Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Me Contacter

  • : The Cybione
  • : Le vie est belle ! Chroniques de la vie qui passe...
  • Contact

Fréquentation

Il y a actuellement    personne(s) sur ce blog 

Locations of visitors to this page


  Il y a eu visiteurs depuis sa création.

 



Rechercher

Texte Libre

Archives

23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 15:00
Ca commence avec de petites remarques, par lesquelles "on" n'est pas habitué à voir la secrétaire partir à l'heure le soir, des réflexions en passant "j'ai pas l'habitude", ça me change (et pas en bien !) lorsque, apportant du travail "on" me voit éteindre ordinateur, ranger et fermer mon bureau.

Ca continue en m'expliquant très patiemment qu'un téléphone portable n'a pas à être utilisé, consulté ou même posé sur le bureau pendant les heures de bureau, celui-ci troublant le travail, la concentration, les collègues (même si le son est au minimum et que je ne m'en serve que pour envoyer -occasionnellement- un texto).

"On" vous refuse de déplacer d'un mètre l'écran de votre ordi (illisible par temps de soleil car situé dos à une fenêtre orientée sud-sud-ouest) parce que "on" a installé des stores spéciaux anti-soleil (et qui, en fait, la réfléchit d'autant plus, me forçant à baisser les volets roulants qusi au maximum pour pouvoir lire confortablement mon écran. Et on accepte, arguant qu'"on n'avait pas compris où je voulais le mettre exactement" lorsque je me renseigne du nom du médecin du travail pouvant me recevoir.

"On" me convoque officiellement pour me dire qu' "on" voit que je ne me sens pas bien au travail. Pourquoi ? Parce que, justement, je pars à l'heure, alors que "dans cet établissement, vous le voyez, personne ne compte ses heures à l'administration" .
Seulement, je n'ai ni le statut ni la paye de ceux qui restent (cadres), ce que je dis, ajoutant que je ne comprends pas pourquoi les secrétaires sont considérées comme taillables et corvéables à merci, alors qu'elles gagnent autant, voire moins qu'une femme de ménage de ce-dit établissement.
Et que je travaille pour vivre et non le contraire.

Ne pouvant plus être attaquée de front sur ce sujet (j'ai quand même assuré qu'en cas de réel besoin, j'acceptais de rester, normal), j'ai quand même droit à des remarques plus ou moins blessantes si j'arrive avec du retard : c'est vous qui m'obligez à vérifier vos horaires", "si vous voulez être ponctuelle au départ, il faut l'être à l'arrivée". Mais jamais aucune reconnaissance si j'arrive avec une dizaine de minutes d'avance, ou part quelque peu en retard (je ne vais quand même pas raccrocher au nez d'un interlocuteur, ou laisser en plan un dossier important).
Ma collègue précédente faisait facilement entre 1/2 et 1 heure de rab' (non payée) tous les jours, ne suffisant pas à la tâche demandée, ce que je n'ai aucunement l'intention d'accepter.


Je demande la fiche de poste (théoriquement obligatoire) : "on" me demande si je crois en faire de trop (et je ne l'ai toujours pas à ce jour).

Tout se calme ensuite, en apparence, mais la pression augmente petit à petit : aucune faute ou erreur n'est ratée, parfois agrémentée d'un rappel du style : "on" fait tout le travail et ne me demande plus rien...

"On" me débite des consignes à un débit de mitraillette, je demande un instant pour les noter, "on" réplique que c'est simple, et facile à rappeler. D'où quelques oublis que l' "on" me reproche ensuite, ce à quoi je réponds que , ayant une mémoire cinétique et non auditive, je dois noter pour me rappeler (et les notes restent, elles).
"On" me prépare ensuite des memo, en appuyant sur l'effort fait à chaque fois en ma faveur-je n'en demandais pas tant.

Lorsqu'une demande m'est faite et que je réponds que c'est prêt, que je l'ai déjà fait, pas un mot de remerciement.
Par contre, lorsque j'oublie quelque chose, "on" me rappelle l'importance de mon poste, les efforts que l' "on" fait pour m'expliquer ce qu'il y a à faire.

Ayant l'aide ponctuelle d'une collègue, "on" me dit qu'elle est sous ma responsabilité, mais "on" lui donne directement les consignes à appliquer, puis "on" me reproche de ne pas savoir où elle range des papiers, alors que la plupart du temps je ne sais pas ce qu'elle fait exactement.

Quant à mes consignes sur des dossiers précis, souvent, "on" me les donne au coup par coup, m'expliquant les détails ou exceptions une fois que j'ai fait la mauvaise réponse.
Car il faut bien dire qu' "on" n'est pas toujours joignable, disparaissant souvent dans l'établissement sans me le dire (il y a une porte de sortie non visible de mon poste) et que j'ai beau appeler les principaux intervenants, personne ne me peut me dire où joindre mon supérieur.

Qui a un tel besoin de contrôle que je dois passer tous les mails reçus avec lui, même s'il n'a pas le temps de les regarder parfois plusieurs jours d'affilée.
Partager cet article
Repost0
10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 19:09

cahuzac.jpg

 

Il est dit que nous autres, français, avons ériger le fait de râler à une forme d'art.

 

Mais comment ne pas râler, avec

- cette pluie qui tombe (presque) sans arrêt depuis plus de 7 mois,

- l'impudence d'un ministre préchant l'austérité et ayant un compte caché en Suisse et/ou dans les îles Caïman (j'ai arrêté d'écouter les infos),

- les discours mollassons de notre Président de la République face à :

- la volonté du même (ex)ministre de rester député, et ses propos pour le moins déplacés,

- la crise qui étouffe nombre de nos compatriotes et

- le chômage des jeunes (trop jeunes) et des vieux (trop vieux)....

 

Bref, tout continue comme avant !

 

Mais essayez donc, contribuables de base, d'oublier de déclarer une partie de vos revenus : les impôts ne vous oublieront pas, vous faisant presque passer pour des escrocs voulant frauder le fisc.

Je connaîs une personne ayant oublié de déclarer une prime de 1000 $ : résultat, redressement et imposition/amende se montant à ... 1000 $ !

 

Et s'ils faisaient de même avec ce ministre ?

Et avec tous les autres dans le même cas ?

En attendant, il semblerait qu'un grand déballage soit prévu : on va bien rigoler (ou plutôt pleurer) de voir ce que font réellement tous ces politiques qui se veulent intègres en théorie.

 

Pour un Cahuzac dévoilé, combien d'autres bien cachés ?

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 14:32

J'ai reçu il y a peu de temps, cette vidéo  mettant en garde contre les radars embarqués :

btn-verite-sur-les-radars.jpg

Certes, son contenu principal, étayé par un reportage de BFM, ne pouvait être mis en doute : des radars embarqués dès cet été dans des voitures banalisées permettront de verbaliser à tout va les véhicules vérifiés par le système embarqué.

 

Mais le bât me blessât à la lecture de la suite de l'article, mêlant habilement peurs, démagogie, sans parler de l'appel à la fronde sous-jacente -et au refus d'appliquer la loi..., sujet cher aucoeur des  français .

 

Bref, une leçon appliquée de sémantique générale (le poids des mots...) pour amener le citoyen révolté à signer une pétition lancée par l'association créatrice de la vidéo, la ligue de défense des conducteurs, ainsi qu'à la relayer au plus grand nombre  "pour avertir vos amis et vos proches de la menace".

 

 

Intriguée par cette association inconnue de moi jusqu'alors, je me suis renseignée en lançant une recherche sur la toile, et suis tombée sur ce forum, forum-auto.com, qui avait lui aussi mené sa petite enquête -et dont les résultats étaient édifiants.

 

Je retransmets ici quelques uns des points soulevés dans ce forum et qui méritent d'être eux aussi transmis à tous :

 


 

"

  • ll s'agit selon leur site, je cite, d'une association loi 1901 indépendante de tout parti ou de toute personnalité politique (ah tiens, pourquoi cette précision ?)
  • Sur leur site justement, ils disent que leur unique financement se fait par des dons individuels (20€, 50€, 100€ ou autre) : http://www.liguedesconducteurs [...] tiens.html
  • Sur leur site, bizarrement, il est impossible d'adhérer à cette association loi 1901 et on ne trouve pas non plus leurs statuts (Tiens, une association loi 1901 destinée à fédérer des millions de conducteurs et il est impossible d'adhérer ???).
  • Du coup, la question se pose, comment a été élue la "secrétaire générale" ? par qui ? qui lui a donné mandat pour gérer tous ces généreux dons ?
  • En dehors des interviews données par la secrétaire générale et de vagues textes critiquant les radars et le gouvernement, quelles sont les actions menées par cette ligue ?
  • Tiens, il existe aussi la "Ligue de défense des citoyens" à la même adresse (116, rue de Charenton - 75012 PARIS) dont la secrétaire générale est aussi Mme Christiane BAYARD ? http://www.liguedescitoyens.org/ Tout aussi "apolitique" ?
  • Tiens, cette ligue de défense des citoyens, elle aussi demande des dons individuels de 20€, 50€, 100€ ou autre ? http://www.liguedescitoyens.org/rejoignez-nous.asp  Décidément, ces ligues semblent avoir besoin de beaucoup d'argent pour fonctionner ?
  • Et, au fait, si on fait une simple recherche www.pagesjaunes.fr à cette adresse du petit immeuble au 116, rue de Charenton - 75012 PARIS, que trouve t-on ? 75 réponses (58 professionnels et 17 particuliers). Mais aucune Mme BAYARD et aucune ligue à cette adresse ??? "

 

Un peu plus loin ces informations :

"Le Whois du deuxième site (le première est anonyme), me donne un Debray GUY comme propriétaire du site. Mais forcé de constaté qu'aucun Debray GUY est aussi au 116 rue de charenton.
Le numéro de téléphone donnée par le whois appartient bien lui parcontre a une société 116 rue de charenton, Abc Liv."

 

"Effectivement... M. Debray réside au 176 bd Voltaire - 75011 PARIS, adresse qui est aussi indiquée sur le site de la ligue de défense des conducteurs. Le 116, rue de Charenton semblant n'être qu'une boite aux lettres... pourquoi une association loi 1901 utilise t-elle une boite aux lettres dans un immeuble d'un autre arrondissement au lieu de sa véritable adresse ???"

 

Voici d'ailleurs la photographie de leur siège social (116, rue de Charenton - 75012 PARIS), mis en ligne par un internautelc2.jpg

 

 

Un autre membre d'auto- forum présente les compte de l'association mère de cette association découverts sur le site du Journal Officiel , résumés en ces mots :

Les comptes 2009 de la "ligue des citoyens" montrent qu'ils ont reçu cette année-là 649.280 € de dons et qu'ils ont vendu pour 57.866 € de marchandises ou produits (bizarre pour une association ?).

Le total des produits étant de 707.146 €.

Ils ont utilisé principalement cet argent pour acheter des biens et des services pour 584.896 € (sans en avoir le détail).

Ils ont fait un bénéfice de 108.274 € en 2009 et payé 43€ d'impôts et taxes (oui, oui, vous avez bien lu, 43€)."


Edifiant, n'est-ce pas ?

 

[...]


" Dans le rapport, sont indiquées les missions de l'association :

2.1.1. Missions sociales

Organisme d'intérêt général, la Ligue de Défense des Citoyens a un objet éducatif, scientifique et social. La réalisation des missions sociales de l'Association correspond à ses moyens d'action statutaires découlant de son objet (articles 2 et 5 des statuts de l'Association).
L'association a pour objet la défense des citoyens face aux dysfonctionnements et dérives de l'Etat et de son administration. Il s'agit en particulier d'empêcher :
- les atteintes à la sûreté personnelle: déni de justice, violation de la présomption d'innocence, erreurs judiciaires ;
- les entraves à la liberté de travailler : grèves abusives dans les services publics, excès des réglementations sociales, contraintes administratives ;
- les atteintes au droit de propriété: expropriations abusives, prélèvements confiscatoires. gaspillages et détournements de fonds publics ;
- l'insécurité juridique découlant de la multiplication des lois et de la complexité administrative ;
- les violations des libertés d'expression et d'opinion.

Moyens d'actions
Les moyens d'actions s'articulent autour de trois axes :
- Etude et recherche : production de l'information utile à la préservation des droits des citoyens ;
- Communication : diffusion de cette information pour éclairer les citoyens ;
- Intervention : participation au débat public pour obtenir des politiques publiques garantissant mieux les droits et intérêts des citoyens face à l'administration.

L'association met en oeuvre tout moyen utile, notamment :
- réalisation ou financement d'études, enquêtes, sondages ;
- édition de brochures, revues, ouvrages ;
- diffusion d'informations par tous canaux permettant de toucher le plus grand nombre ;
- rencontres avec les journalistes, les hommes politiques, les universitaires ;
- organisation de conférences et colloques."

 


 

Donc, pour résumer, ce serait une association loi 1901 d'utilité publique (?) n'acceptant à première vue aucune adhésion, financée uniquement par des dons, et dont les statuts sont opaques.

 

Auto-forum pose d'ailleurs la question :

A quoi vous fait penser :

  • "Deux associations auto-proclamées ligues de défense des citoyens et des conducteurs
  • L'impossibilité d'adhérer à ces "ligues" bien qu'elles soient sous forme d'associations loi 1901
  • Une récolte importante de dons sans visibilité d'utilisation de cet argent versé par des personnes croyant qu'on va les défendre
  • Les seules actions concrètes menées par la seule personne visible de ces deux associations : le post de discours populistes sur leurs sites et des interviews données pour tenir les mêmes discours populistes
  • Une étrange similitude de discours avec l'extrême droite
  • Seulement deux personnes privées qui semblent bénéficier des fonds récoltés
  • La non adéquation entre les statuts annonçés et les actions réalisées ?"

 

Je vous laisse découvrir sur le site d'auto-forum la totalité des informations mises en ligne et leur analyse, ainsi qu'une inénarrable histoire drôle pouvant expliquer le fonctionnement d'une association engrangeant des centaines de milliers d'euros de dons sans avoir à payer aucun impôt dessus !!!

 

 

Et pour la petite histoire, la ligue des conducteurs est également à l'origine des messages que nous avons tous reçus d'un ami là aussi,  déclarant que la loi imposant l'obligation d'avoir dans sa voiture des éthylotests est dûe au lobby 

"des fabricants d'éthylotests !

Le Président de "l'association" est chargé de mission chez Contralco, le plus grand fabricant d'éthylotests chimiques (les fameux "ballons").
 
Et là, il vient de réussir un coup de maître : assurer à sa boîte un marché 100 % garanti sur 38 millions de voitures !
Le calcul est vite fait : 38 millions de voitures x 2 éthylotests à 1€ pièce = 76 millions d'euros garantis dès l'application du décret en juillet prochain.
 
Mieux : le décret comporte une obligation de norme NF pour les éthylotests... norme que cette entreprise est la seule à avoir !
Voilà : un marché juteux, 100 % garanti, qui va rapporter des millions à une grosse entreprise..."

 

Or, il est possible d'accéder sur internet, sur simple recherche ("norme NF fabricants éthylotests") d'avoir la liste des fabricants homologués, prouvant que le message ci-dessus n'est rien de plus de la manipulation (intox !), mêlant là aussi le vrai et le faux.

 

Mais pour quel but exact ?

J'ai bien ma petite idée...

 

 

 

Mais, dans tous les cas, n'oublions pas que dans les pétitions online, les signataires ignorent ce que deviendront les données qu'ils ont transmises.

 

Sur le site Briseur de mythes, un article très bien fait rappelle à tous les risques pris par les signataires de telles pétitions, notamment :

 

"Est-ce que le message explique comment les informations seront colligées et par qui?

Si vous devez signer sur un site web, ce site a-t-il une déclaration sur la confidentialité de l'information?

N'oubliez pas qu'il n'y a aucune protection de l'information contenue dans un courriel... "

 

Moralité : utilisons un peu notre tête avant de plonger tête baissée dans tous les pièges qui sont tendus à nos bons sentiments !!!

 

Je précise ici que je n'ai aucunes accointances avec le site d'auto-forum, l'ayant découvert (et apprécié !) à l'occasion de cette mini-enquête.

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 08:02

illustration-un-virus_37355_w250.jpg

 

Je viens d'apprendre la nouvelle : un groupe de scientifiques vient de crééer un super-virus mortel en réalisant 5 mutations génétiques sur le virus de la grippe aviaire H5N1, mortel mais peu contagieux.

Or, ces manipulations remèdent à cet état de fait, pour obtenir "l'un des virus les plus dangereux que l'on pouvait créer", auprès duquel "l'anthrax ne fait pas du tout peur".

Et tout cela pour mieux connaître le virus et "préparer l'humanité à l'éventualité qu'un tel supervirus apparaisse dans la nature, afin que les scientifiques entrevoient ainsi un moyen de le combattre et sache comment élaborer un vaccin".

 

Intention louable, certes, mais pourquoi  créer un agent potentiel de notre propre destruction ?

Car, s'il sort de ce laboratoire, "il serait même tout à fait capable de se répandre et de causer des millions de morts".

 

Inutile de dire que les militaires sont déjà sur l'affaire !

 

Mais le pire reste à venir : "le groupe de scientifiques mené par Ron Fouchier un virologue du Centre Medical Erasmus aux Pays-Bas tente de faire publier les travaux qu'ils viennent d'achever".

Ce qui équivaudrait à donner la clé de la boîte de Pandore à qui veut l'utiliser, d'autant plus que "ce n'est vraiment pas difficile, si l'on possède assez d'argent, un certain savoir-faire et un laboratoire moderne", confirme l'immunologue bernois Beda Stadler.

 

Du coup, tous nos soucis actuels passeraient au second plan ! 

Je savais que les scientifiques étaient souvent enfermés dans leur tour d'ivoire, mais ne lse pensaient pas à ce point idéalistes et coupés de la "vraie" vie, avec ses jeux de pouvoirs !

 

L'article complet sur  Maxisciences.

 

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 09:46

L'affaire du meurtre d'une jeune fille par un lycéen ayant déjà violè précédemment (et laissé en liberté) défraye actuellement la chronique.

 

Je vous fais partager la réaction de Requiem 29, un blogueur que je suis régulièrement (et que je recommande chaudement !)  qui résume parfaitement mon propos.

 

 

 

J’entends parfois des gens s’exclamer, le plus souvent lorsqu’une fraîche adolescente se fait occire par un pervers brutal et sans âme, qu’on aurait pu l’empêcher, que la justice, la police, l’école, les parents, bref, l’univers entier, a mal fait son travail.

Rien n’est plus faux.

En réalité, les fautifs sont ces bonnes âmes elles-mêmes, qui, cherchant à tout prix un coupable sur qui rejeter la faute, ne prend pas en compte la société dans son ensemble.

Tout petits, les enfants se voient offrir des jolis livres colorés ou des ours amicaux se régalant de miel en devisant joyeusement avec des renards facétieux. Privilège de cet âge béni ou l’insouciance est un droit fondamental, et où le rôle des parents consiste à leur préserver ce droit en apprenant à dire ‘’bonjour’’ et ‘’merci’’. Il sera toujours temps de prévenir les enfants que le père Noël n’existe pas, puis, encore un peu plus tard, que les renards donnent des maladies, et que les ours peuvent négligemment vous faire sauter la tête d’un coup de patte.

Vous noterez qu’au zoo, les cages des ours sont autant conçues pour empêcher les animaux d’en sortir que les enfants d’y entrer.

L’arrivée des Bisounours n’a certes pas arrangé les choses : ces bestioles insupportables, vivant dans un monde totalement ignorant de ce que sont danger et agressivité ont imposé durablement leur image.

Et même si l’on sait, arrivé à l’âge adulte, que les grizzlis sont avant tout des brutes capables de manger un steak de bébé dodu suivi d’un tartare de sa maman, on en est resté à un stade paradoxalement assez infantile sur certains aspects.

Puisqu’on parle des zoos, il est un détail souvent omis à leur propos : si les grilles sont destinées à empêcher les animaux de sortir, et de protéger les hommes d’eux, elles sont aussi destinées à les protéger de l’homo sapiens sapiens. Parce que tout policé et bien élevé que soit l’humain, lisant Aristote en citant Platon (c’est loin d’être facile, essayez), c’est le même qui déforeste à tour de bras pour produire de l’huile de palme, condamnant à mort les orangs-outangs.

Alors, puisque le monde est brutal, on désignera un coupable, en fonction des circonstances. Les coupables sont ces salauds de sauvages qui détruisent la foret vierge pour faire pousser des palmiers, disent les bonnes âmes dont le caddie en regorge. Les coupables sont le gouvernement et Sarkozy qui votent des lois à tour de bras contre les récidivistes sans discernement, explique la gauche dont les mesures n’ont pas donné de meilleurs résultats.

Non, les coupables sont ceux qui désignent les prêtres comme pédophiles, mettant coupables et innocents dans le même panier et absolvant au passage tous les autres, Marc Dutroux n’ayant jamais fait le séminaire. Les coupables sont ceux qui présentent le cyclisme comme le repaire du dopage sans se demander ce qu’il y a dans la seringue des footballeurs. Les coupables sont autant ceux qui prônent la peine de mort pour les assassins d’enfants que ceux qui veulent à tout prix les réinsérer.

Les coupables sont ceux qui se laissent aveugler par une idéologie, parce que les tueurs n’en ont aucune.

Dès lors, que dire aux enfants ? De se méfier de tout le monde, y compris de ses amis, y compris de sa famille, au point qu’il s’enfermera dans une bulle ou il finira par se considérer lui-même avec circonspection ?

Et que faire pour les protéger ? Mettez un assassin hors d’état de nuire, quel que soit ce que cela signifie, et un autre se lève déjà derrière pour continuer.

Alors, oui, il existera toujours de fraîches adolescentes dont la seule expérience du sexe sera un viol brutal suivi d’un meurtre barbare, oui, il existera toujours des pervers pour commettre ces actes, et, si ils sont coupables, à côté d’eux, sur le banc des accusés, il faudrait faire asseoir tous ceux qui, parés d’une pseudo rectitude morale ou d’une écoeurante bienveillance, voudraient faire croire le contraire.

Si la jeune Agnès n’avait pas été tuée, si toute cette affaire n’avait pas vu le jour, elle et son meurtrier auraient été remplacés, bientôt, par d’autres.

 

Que rajouter de plus ?

Si, cette lettre que j'avais déjà publiée, et qui dénoncait avec un humour ravageur le "bien-penser" totalement utopique de certaines personnes.


Partager cet article
Repost0
3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 10:13
5059571968_e9ef8066ac.jpg
Bonjour à tous, et merci de votre visite ici, après plusieurs semaines de silence. Je vais un peu mieux, après une grosse baisse de moral, dûe à des problèmes dans mon travail.
Lisez ci-dessous le texte que j'ai envoyé à mes collégues le mois dernier ; j'ai juste effacé tous les noms de lieux et de personnes.
Il vous expliquera ce que j'ai traversé, puisque maintenant j'en ai pris mon parti -tout en ne sachant toujours pas où je vais atterir dans deux mois.
Normalement, j'aurai des pistes de réponse demain, après une réunion formelle avec ma hiérarchie.
Bien qu' à ce jour, rien ne soit encore officiel !
Vive l'hypocrisie, qui transfère ses personnels avant même que la fermeture de leur travail ne soit annoncée.
Certes certains d'entre vous argueront (avec raison) qu'étant fonctionnaire, je ne risque pas de me trouver au chômage, et que je n'ai pas à me plaindre.
Peut-être, mais cela n'enlève rien à l'angoisse que je ressens quant à mon avenir professionnel, tant au niveau des transports (j'ai maintenant du mal à conduire de nuit, sans parler de mon traitement médical) que de mon avenir financier (900€ de traitement, tous frais déduits : est-ce un pactole ?).
Et je ne parle pas de mon (notre) sentiment d'être manipulée par une hiérarchie hypocrite qui refuse de communiquer pour éviter manifestations syndicales et communications dans les media.

Bonjour à tous,
Je viens vous donner les dernières nouvelles, de mon domicile où je suis actuellement en arrêt de travail.
Je m'excuse si j'ai omis certains d'entre vous, et vous demande de relayer ce message aux éventuels oubliés, et tout autour de vous.
Je suis arrêtée parce que je n'en peux plus de cette indécision quant à mon avenir qui se transforme en boule d'angoisse m'empêchant de respirer, de manger, de vivre, tout simplement. 
Je ne supporte plus de tourner en rond, entre travail courant et premiers préparatifs de fermeture, tris et destructions diverses. 
Pire, je me dis que le travail que je fais actuellement ne sert à rien, que les papiers que je range actuellement finiront certainement  à la poubelle bientôt.
Alors, à quoi bon ? Le découragement m'assaille. 
Je ne sais même pas ce qu'il en sera de nos ordinateurs et documentation : déplacement à XXX (65km par de petites routes de campagne) ? retour à YYY (55 km)  ? destruction ? nul ne le sait à l'heure d'aujourd'hui.
Coup sur coup, j'ai appris à quelques jours d'intervalle, et à la suite de différents messages : 
- que "l'on" ferait tout pour que je reste dans ma ville,
- que, lors d'une réunion officielle il avait été dit que "l'on pouvait imaginer que j'aille à XXX", à la place de la contractuelle actuellement en poste et que, en réponse à la répartie d'un syndicaliste mentionnant que 65 km, c'était beaucoup : "on peut imaginer qu'elle se fasse héberger par un collègue".
- le lendemain, que je serai certainement postée à YYY, faute de place de ma ville, à partir du 1er janvier 2012 par le service du personnel, qui venait juste d'être saisi de mon dossier.
Or, après renseignement auprès des intéressés, il apparaît pourtant qu'une structure de ma ville a demandé depuis longtemps l'attribution d'une contractuelle, son directeur étant en congé maladie depuis plus d'un an, et que le DRH a toujours refusé, arguant qu'aucune contractuelle n'était disponible.
Alors, où serai-je en poste en janvier ?  Que savent réellement ceux qui ont en charge de me reclasser ? Et que veulent-ils faire de moi, à part certainement me caser dans un endroit où ils n'entendront plus parler de moi et de mes revendications -terminer l'année dans la ville où j'ai été nommée, ou à ses alentours (car, enlevez 300€ de frais d'essence d'un salaire de 1 200€ nets, et vous gagnez moins que le seuil de pauvreté...) en attendant le mouvement officiel des  mutations.
Concernant l'endroit dans lequel je travaille, à ce jour RIEN N'EST ENCORE OFFICIALISE (du moins à ma connaissance) par un document écrit en provenance du rectorat, ni la fermeture, ni sa date.
Pourtant tout le monde agit et en parle comme si elle était effective -ce dont je ne doute pas. 
Mais la moindre chose aurait été d'en avertir officiellement tous les personnels concernés, et de les préparer à leur transfert imminent à YYY puisque c'est ce qui semble être envisagé pour tous, sauf pour moi, dont le poste est carrément supprimé.
Je suis consciente de n'être qu'un infime rouage dans la grande machine administrative, mais n'en reste pas moins une personne, avec ses droits et ses devoirs ; je me suis toujours efforcée de faire mon travail au mieux et n'en reçois en retour aucune considération de la part de mon employeur.
Pire, tout ce que j'ai appris, c'est par le biais de personnes étrangères !
Les faits ?
- début septembre, le propriétaire de notre bâtiment m'avertit "que ma direction régionale a donné son autorisation" et "que l'accord est signé" pour notre transfert au début de l'année 2012 dans d'autres locaux mis à disposition
- début octobre, tout le personnel d'une structure dépendant d'une collectivité territoriale  vient visiter nos locaux, discutant entre eux de leur future implantation, et nous dit que leur déménagement est prévu en Mars-Avril, après travaux de réfection.
- hier, une collègue me parle de l'article paru la veille dans la NR, parlant de notre situation.
Voilà les seuls faits en notre possession. 

Le reste n'est que discussions entre nos différents supérieurs hiérachiques, rien n'étant encore définitif à ma connaissance. 
Ainsi, nous avons "appris" que la direction n'envisageait pas 2 déménagements à plusieurs mois d'intervalle, notre structure étant de toutes façons condamnée fin août, date de la fin du bail des locaux.
Ah, si ! Lors de la demande des calendriers de permanences, il a été dit à notre directeur de ne prévoir aucune permanence pour les vacances de Noël, pour personne, ce qui nous a donné une première indication sur la date présumée de notre fermeture.
Maintenant, une réflexion a été entamée et des réunions programmées avec les différents directeurs sur la future carte de fermeture de nos centres, pour laquelle plusieurs options sont envisagées.
Je ne me sens même plus concernée, puisque mon sort est scellé, sans que je n'en ai été informée par lettre, suivant la voie hiérarchique.
Heureusement que les collègues et les responsables syndicaux sont là, pour pallier à cet oubli, et me tenir au courant de manière informelle. 
Il est maintenant question de pétitions, ainsi qu'un pique-nique le samedi 5 novembre pour avertir la population, les media et toutes les personnes concernées. Si cela se fait j'y serai certainement.
En attendant, merci à vous tous de votre soutien.
Partager cet article
Repost0
1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 14:20

  flamanville.jpg

Hier, était commentés dans le JT de Canal + les problèmes rencontrés par EDF lors de la construction de la centrale nucléaire EPR (réacteur pressurisé européen) de Flamanville.

Ces problèmes, mis à jour par Le Canard enchaîné, ne datent pas d'hier, puisque les premiers rapports alarmants datent d'octobre 2010 !

 

L'Autorité de sécurité nucléaire (ASN) a découvert nombre de  contrefaçons et malfonctions dans ce chantier confié à Bouygues, notamment "des trous dans des piliers en béton ou des défauts dans les parois de piscines destinées à recevoir le combustible nucléaire irradié".

 

Comment est-il possible d'en arriver là dans ce genre d'ouvrages, alors que, avec un contrôle rigoureux, il est possible de refuser un béton non conforme avant même sa livraison ?

 

C'est ce que m'expliquait Cherettendre qui, en tant que "simple" ouvrier toupiste est habitué à ce genre de contrôle : il suffit au contrôleur de prélever avant le coulage du béton malaxé plusieurs minutes (autant de minutes que de m3 contenus dans la toupie), et de déterminer son hygrométrie ainsi que sa composition, définie par le cahier des charges -et noté sur le bon de livraison !

Notamment par le système du cône d'Abrams, simple à mettre en oeuvre.

Sans parler des autres contrôles à effectuer, par exemple en vérifiant -après séchage des échantillons- de son degré de compression : un béton doit résister à x(à déterminer) kg de pression au cm2, en se tassant au lieu de se fissurer.

Pourquoi ceux-ci n'ont-ils pas été réalisés en temps et en heure ?

Surtout en sachant qu'un béton non conforme peut (DOIT !) être refusé et renvoyé à la centrale avant d'être utilisé !

 

Inutile de dire que, dans ce type d'ouvrage (de sécurité civile maximale), le cahier des charges est drastique et doit être respecté au plus près, tout défaut induisant d'énormes risques !

 

Le pire est encore la réaction gouvernementale !

En effet,   "le ministère chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique a tenu à expliquer : « Les travaux béton visés par les lettres de l'ASN citées dans cet article sont encore en cours et n'ont même pas été réceptionnés par EDF. Les observations de l'ASN seront bien entendu prises en compte dans le cadre de ce chantier en cours ».

Concernant les conséquences de ces problèmes, Le Canard Enchaîné va jusqu'à affirmer : « Si les réparations s'avéraient insuffisantes ou impossibles à réaliser, l'Autorité pourrait aller jusqu'à ordonner la destrcution et la reconstruction d'une partie des bâtiments »."

 

Et pourtant, les images montrées à l'écran nous présentaient des fractions de murs écroulées...  pas besoin d'ête ingénieur pour se rendre compte du danger créé par de telles erreurs de structure !

 

Que faut-il en penser ? Que seul le bâtiment terminé mériterait d'être inspecté avant réception ?

 

Dans ce cas, à quoi bon effectuer des contrôles réguliers ? Il est plus simple d'attendre la fin pour tout détruire !!!

Ce qui va sans doute être le cas ...

 

Quand on pense aux millions déjà engloutis dans l'affaire ET AUX RESTRICTIONS BUDGETAIRES QUI NOUS SONT IMPOSEES, il y a de quoi hurler !

 

Et, en plus, cette construction ne satisferait même pas aux normes sismiques actuellement en vigueur (il faut dire que ce type de centrales a des normes datant de plus de 20 ans maintenant - bien que considérées comme novatrices (en leurs temps ?) !

 

Dernière question : est-ce que le groupe Bouygues remboursera les dépassements de budget -ainsi que les retards pour malfaçons ?

 

Alors que pris à temps, tout celà aurait pu être évité....

 

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 18:34

133077164_cc8633d26e.jpg

 

Car force est de constater la déliquescence de notre système de santé, et surtout celui du fonctionnement des urgences : nous en avons malheureusement eu un exemple flagrant la semaine dernière, avec la mésaventure arrivée à une amie.

 

Son mari, obèse, a fait une mauvaise chute : ses jambes se sont dérobées sous lui alors qu'il montait dans un escalier, et il est parti à la renverse, dévalant une dizaine de marches sur le dos avant que sa tête ne heurte le carrelage, occasionnant une déchirure de son cuir chevelu d'une quinzaine de centimètres (bonjour le choc !).

En prime, son épaule semblait endommagée.

Notre amie, présente dans la pièce adjacente s'est bien évidemment précipitée pour le trouver conscient, mais incapable de se relever, et a aussitôt appelé les pompiers, qui se sont déplacés dans les minutes suivantes, avant de l'évacuer vers le CHU de Poitiers.

Il était environ 15 heures 30.

Vers 18 heures, elle a appelé les urgences, pour apprendre que son mari était toujours en attente, sans aucune prise en charge.

 

Certes, son cas peut ne pas sembler extrèmement urgent, mais il faut préciser qu'il a un très lourd passé médical (il risque de graves complications), raison de son transfert dans ce CHU qui gère par ailleurs son dossier.

 

Vers 22h, l'hôpital l'a enfin appelée pour lui dire qu'il fallait qu'elle vienne chercher son mari, que les urgences ne pouvaient pas garder pour la nuit. Ne pouvant se déplacer (elle gardait ses petits enfants), son interlocuteur lui a répondu que dans ce cas, ils "mettraient son mari dans une ambulance" et que le transport serait entièrement à sa charge (elle habite à une heure de route de Poitiers).

 

Elle a donc du déranger son fils (car elle était incapable de conduire au vu des évènements), organiser le rapatriement de ses petits, et est partie récupérer son mari QUI L'ATTENDAIT SEUL DANS LE HALL DU CHU !!!

Elle n'a donc vu personne, ni signé aucun papier...

 

Mais cela ne s'arrête malheureusement pas là !

Le pauvre n'avait eu qu'une radio de l'épaule, sa tête ayant juste été auscultée et une dizaine d'agrafes posées, l'interne lui disant qu'il lui fallait des soins infirmiers pour sa tête, sans pout autant lui donner d'ordonnance.

 

Le lendemain, l'infirmier appelé disait à la famille que c'était à eux de nettoyer quotidiennement la plaie ; or sa fille, qui s'zn était chargé, s'apercevait qu'une agrafe était en train de sauter...

 

Alors je le dis : où allons-nous dans ce monde où maintenant les urgences manquent de personnel et sont restreintes au point de lâcher les patients comme des chiens, seuls en pleine nuit, sans parler du fait que seul le minimum vital d'examens était effectué et son état de santé non pris en compte ? 

A son départ, les pompiers avaient dit qu'une radio de la tête allait être faite...

Dernière précision : l'un de leurs voisins était décédé suite à une chute identique quelques jours après son retour des urgences, d'un traumatisme crânien non décelé...      

 

Il me semble que nous prenons le chemin d'un système où les plus fortunés auront droit à une meilleure prise en charge, sans parler des personnes "rentables" pour la société, personnes âgées ou malades étant laissées pour le compte (j'en ai eu plusieurs fois l'exemple dans ma famille ou celle de mes amis).

Et nous, quel sera notre futur médical ?

 

Partager cet article
Repost0
22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 08:29

ferry.jpg

 

Une nouvelle, annoncée le 11 juin dernier,  a vite été étouffée sans que personne ne fasse (trop) de remous, le scandale du remboursement par Matignon des salaires percus par Jean-Luc Ferry.

 

Rappellez-vous : l'hebdomadaire Le canard enchaîné dévoile dans son édition papier du 8 juin que l'université Paris VII reproche à cet ancien ministre d'avoir perçu un salaire de professeur d'université sans donner de cours pendant l'année 2010-2011, soit près de 4.500 € net mensuels.

 

En effet, pour pouvoir assurer son ministère, il avait demandé une décharge de cours (acceptée) et son administration l'avait mis à disposition deMatignon.

 

Cependant, à la suite de la loi sur les Universités, tout aurait du être revu en septembre, le fonctionnement de celles-ci a changé, notamment en mesures de dépenses.

Ainsi, la mise à disposition (fonctionnaire toujours payé par son administration d'origine) de M Ferry aurait due être revue, ou ses heures de cours assurées.

 

Mais le véritable problème, à mon sens est celui-ci : M Ferry a-t-il exercé ses fonctions de ministre avec le seul traitement de son administration (normal en cas de mise à disposition) ou a-t-il également été payé en tant que ministre ?

Or, le décret du 6 août 2002, établit : " le montant du traitement brut mensuel d'un ministre ou d'un ministre délégué est "égal au double de la moyenne du traitement le plus élevé et du traitement le plus bas perçu par les fonctionnaires occupant des emplois de l'Etat classés dans la catégorie "hors échelle"".

Donc chaque ministre erçoit effectivement un traitement.

Et il apparaît qu'un ministre d'Etat, un ministre ou un ministre délégué gagne un peu plus de 13.000 euros par mois.

 

Donc, M Ferry a vraisemblablement effectivement touché deux traitements, en tant que professeur et en tant que ministre.

Il a également émis des dénégations assurant qu'il avait bien  "effectué un vrai travail" et non occupé un emploi fictif.

 

Or ne peut être mention d'emploi fictif qu'en cas de financement de parti politique ou d'enrichissement personnel (jurispudence), ce qui n'est manifestement pas le cas ici : M Ferry a juste bénéficié d'une zone de non-droit  sur les emplois cumulés.

 

Le comble de l'hypocrisie est que Matignon a décidé de rembourser ces fameux "salaires" (en réalité des traitements là aussi, puisque versés à un fonctionnaire, qui n'est en aucun cas salarié par l'Etat).

 

Mais d'où provient cet argent si commodément alloué ?

Des fonds publics, donc de notre poche.

 

Donc, c'est bien nous qui remboursons à l'Université de Paris VII des sommes touchées par un professeur pour des cours qu'il n'a pas honorés de sa présence.

 

Un comble en cette période d'austérité et de belles paroles nous poussant à l'économie !

 

 

Et il faut dire que ce genre d'accumulation de salaires, traitements, primes et autres avantages divers sont légion dans les administrations, pour peu que l'on appartienne à  la catégorie A (correspondant aux cadres du privé).

 

Mais, à dire vrai, personne ne s'offusque de cet état de faits dont des milliers de fonctionnaires profitent.

Un exemple au hasard ?

Les professeurs, qui, en période d'examen, non seulement n'effectuent pas leurs cours mais également sont payés en heures supplémentaires lorsqu'ils corrigent des copies sur leur temps de travail normal.

Ce qui crée d'ailleurs de belles paniques quand ceux-ci se dérobent, comme cette année : au lieu d'embaucher des vacataires ou contractuels (ce qui donnerait du travail à des chômeurs), on préfère double-payer des enseignants...

 

Trouvez-vous cela normal ?

 

Dernière question : pourquoi également s'acharner ainsi sur une seule personne, alors que nombre des collègues se retrouvent dans le même cas de figure ?

Pour le punir d'avoir brisé l'omerta en parlant des dérives sexuelles pédophiles d'un ancien ministre.

Et dont là encore, personne ne parle plus, malgré l'assertion que lumière (et justice, le cas échéant) serait faite.

 

Illustration provenant de Le NouvelObs sur le même sujet

Partager cet article
Repost0
23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 11:59

5727983298_085f9d14b7.jpg

 

Je dois avouer que j'en ai plus que marre de cette "affaire", dont on fait grand bruit.

 

Certes, elle regroupe tous les éléments dont raffole le public, mêlant politique, argent, sexe, scandale, et impliquant une personnalité que l'on voit choir en direct de son trône doré.

 

De plus, l'aspect mélodramatique est là, avec la présence de la femme (amoureuse et semblerait-il, bafouée), toujours présente à ses côtés telle une nouvelle Hillary Clinton.

 

Pitié ! Arrêtez !

 

D'une part, arrêtez de le juger et de le présenter systématiquement comme un coupable, car, s'il ne l'est réellement pas, le traitement  qui lui a été infligé en France est totalement inique et cet homme ne ressortira pas intact de cette tourmente médiatique.

Brisé personnellement et politiquement, je pense que sa carrière est terminée quoi qui'il arrive, et la suspicion de sa culpabilité règnera définitivement sur nos esprits : comment oublier les gros titres et les images de cet homme arrêté ?

 

Mais par ailleurs, arrêtez de trouver systématiquement de mauvaises excuses à cet homme, si ce fait est avéré !

Car dans leur volonté de ne voir en lui qu'un pauvre être manipulé, la plupart de tous les intellectuels et autres amis intimes qui montent à la brèche de son innocence ne se rendent pas compte de la portée de leurs propos qui réduisent systématiquement la gravité de cet acte.

Malgré le fait que le jugement n'ait toujours pas été émis, la présomption d'innocence devient à leurs yeux la seule possibilité.

 

Pire, dans cette affaire, la victime présumée devient pis que pendre : dans le meilleur des cas, ce n'est jamais "qu'un troussage de domestique", rappelant les heures sombres du droit de cuissage, qui a brisé tant de vies de femmes.

Tandis que beaucoup se demandent ce qu'elle a à gagner (ou ce qu'elle a effectivement gagné) en dénoncant (à tort !) un viol qui ne saurait avoir existé.

 

J'ai même entendu dernièrement "avec ces femmes-là, vous comprenez...", et demandant ce que ces personnes, charmantes au demeurant, voulaient dire, je me suis entendue répondre "avec ces femmes de couleur immigrées, qui gagnerait ainsi des millions en quelques instants", comme si cela expliquait tout.

 

Donc, pour poussez l'abjection au maximum, si vous êtes :

- une femme

- de couleur

- immigrée

- travaillant dur pour gagner sa vie

- célibataire élevant un enfant

- pauvre

vous ne sauriez être violée par un homme blanc, riche, connu mondialement, mais juste rechercher votre intêret pécunier en l'attaquant en justice.

 

Quelle horreur !

D'ailleurs tout va  être fait pour décrédibiliser cette femme, à commencer par son pseudo-frère, comme si les allégations d'un tiers à la  presse pouvaient faire douter de son témoignage.

 

Au lieu de remuer cette merde infâme, tous feraient mieux d'attendre le résultat de l'enquête avant de clabauder à tort et à travers.

Sans parler de celui du procès quoique, avec les avocats "de la dernière chance" embauchés par le prévenu, il semble plus que certain que, par un tour de passe-passe magique, DSK s'en sorte avec les honneurs.

Il n'empêche que commencer par clamer son innocence (et dire que "rien ne s'est passé") pour ensuite parler de relations "librement consenties" me fait largement douter de sa crédibilité dans cette affaire.

 

Cette affaire agit comme un révélateur de notre société et de ses mentalités : ici, la femme est avilie doublement, par l'acte présumé à son encontre, et par le traitement qu'elle reçoit de ceux qui la jugent à charge, sans chercher à en savoir plus.

 

Quand on pense que toutes ces voix qui se sont élevées à son encontre sont celles de personnes intélligentes et se réclamant des droits de l'homme !

 

Car il est vrai que chez nous, les droits de la victime sont bien inférieurs à ceux du coupable présumé.

Sans parler de la minimisation de la gravité des viols.

 

 

 

En voici encore une exemple flagrant.

Malheureusement !

 

Sans parler du fait qu'avec de l'argent, on peut tout acheter : sortie de prison, avocats de haut vol.

 

Selon que vous serez puissant ou misérable...

Partager cet article
Repost0