Ah, qu’elle est grande la différence entre ce que nous pensons être et ce que nous projetons, faisons et disons en réalité.
Ainsi, hier soir, quelqu’un « d’extérieur », quoique proche de ma famille, m’a fait prendre conscience que, comme sa mère (qui a le même âge que moi), j’étais agressive envers mes interlocuteurs alors que, non seulement je ne voulais en aucun cas les agresser, mais en plus ne m’en rendait même pas compte, et pour finir niait totalement l’être quand mes proches m’en faisait la remarque.
Ce qui a fait tilt, c’est quand il m’a répété exactement les mots que mon fils me dit régulièrement, en résumé : « arrête, maman de m’agresser comme ça ».
J’ai donc pris des décisions radicales : me reprendre en main au lieu de m’apitoyer sur mon (si malheureux !) sort et de me regarder le nombril en me trouvant tout plein d’excuses pour m’enkyster encore davantage.
Bref, je me suis flanquée un gros coup de pied au derrière mental qui, pour n’en être que virtuel n’en est pas moins réel.
1re résolution : arrêter de me plaindre.
Je ne m’en rends pas compte, mais c’est -paraît-il- ce que je n’arrête pas de faire.
C’est vrai qu ‘avec la pré-ménopause, j’ai plein de « problèmes » mineurs qui me pourrissent -ou plutôt que je laisse me pourrir- la vie :
- suées nocturnes qui me réveillent,
- kilos qui commencent à s’accumuler (graisse + rétention d’eau) et qui me gênent,
soit rien de grave qui puisse mettre ma vie en danger ; seulement mon moral.
2ème résolution : essayer ne plus m’écouter
surtout quand je me renferme sur moi (c’est à dire, surtout dans ma couette, à dormir ou avec un bon livre).
Et en plus, ça fait grossir.
Donc, je ne procrastinerai plus !
La preuve : j’ai barré le « essayer » qui me venait aux doigts.
Il faut que je le fasse, et tout de suite !
C’est d’ailleurs ce que j’ai fait ce matin, à 5h30, quand, réveillée par les départs successifs de mes hommes au travail, je me demandais si j’allais me rendormir ou lire, alors que j’étais bien réveillée.
J’ai donc rangé le linge en attente, ainsi que la plupart de mes vêtements, remisant les affaires d’été et sortant celles d’hiver.
3ème résolution : me reprendre en mains
Il est vrai que mon corps change, mais aussi que c’est moi qui le laisse changer, avec mon autorisation.
En discutant régime aujourd’hui avec une collègue, nous nous sommes aperçues que nous avions exactement les mêmes symptômes :
- flemmingite aigüe et chronique avec abonnement aux siestes,
- arrêt de tout sport dû à la cause ci-dessus,
- mal bouffe, avec laisser aller total face aux tentations gastronomiques (charcuterie, fromage, apéros et autres mets de choix),
- accumulation de poids, suivi évidemment par les symptômes traditionnels : oppression, ballonnements etc…
- incapacité de rentrer dans un pantalon à cause de notre ventre, qui faisait du yoyo,
- mal-être et baisse de l’estime de soi (enfin pour moi, tout au moins) … dus à quoi, à votre avis ? je me le demande encore.
La seule différence notable étant que cette collègue s’est reprise en main et a perdu 7 kilos depuis le début de l’année grâce à un régime de « prise en mains » doux, mais ferme.
Comme quoi, quand on veut, on peut, ce que ne cesse de me répéter avec raison ma meilleure amie, domamido.
Donc, sport au moins 2 fois par semaine, et arrêt de la junk food !
Et je vais essayer, non, je commence à courir pendant les vacances , soit dans une semaine.
Enfin, dès que j’aurai acheté des « bonnes » baskets.
Auparavant, j’ai pris rendez-vous chez un médecin homéopathe qui va m’aider à stabiliser mes petits problèmes.
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