Ca continue en m'expliquant très patiemment qu'un téléphone portable n'a pas à être utilisé, consulté ou même posé sur le bureau pendant les heures de bureau, celui-ci troublant le travail, la concentration, les collègues (même si le son est au minimum et que je ne m'en serve que pour envoyer -occasionnellement- un texto).
"On" vous refuse de déplacer d'un mètre l'écran de votre ordi (illisible par temps de soleil car situé dos à une fenêtre orientée sud-sud-ouest) parce que "on" a installé des stores spéciaux anti-soleil (et qui, en fait, la réfléchit d'autant plus, me forçant à baisser les volets roulants qusi au maximum pour pouvoir lire confortablement mon écran. Et on accepte, arguant qu'"on n'avait pas compris où je voulais le mettre exactement" lorsque je me renseigne du nom du médecin du travail pouvant me recevoir.
"On" me convoque officiellement pour me dire qu' "on" voit que je ne me sens pas bien au travail. Pourquoi ? Parce que, justement, je pars à l'heure, alors que "dans cet établissement, vous le voyez, personne ne compte ses heures à l'administration" .
Seulement, je n'ai ni le statut ni la paye de ceux qui restent (cadres), ce que je dis, ajoutant que je ne comprends pas pourquoi les secrétaires sont considérées comme taillables et corvéables à merci, alors qu'elles gagnent autant, voire moins qu'une femme de ménage de ce-dit établissement.
Et que je travaille pour vivre et non le contraire.
Ne pouvant plus être attaquée de front sur ce sujet (j'ai quand même assuré qu'en cas de réel besoin, j'acceptais de rester, normal), j'ai quand même droit à des remarques plus ou moins blessantes si j'arrive avec du retard : c'est vous qui m'obligez à vérifier vos horaires", "si vous voulez être ponctuelle au départ, il faut l'être à l'arrivée". Mais jamais aucune reconnaissance si j'arrive avec une dizaine de minutes d'avance, ou part quelque peu en retard (je ne vais quand même pas raccrocher au nez d'un interlocuteur, ou laisser en plan un dossier important).
Ma collègue précédente faisait facilement entre 1/2 et 1 heure de rab' (non payée) tous les jours, ne suffisant pas à la tâche demandée, ce que je n'ai aucunement l'intention d'accepter.
Je demande la fiche de poste (théoriquement obligatoire) : "on" me demande si je crois en faire de trop (et je ne l'ai toujours pas à ce jour).
Tout se calme ensuite, en apparence, mais la pression augmente petit à petit : aucune faute ou erreur n'est ratée, parfois agrémentée d'un rappel du style : "on" fait tout le travail et ne me demande plus rien...
"On" me débite des consignes à un débit de mitraillette, je demande un instant pour les noter, "on" réplique que c'est simple, et facile à rappeler. D'où quelques oublis que l' "on" me reproche ensuite, ce à quoi je réponds que , ayant une mémoire cinétique et non auditive, je dois noter pour me rappeler (et les notes restent, elles).
"On" me prépare ensuite des memo, en appuyant sur l'effort fait à chaque fois en ma faveur-je n'en demandais pas tant.
Lorsqu'une demande m'est faite et que je réponds que c'est prêt, que je l'ai déjà fait, pas un mot de remerciement.
Par contre, lorsque j'oublie quelque chose, "on" me rappelle l'importance de mon poste, les efforts que l' "on" fait pour m'expliquer ce qu'il y a à faire.
Ayant l'aide ponctuelle d'une collègue, "on" me dit qu'elle est sous ma responsabilité, mais "on" lui donne directement les consignes à appliquer, puis "on" me reproche de ne pas savoir où elle range des papiers, alors que la plupart du temps je ne sais pas ce qu'elle fait exactement.
Quant à mes consignes sur des dossiers précis, souvent, "on" me les donne au coup par coup, m'expliquant les détails ou exceptions une fois que j'ai fait la mauvaise réponse.
Car il faut bien dire qu' "on" n'est pas toujours joignable, disparaissant souvent dans l'établissement sans me le dire (il y a une porte de sortie non visible de mon poste) et que j'ai beau appeler les principaux intervenants, personne ne me peut me dire où joindre mon supérieur.
Qui a un tel besoin de contrôle que je dois passer tous les mails reçus avec lui, même s'il n'a pas le temps de les regarder parfois plusieurs jours d'affilée.