27 mai 2009
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14:49
Je vous avais déja parlé du projet que j'avais envisagé : la création d'un jardin zen devant ma maison, à la place de ça :

Eh bien, avec l'aide d'une amie (qui, elle aussi, a décidé de raconter cette aventure sur son blog ici), j'ai attaqué les gros travaux.
La pluie d'hier m'a aidé dans mon travail de défrichage des bords : l'ami qui nous passe la tondeuse ne rase pas les murs, d'où une pléthore d'adventices diverses, orties, carottes sauvages et autre chiendent qui, si je les laisse faire grainent à l'envi.
Hier soir, j'ai donc arraché à pleines poignées ces tiges frèles et envahissantes pour en remplir une pleine brouette.
Ainsi, en plus del'amélioration d emon jardin, je fais l'exercice préconisé dans ma quète de la reconquète de mon corps, devenu mou (et lourd !) au fil du temps et de ma paresse.
Il faut que je bouge ? Alors soit ! Mais pour la bonne cause, et non en exercices stériles, seule face à une machine ou à une télévision débiles et chronophages.
Ainsi donc, j'ai pu dégager (et redécouvrir) des géraniums vivaces à petites fleurs roses (les "vrais", de pleine terre, et non les pelargonium aux couleurs fluorescentes des balcons) provenant justement du jardin de cette amie. En pleine floraison, ils avaient prospéré, bien à l'abri.
De même, j'ai retrouvé une spirée à fleurs roses (certainement spirea x billiardii) et une symphorine Mother of pearl (symphoricarpos x doorenbosii), pas encore fleuries, et qui elles aussi sont devenues imposantes, arrivant même à se géner mutuellement.
Toutes deux m'avaient également été offertes par cette amie, grande collectionneuse devant l'éternel de plantes originales et également pourvoyeuse de celles-ci auprès de tous les amateurs partageant sa passion.
C'est auprès d'elle que j'ai appris ce que je sais : son expérience fut appréciée par la citadine que j'étais, pleine d'idées et de projets (irréalisables).
Et par dessus tout cela, envahissant comme à son habitude, le chèvrefeuille de la grille qui déborde largement sur ses voisines, les colonisant allègrement.
Ce soir, je vais y mettre le holà, en taillant dans la masse et en arrachant cette belle envahissante : ma grille ne ressemble plus à rien, les branches partant en tout sens dans leur quète d'espace et de lumière.
Et puis, si j'ai le temps (et le courage), je vais attaquer la dé-plantation de mes iris.
J'avais planté ceux-ci le long de la descente de garage, pour stabiliser le talus presque uniquement constitué de remblai caillouteux et de restes d'enduit de facade.
Les iris se contentant de peu, ils ont prospéré au point que leurs rizhomes se chevauchent maintenant ; de plus, le manque de nourriture les empêchent de fleurir.
Le pire est que, dans le tas, j'ai quelques specimens de collection, tel celui-ci. Je les retrouverai à la prochaine floraison...
En attendant, il va me falloir y aller à la fourche !
Et faire le tri : de petits fraisiers sauvages (plantés à l'origine de l'autre coté de la maison et certainement disséminés ar les oiseaux) ont colonisé leur pied : hier j'ai dégusté quelques unes de ces petites perles rouges, hélas encore trop peu sucrées.
Les quelques jours de soleil prévus y remédieront facilement.
Enfin, si chienne et chats ne viennent pas auparavant se servir à la source : eux aussi apprécient les fruits sucrés.
De plus, les volatiles nous ont gratifiés de graines d'aubépine qui ont poussé, nous donnant de jolis arbustes épineux à arracher rapidement...
L'aubépine, c'est le mai, ou l'épine blanche de nos grands-méres, également appelée joliment arbre à encre par mon voisin (nom facilement compréhensible vu la couleur de ses baies... et le résultat sur les surfaces sur lesquelles elles s'écrasent).
Quoiqu'il en soit, j'ai prévu, sur les conseils de ma jardinière préférée, de mettre en jauge sur un carton au pied d'un mur ces iris dont j'aurai retaillé sévèrement les feuilles.
Recouverts de quelques pelletées de terre, ils pourront attendre sans encombre leur nouvelle plate-bande.
Et à leur place, une rocaille (encore une !) stabilisera la pente et sera bien plus nette.
Au fait, savez-vous qu'il faut prévoir une pente à 20% maximum d'inclinaison pour qu'elle soit naturellement stable et sans risques d'éboulement ?
La nature édicte ses lois, qu'il vaut mieux suivre sinon à nos risques et périls.

Eh bien, avec l'aide d'une amie (qui, elle aussi, a décidé de raconter cette aventure sur son blog ici), j'ai attaqué les gros travaux.
La pluie d'hier m'a aidé dans mon travail de défrichage des bords : l'ami qui nous passe la tondeuse ne rase pas les murs, d'où une pléthore d'adventices diverses, orties, carottes sauvages et autre chiendent qui, si je les laisse faire grainent à l'envi.
Hier soir, j'ai donc arraché à pleines poignées ces tiges frèles et envahissantes pour en remplir une pleine brouette.
Ainsi, en plus del'amélioration d emon jardin, je fais l'exercice préconisé dans ma quète de la reconquète de mon corps, devenu mou (et lourd !) au fil du temps et de ma paresse.
Il faut que je bouge ? Alors soit ! Mais pour la bonne cause, et non en exercices stériles, seule face à une machine ou à une télévision débiles et chronophages.
Ainsi donc, j'ai pu dégager (et redécouvrir) des géraniums vivaces à petites fleurs roses (les "vrais", de pleine terre, et non les pelargonium aux couleurs fluorescentes des balcons) provenant justement du jardin de cette amie. En pleine floraison, ils avaient prospéré, bien à l'abri.
De même, j'ai retrouvé une spirée à fleurs roses (certainement spirea x billiardii) et une symphorine Mother of pearl (symphoricarpos x doorenbosii), pas encore fleuries, et qui elles aussi sont devenues imposantes, arrivant même à se géner mutuellement.
Toutes deux m'avaient également été offertes par cette amie, grande collectionneuse devant l'éternel de plantes originales et également pourvoyeuse de celles-ci auprès de tous les amateurs partageant sa passion.
C'est auprès d'elle que j'ai appris ce que je sais : son expérience fut appréciée par la citadine que j'étais, pleine d'idées et de projets (irréalisables).
Et par dessus tout cela, envahissant comme à son habitude, le chèvrefeuille de la grille qui déborde largement sur ses voisines, les colonisant allègrement.
Ce soir, je vais y mettre le holà, en taillant dans la masse et en arrachant cette belle envahissante : ma grille ne ressemble plus à rien, les branches partant en tout sens dans leur quète d'espace et de lumière.

J'avais planté ceux-ci le long de la descente de garage, pour stabiliser le talus presque uniquement constitué de remblai caillouteux et de restes d'enduit de facade.
Les iris se contentant de peu, ils ont prospéré au point que leurs rizhomes se chevauchent maintenant ; de plus, le manque de nourriture les empêchent de fleurir.
Le pire est que, dans le tas, j'ai quelques specimens de collection, tel celui-ci. Je les retrouverai à la prochaine floraison...
En attendant, il va me falloir y aller à la fourche !
Et faire le tri : de petits fraisiers sauvages (plantés à l'origine de l'autre coté de la maison et certainement disséminés ar les oiseaux) ont colonisé leur pied : hier j'ai dégusté quelques unes de ces petites perles rouges, hélas encore trop peu sucrées.
Les quelques jours de soleil prévus y remédieront facilement.
Enfin, si chienne et chats ne viennent pas auparavant se servir à la source : eux aussi apprécient les fruits sucrés.
De plus, les volatiles nous ont gratifiés de graines d'aubépine qui ont poussé, nous donnant de jolis arbustes épineux à arracher rapidement...
L'aubépine, c'est le mai, ou l'épine blanche de nos grands-méres, également appelée joliment arbre à encre par mon voisin (nom facilement compréhensible vu la couleur de ses baies... et le résultat sur les surfaces sur lesquelles elles s'écrasent).
Quoiqu'il en soit, j'ai prévu, sur les conseils de ma jardinière préférée, de mettre en jauge sur un carton au pied d'un mur ces iris dont j'aurai retaillé sévèrement les feuilles.
Recouverts de quelques pelletées de terre, ils pourront attendre sans encombre leur nouvelle plate-bande.
Et à leur place, une rocaille (encore une !) stabilisera la pente et sera bien plus nette.
Au fait, savez-vous qu'il faut prévoir une pente à 20% maximum d'inclinaison pour qu'elle soit naturellement stable et sans risques d'éboulement ?
La nature édicte ses lois, qu'il vaut mieux suivre sinon à nos risques et périls.