Ou plutôt, je replonge dans la morosité, la facilité... et les kilos au moindre coup de calcaire asséné par la vie.
Donc, je suis remontée à 75 kilos, très facilement et sans me priver (;o§).
Il est sur qu'il est plus facile et plus gratifiant sur le moment de prendre des kilos que de les perdre.
Question de volonté, me direz-vous, et vous aurez raison, mais je m'aperçois que mon corps regimbe d'être "forcé" par ma volonté pure et dure, si celle-ci n'est pas acceptée.
Je crois que j'avais commencé un régime pour de "mauvaises" raisons et que je n'étais pas -au fond de moi- persuadée de sa nécessité : certes, je ne me supportais plus ainsi, mais d'un autre côté, je suis persuadée que j'appréciais ce "matelas" qui me protégeais du monde extérieur, sans parler du "trou" que je comblais avec de la nourriture qui me faisait plaisir (et évidemment, je parle ici de charcuterie et autres douceurs grasses à souhait).
J'ai essayé de faire comprendre celà à cher et tendre (qui, au fond de lui doit me taxer de faiblesse, de manque de volonté pour ne pas arriver à retrouver ma taille de guèpe perdue depuis 1 an), mais il est resté bloqué sur "mon corps ne veut pas".
Pour lui -comme pour moi, il y a peu de temps- qui veut peut.
Certes, en théorie mais le jour où la volonté se relâche.. le reste aussi et les kilos reviennent à la charge, accompagnés de frustration (pourquoi avoir eu tout ce mal, s'être privé(e) tout ce temps pour ce résultat = rien ?), de ressentiment envers soi-même (je suis bon(ne) à rien, jen'y arrive pas) et de culpabilité (pourquoi je manque de volonté et craque, alors que ça me fait du mal = fait grossir ?)
Inscrite sur le site slim-data, très professionnel et bien fait, je me suis néanmoins rendue compte que faute de cette étincelle venant du tréfond de mon être, le meilleur site de coaching ne pouvait rien faire, la force d'inertie de mon corps/intellect étant trop forte et anéantissant à plus ou moins long terme tout effort volontaire.
Mais là, entre remarques de cher et tendre (bon, ce n'est pas une "bonne"raison, puisque "extérieure"mais j'y tiens, à mon homme), photo envoyée par ma meilleur amie dans laquelle je me suis vue, horrifiée, à la limite de l'obésité et surtout problème d'estime de moi, je me décide (enfin ou encore ?) à reprendre le collier, mais en douceur.
Seule différence cette fois, j'accompagne ce nouveau départ de pensée positive (comme indiqué dans un précédent article), renforcé par un laisser-aller total : je fais confiance à mon corps et le lui dis, n'essaie plus de le forcer.
Par contre, je suis à son écoute : j'ai envie de manger sucré ? je mange un gateau hyperprotéiné et allégé en sucre et en graisses.
De même, je m'arrête de manger quand je n'ai plus faim, quitte à prendre juste une soupe le soir ; je n'essaie plus de manger automatiquement comme mes hommes, grands avaleurs d'hydrates de carbones.
Je me mets maintenant au jogging, en douceur puisque je suis une débutante.
20 minutes/1/2 heure, 2 fois par semaine, en alternant 3 minutes de marche rapide et 1 minute de jogging.
Je veux prendre le temps, me faire plaisir (que c'est agréable, le printemps !) et ne pas forcer mon corps.
Et il est vrai qu'au retour de ces balades, je me sens bien (quoiqu'un peu courbaturée).
Et je m'aperçois que tout cela marche, petit à petit.
Je n'ose plus guère m'en vanter, ayant plusieurs fois ces mois derniers sauté de joie à la vision de ces grammes perdus... pour les reprendre peu après.
Mais cette démarche fonctionne, évidemment accompagnée de l'hygiène alimentaire préconisée par la méthode slim-data.
Quelquefois, je me dis qu'il s'agit du dernier régime à la mode, qui sera vite détrônée par le prochain.
Peu me chaut : elle me semble correcte, logique et en plus, agréable à suivre.
Surtout avec le nouveau gadget téléchargeable ici permettant de calculer la couleur de ses repas.
Cet après midi, je m'en vais voir mon médecin homéopathe pour lui demander de m'aider dans ma démarche.
Parce que, en plus, je dois faire de l'oedème : j'ai les doigts (sans parler du reste) gonflés au point que mon alliance me fait mal.
Ah, je sais, que nous les femmes sommes agaçantes avec nos petits maux hormonaux !
Mais ils nous agacent prodigieusement nous aussi, et nous devons les supporter au quotidien.