop petites.
Mais quel plaisir de redécouvrir et de remettre un top qui a 20 ans et qui revient à la mode !
Ainsi hier, j'ai ressorti un bandeau de cheveux en perles bleues qui doit avoir au bas mot une trentaine d'années.
Ma fille en le voyant l'a reconnu et sa copine l'a trouvé super... il est maintenant "in" et vintage !

J'ai ainsi plein de trésors amassés qui dorment dans mes placards, belles au bois dormant qui attendent tranquillement d'être réveillés.


Par contre, il est vrai que je dois lutter contre la tendance (héritée de ma mère) de "faire attention" et de ne pas porter tous les jours les plus belles pièces "pour ne pas les abîmer".
Quelle bêtise !
Il faut profiter de nos ahats tant que nos le pouvons, pour notre joie ainsi que celle de ceux qui nous cotoient et nous aiment belles et de bonne humeur.

Car, d'où vient cette lumière intérieure qui rend toutes les femmes belles (à part l'amour, évidemment) ?
Du fait qu'elles se sentent belles, mises en valeur, qu'elles s'aiment elles-mêmes.

Et ce n'est pas le prix de la parure qui importe, seulement sa synergie avec celle qui la porte et la fait vivre.
Ainsi de belles femmes hautaines seront beaucoup moins charismatiques et attirantes qu'un petit boudin bien dans sa peau, enthousiaste et souriant  !

Je le sais, j'ai donné !

Bons achats !

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 14:03
Souvenez-vous :
Un étrange ballet se dansait entre un petit homme et un immense char, en tête d'une colonne de blindés, qui essayait de forcer son chemin tout en évitant de l'écraser...




Ces images symboliques, remplies d'espoir,  ne durèrent pas : d'autres unités lourdes écrasèrent sous leurs chenilles les étudiants.

C'était le 4 juin 1989 et le monde découvrait le visage de la Chine "nouvelle".



Vingt ans après
, le gouvernement Chinois se prépare en vue de ce non-anniversaire officiel, muselant, filtrant et  et bouclant tout ce qui peut l'être.

Forget-them-not

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 11:20
J'ai refait ma recette de foie gras minute et pour l'accompagner de petites verrines confit d'oignons/confiture de figues.


Ne vous fiez pas à la photo (faite dans la précipitation, directement sur la table) de la tranche de foie gras : c'était la première, sortie un peu difficilement de la terrine (profonde) : les suivantes -que je n'ai pas pu sauver à temps pour la photo- étaient parfaites.
On voit quand même l'aspect rosé du foie mi-cuit, préparé ici simplement salé et poivré.

Proportions pour 6 petites verrines.

Confit d'oignons
- 2 gros oignons
- 2 cs huile d'olive
- 2 cs vinaigre balsamique
- 1 cs de sucre
- 1 cs miel (éventuellement liquéfié au micro-ondes quelques secondes

Faire suer les oignons émincés à l'huile d'olive une dizaine de minutes à feu doux en les remuant constamment : ils doivent être transparents (s'ils sont juste dorés, ce n'est pas mal non plus).
Ajoutervingre, sucre et miel et faire réduire 10 minutes environ.
Ne pas hésiter à rajouter un peu d'eau si le mélange est trop sec.
Réserver.


Confiture de figues
- une assiettée de figues fraîches
- 60% de leur poids (nettoyées) en sucre
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1 lichette d'alcool (gnôle, gin, vodka...)

Enlever les pédoncules des figues, couper grossièrement et mixer les.
Les mettre dans une casserole avec 60% de leur poids de sucre (j'ai utilisé du rapadura, plus parfumé) et faire cuire dans une casserole à feu doux en remuant régulièrement.
A la fin de la cuisson, rajouter le sucre vanillé et redonner un bouillon.
Ajouter une lichette (1cs) d'alcool, qui va parfumer légèrement et détendre la confiture.
Réserver.

Quand les préparations sont tièdes, mettre dans chaque verrine 1 cs de confiture de figues puis 1 cs de confit d'oignons.
Laisser au réfrigérateur jusqu'au moment de servir le foie gras.

J'ai utilisé des figues de mon jardin que j'avais congelées : leur goût n'est pas terrible du tout, mais elles peuvent être utilisées en préparation cuite avec succès.
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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 17:13
Alors, je vous conseille d'aller sur ce blog : Le jardin de l'amateur , petit joyau remplis de photographies splendides, pleines de poésie, découvert sur le blog Les joujoux du jardin zen (qui est en passe de le rattraper question qualité des photos).

Même si son auteur se qualifie d'amateur, je vous assure que bien des professionnels pourraient en prendre de la graine !

Il s'est spécialisé dans les photos naturalistes : fleurs, animaux, jardins nous sont présentés, parfois de très près, de la plus belle manière.

Et petit plus : il nous donne ses "trucs", notamment ses réglages photos (vitesse, diaphragme, exposition...) : rien que du bonheur pour tous ceux (dont moi) qui désirent en savoir plus sur la question pour s'améliorer.


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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 15:56
Je suis fortement agacée en ce moment par tout ce bruit fait autour du prochain vote auquel nous sommes conviés.

Bruit en effet car, certes, nous sommes bombardés de messages divers et variés (en fait, pas tant que celà mais...) sur le prochain vote, mais personne ne nous a dit exactement pour qui et comment nous allions devoir voter.

Pour élire nos (ou notre ?) députés européens, ok.
Mais,
- combien y en at-il au juste ?
- à quel niveau sont-ils votés s'il y en a plusieurs (département/région ou autre ?)
- quel est leur travail exact ?

Autant d'inconnues pour moi qui, il est vrai, est fortement dégoutée par ne m'intéresse plus trop à la politique, ce qui est un tort, je le reconnais.

Après un tour sur Wikipédia, qui explique bien les choses, j'ai découvert que nous élisions
- les membres du Parlement européen
- au suffrage universel direct
- pour 5 ans
- 72 députés
- répartis en 8 circonscriptions électorales (8 "grandes régions").


J'ai également découvert ici que l'Union européenne avait deux organes législatifs : le Parlement européen (pour lequel nous votons la semaine prochaine) et le Conseil de l'Union européenne regroupant les ministres des différents pays (un par pays, choisi suivant l'ordre du jour).

Bon, maintenant j'y vois un peu plus clair, et j'espère qu'il en est de même pour vous.

Ceci dit, je ne sais toujours pas pour qui voter, les prétendants étant (enfin, pour moi) d'illustres inconnus.

Et il faut dire que ma priorité ce jour-là sera pour mes enfants, ma grande fille venant me souhaiter une bonne fête des mamans !
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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 09:23
Me voici de retour après un silence radio dû au week-end de rires, de fiesta et de folies que nous venons de passer.

Notre maison avait été envahie, le temps de ce long we, d'amis venus faire la fête.
Prévu sur 2 jours (plus 1 pour se reposer), il a duré en fait les 3 jours; et 1/2 journée pour récupérer, c'est court !

Donc ce fut ménage en grand, courses et cuisine (en grand aussi : j'avais prévu un BBQ pour les 2 jours, mais malgré tout, plein de choses doivent être prévues à l'avance...) au menu.

En attendant la graaande fête qui continuait tard dans la nuit (ou tard le matin, c'est selon), accompagnée de rires, de chansons, de dégustations...

Heureusement, le temps était de la partie, qui nous a permis de suivre ce programme à la lettre.

Bref, nous n'avons pas beaucoup bougé (et il ne valait mieux pas, étant donné la quantité de liquide consommée... nos permis n'auraient pas tenu longtemps !).

Un aperçu des menus :

- Ti'punch, accompagné de ses mignardises :
   - petits palmiers et allumettes diverses
   - pruneaux chauds
- Foie gras, son pain de mie et sa verrine
- Verrine faîche concombre/saumon
- Côte de boeuf grillée accompagnée de tomates provençales et de petites pommes de terre nouvelles
- Colonel et sa dame


- Paté de chevreuil
- Terrine de foies de volailles
- Brochettes de magret marinées
-
Coulommier grillé


A bientôt pour les recettes...
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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 16:59
Sorry, pas eu le temps de vous poster quelque chose de consistant aujourd'hui, alors juste un petit mot pour vous conseiller d'aller voir ces commandements vus par une anglaise et commentée par une française désopilante.

A voir absolument !

C'est ici et c'est franchement drôle.

Ceci dit, je ne me reconnais pas totalement (quoique) dans cette description plutôt... décalée.



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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 15:44
Vous est-il déjà arrivé de faire du mal sans le vouloir -évidemment- à la personne qui partage votre vie ?

Souvent, malheureusement, c'est le résultat d'une focalisation (accompagné d'un blocage) de notre part sur un détail infime, dissonnant,  dont nous faisons une montagne, en occultant tout ce qui existe autour.
Alors que l'autre ne comprend pas ce qui nous arrive, il ne voit que le résultat (désastreux) de notre entêtement borné sur le sujet qui nous tracasse et nous ragasse sans nous laisser de répit.

Ainsi, naissent deux points de vue parallèles (et donc incapables de se rencontrer pour dialoguer), qui donnent naissance à une foule de ressentiments, sans parler de la dégradation de notre image (déjà bien entamée par le problème initial).

Aucun n'entend ce que l'autre dit (ou veut dire) et reste focalisé sur son idée... fausse évidemment.


Cette situation me fait penser à un conte de Jacques Salomé dans son livre "contes à guérir et à grandir " (ici, un lien vers quelques uns de ses contes) dans lequel  le "héros"  de l'histoire disait  cela me fait mal, ou cela n'est pas bien  à ses interlocuteurs qui lui répondaient sur le sujet  (mais non, cela ne fait pas mal ou si, c'est bien) mais non sur ce qu'il voulait réellement exprimer, son mal-être et sa douleur qu'il voulait ainsi transmettre, ne sachant comment l'exprimer autrement.

Ainsi, il ne se sentait jamais réellement compris et restait insatisfait, frustré, alors que l'autre personne voyait simplement quelqu'un qui se plaignait, à tort ou à raison (mais souvent à tort, puisque cette douleur était en grande partie sa création, totalement disproportionnée à la cause).

Je ne sais si je me suis bien exprimée, et si j'arrive à me faire comprendre, mais j'en suis là actuellement, à essayer de dire "j'ai mal au fond de moi" et non pas à me plaindre... et à faire du mal à mes proches.

Maintenant, je suis arrivée à cerner la cause de cette douleur, à la reconnaître et à l'évacuer petit à petit.
Car elle n'est pas  le résultat de ce qui m'est fait, mais le miroir de ce que je me fais.
Il faut donc que j'arrive à me comprendre, et surtout à me pardonner, à m'aimer avant de pouvoir guérir le mal que je fais.

C'est si facile, en théorie...
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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 14:49
Je vous avais déja parlé du projet que j'avais envisagé : la création d'un jardin zen devant ma maison, à la place de ça :



Eh bien, avec l'aide d'une amie (qui, elle aussi, a décidé de raconter cette aventure sur son blog ici), j'ai attaqué les gros travaux.
La pluie d'hier m'a aidé dans mon travail de défrichage des bords : l'ami qui nous passe la tondeuse ne rase pas les murs, d'où une pléthore d'adventices diverses, orties, carottes sauvages et autre chiendent qui, si je les laisse faire grainent à l'envi.

Hier soir, j'ai donc arraché à pleines poignées ces tiges frèles et envahissantes pour en remplir une pleine brouette.
Ainsi, en plus del'amélioration d emon jardin, je fais l'exercice préconisé dans ma quète de la reconquète de mon corps, devenu mou (et lourd !) au fil du temps et de ma paresse.
Il faut que je bouge ? Alors soit ! Mais pour la bonne cause, et non en exercices stériles, seule face à une machine ou à une télévision débiles et chronophages.

Ainsi donc, j'ai pu dégager (et redécouvrir) des géraniums vivaces à petites fleurs roses (les "vrais", de pleine terre, et non les pelargonium aux couleurs fluorescentes des balcons) provenant justement du jardin de cette amie. En pleine floraison, ils avaient prospéré, bien à l'abri.

De même, j'ai retrouvé une spirée à fleurs roses (certainement spirea x billiardii) et une symphorine Mother of pearl (symphoricarpos x doorenbosii), pas encore fleuries, et qui elles aussi sont devenues imposantes, arrivant même à se géner mutuellement.

Toutes deux m'avaient également été offertes par cette amie, grande collectionneuse devant l'éternel de plantes originales et également pourvoyeuse de celles-ci auprès de tous les amateurs partageant sa passion.
C'est auprès d'elle que j'ai appris ce que je sais : son expérience fut appréciée par la citadine que j'étais, pleine d'idées et de projets (irréalisables).

Et par dessus tout cela, envahissant comme à son habitude, le chèvrefeuille de la grille qui déborde largement sur ses voisines, les colonisant allègrement.
Ce soir, je vais y mettre le holà, en taillant dans la masse et en arrachant cette belle envahissante : ma grille ne ressemble plus à rien, les branches partant en tout sens dans leur quète d'espace et de lumière.


Et puis, si j'ai le temps (et le courage), je vais attaquer la dé-plantation de mes iris.

J'avais planté ceux-ci le long de la descente de garage, pour stabiliser le talus presque uniquement constitué de remblai caillouteux et de restes d'enduit de facade.
Les iris se contentant de peu, ils ont prospéré au point que leurs rizhomes se chevauchent maintenant ; de plus, le manque de nourriture les empêchent de fleurir.

Le pire est que, dans le tas, j'ai quelques specimens de collection, tel celui-ci. Je les retrouverai à la prochaine floraison...

En attendant, il va me falloir y aller à la fourche !

Et faire le tri : de petits fraisiers sauvages (plantés à l'origine de l'autre coté de la maison et certainement disséminés ar les oiseaux) ont colonisé leur pied : hier j'ai dégusté quelques unes de  ces petites perles rouges, hélas encore trop peu sucrées.
Les quelques jours de soleil prévus y remédieront facilement.
Enfin, si chienne et chats ne viennent pas auparavant se servir à la source : eux aussi apprécient les fruits sucrés.

De plus, les volatiles nous ont gratifiés de graines d'aubépine qui ont poussé, nous donnant de jolis arbustes épineux à arracher rapidement...
L'aubépine, c'est le mai, ou l'épine blanche de nos grands-méres, également appelée joliment arbre à encre par mon voisin  (nom facilement compréhensible vu la couleur de ses baies... et le résultat sur les surfaces sur lesquelles elles s'écrasent).

Quoiqu'il en soit, j'ai prévu, sur les conseils de ma jardinière préférée, de mettre en jauge sur un carton au pied d'un mur ces iris dont j'aurai retaillé sévèrement les feuilles.
Recouverts de quelques pelletées de terre, ils pourront attendre sans encombre leur nouvelle plate-bande.

Et à leur place, une rocaille (encore une !) stabilisera la pente et sera bien plus nette.
Au fait, savez-vous qu'il faut prévoir une pente à 20% maximum d'inclinaison pour qu'elle soit naturellement stable et sans risques d'éboulement ?
La nature édicte ses lois, qu'il vaut mieux suivre sinon à nos risques et périls.




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