je viens de reprendre cet article paru dans mon ancien blog cybione@m6.fr.
Je le relis, et me dis que j'aurais bien fait de suivre mes propres conseils.
Il est d'autant plus d'actualité, après ce week-end... et peut-être explique-t--il en partie mon fonctionnement.
Rappelez-vous "fuir le bonheur..."
Souvent, l'on ne s'aperçoit de son bonheur qu'une fois enfui.
Qu'est-ce-que le bonheur pour vous ?
Pour moi, et je l'ai répété maintes fois à mes enfants : ce qui ne peut s'acheter :
- l'amour,
- la santé,
- une famille unie,
- des amis (que l'on peut appeler à n'importe quelle heure, et qui sont là, tout le temps, qui nous soutiennent et nous aident, parfois en nous écoutant simplement),
et tant d'autres choses primordiales qui font de nous des êtres humains, et non des bêtes (pardon pour elles (;-) )...
Evidemment, il faut de l'argent pour vivre, mais il ne doit pas devenir le but ultime de notre vie.
J'ai frolé la mort de très pres il ya longtemps, m'en suis très bien sortie (mieux que d'autres, qui y sont restés, ou sont restés mutilés à vie), alors maintenant j'essaie de me concentrer sur l'essentiel : la vie elle-même et son cortège de menus bonheurs.
Je les déguste, les savoure, et suis heureuse d'être en vie, maintenant et ici, où j'ai un toit, l'eau courante, une espérance de vie de plus de 40 ans, tous mes enfants (dont j'ai choisi la naissance) en vie, un amoureux (avec lequel je m'engeule régulièrement)... bref, je suis H.
Dernier vestige de superstition, je ne dis jamis que je suis H., au cas où l'une des Parques l'entendrait et voudrait m'en punir.
Mais je le pense profondément.
Et le soir, au fond de mon lit douillet, quand vient le sommeil, souvent, je dis "Merci".
merci d'avoir eu mal au ventre, de m'être engueulée avec mon amoureux, d'avoir eu une journée de m... , mais merci quand même.
Car tout cela fait le sel de la vie.
commenter cet article …