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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 14:17

Demain est le premier jour du festival "off" : réception des premiers auteurs (Lucie Chenu, Jean-Marc Ligny), installation de la salle, préparation des exposants... bref, de quoi faire !

 

Comme pour chaque festival, il y a des changements de dernière minute, de bonne surprises (ou des moins bonnes), des participants adorables qui se mettent en quatre pour vous aider... et d'autres moins bref, un concentré de vie qui s'accélère.

Avec ses coups de coeur et ses coups de gueule, ses rires et ses pleurs, ses peurs et ses joies...

Un monde, vous dis-je !

 

 

 

 

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 18:10

La semaine dernière, j'ai échappé "en douceur" à ce qui m'est apparu sur le coup comme une "drague" ultra-forcée et avec le recul comme une agression sexuelle qui aurait pu très mal tourner.

 

Comme je l'ai déjà indiqué, je possède plusieurs tatouages, dont un "back" (dos) assez impressionnant.

Sans les exhiber tout le temps (maintenant, je le fais moins qu'auparavant ), je suis fière d'eux et n'hésite pas à en parler et à les montrer (enfin, suivant les circonstances et ce que je porte) sur demande : jusqu'ici je n'ai jamais eu aucun souci de ce côté-là.

 

Pourtant je sais que certains hommes fantasment sur les tatouages, j'en ai fait une fois l'expérience : un jour, un parfait inconnu m'a abordée dans la rue pour discuter et me complimenter (ce qui m'arrive de temps en temps - et encore, mon dos n'était pas visible, heureusement me dis-je maintenant-) pour ensuite me demander courtoisement si je voulais "passer un moment" avec lui, ce que j'ai évidemment refusé tout aussi courtoisement. Il m'a saluée et est parti sans problèmes.

Ca m'a quand même fait un sacré choc !

 

Mais cette fois-ci, tout a dérapé

 

La personne ?

Un homme de ma ville, assez âgé (petite soixantaine ?) qui exerce une profession libérale et chez lequel je me rend(ai)s régulièrement plusieurs fois par an.

Je le connais depuis une bonne vingtaine d'années et n'ai jamais eu jusque là de problèmes avec lui.

Nos relations sont purement professionnelles, courtoises mais sans plus, nullement amicales.

 

Le lieu ?

Son lieu de travail, formé de plusieurs pièces.

 

Les circonstances ?

Son travail effectué, il s'est approché de moi, a admiré le tatouage de mon bras et m'a dit désirer regarder mon dos : il m'a demandé de me mettre à la lumière, dans son couloir.

Là, il a commencé à regarder tout en me posant des questions (douleur, temps etc...) puis l'a touché.

En moyenne les gens ne me touchent pas, ou seulement après m'avoir demandé la permission.

 

Je portais une robe d'été à fines bretelles et il a commencé à les prendre et à vouloir les baisser : j'ai refusé, les ai cramponnées et suis partie vers la sortie.

Tout celà "en douceur" et avec le sourire, mais très énergiquement.

 

Là, il m'a saisi le bras en me disant que je pouvais lui montrer, ce que j'ai tout à fait refusé.

Malheureusement, je devais récupérer mes affaires dans son lieu de travail avant de partir : il m'a suivie en me demandant de lui montrer mon tatouage de la jambe.

Là aussi, il voulait "tout " voir, ce que j'ai refusé.

Pour m'en sortir, je lui ai promis que je reviendrai lui montrer plus tard mes tatouages, toutjours avec le sourire (totalement jaune pour ma part, à la limite du rire nerveux).

Conscient certainement de l'incongruité de sa demande, il a dit que je ne reviendrai pas, ce que j'ai réfuté, en lui promettant de revenir "avec un maillot de bain".

Voulant (quand même !) lui régler son dû, il a refusé en arguant "comme ça tu reviendras".

Parce qu'il s'était mis à me tutoyer pour la première fois que je le connaîs.

Là, tous mes signaux d'alarme sont passés du rouge au gyrophare et je ne pensais plus qu'à me dépétre de ce guèpier.

 

Devant la porte (et la sortie), il m'a dit "on ne va pas se quitter comme ça, on se fait la bise".

J'avais les bras chargés : j'ai vaguement acquiescé et ai largement tourné la tête pour embrasser.. le vide, tout en le contournant pour partir.

 

Là, il a eu une dernière exigence :

- "On s'embrasse ailleurs ?"

- "Pas question"

- "Sur le nez ?"

- "Pas question"

- " Sur les yeux ?"

- "Pas question"

- "Tu es pressée ?"

- "Mon mari m'attends".

 

Et je suis arrivée à partir, toute chamboulée quand même et bien contente de m'en être sortie sans trop de bobos.

Il est vrai que je ne me suis pas sentie en réel danger : au pire, il aurait écopé d'un direct au foie (je sais très bien faire) ou d'un coup de boule, mais je ne désirais pas en arriver à de telles extrémités violentes, ou tout au moins en dernier recours.

 

Quand j'ai raconté celà à mon mari, il m'a demandé si je voulais qu'il s'en occupe, mais j'avais décidé de régler la suite moi-même : j'ai demandé à une amie de m'accompagner quelques jours après, un matin (au fait, il m'avait demandé expressément de repasser l'après-midi - quand sa femme, à la réception, devait être absente-), en choisissant un jour de marché, traditionnellement très fréquenté.

 

Quand je suis rentrée, elle m'a accueillie (ouf ! et chic ! car je comptais là-dessus).

Etonnée de me voir arriver les mains vides, je lui ai annoncé que, comme promis à son mari, je venais lui montrer mes tatouages qu'il m'avait demandé de lui montrer de façon... insistante (sic).

Elle est partie le chercher et il est arrivé, avec un air, comment dire, stupéfait ? Hénété ? Sonné ? Géné ? Un peu de tout celà à la fois.

 

En dos-nu et en short, je me suis tournée quelques minutes pour qu'ils regardent (madame était restée, et il lui a d'ailleurs demandé si elle ne voulait pas se faire tatouer elle aussi) : il est resté à bonne distance.

 

Puis je me suis retournée, et lui ai calmement dit :

" - Je n'ai pas aimé votre comportement de la dernière fois et ne reviendrai plus"

avant de tourner les talons et de partir.

 

Soulagée et fière d'y être parvenue.

Sans parler des explications qu'il fournira (ou pas) à sa femme.

Mon amie m'a ensuite racontée qu'elle n'avait pas encore vraiment compris quand je suis partie.

Je reconnais que cela est -aussi- ma petite vengeance. Et encore je n'ai pas parlé des "bisous" et du tutoiement à sa femme.

 

En dehors de cette anecdote, j'ai compris pourquoi les femmes agressées se sentaient fautives : je me le suis senti moi aussi, d'avoir accepté qu'il regarde (juste, regarde !) la partie découverte de mon dos.

En me disant que peut-être, il avait pris cela comme une autorisation d'aller plus loin, ce que ce n'était évidemment pas.

Ceci dit, lorsque j'ai dit "NON", tout aurait du s'arrêter. Immédiatement.

Je l'ai senti, non pas s'exciter, mais devenir fébrile, comme s'il était sur le fil du rasoir, d'où ma tentative de m'esquiver en douceur et ma volonté d'aller jusqu'au bout pour m'expliquer et ne pas laisser le moindre doute dans son esprit.

Ni l'impression que j'avais peur de lui et qu'il avait un ascendant sur moi, car j'ai senti qu'il jouait de son coté "paternel" pour essayer de m' imposer sa volonté.

 

Cette petite aventure m'a fait réfléchir sur ce genre d'agression, et je me suis d'ailleurs demandée ce qui aurait pu se passer si, à ma place, il s'était attaqué à une femme plus jeune, ou avec moins de caractère ou de vécu.

 

D'y être retournée m'a en effet permis de le regarder en face et de clore définitivement cet épisode dans mon esprit. Parce que, à vrai dire, j'ai  quand même eu rétrospectivement peur, et ai craint qu'il n'aille plus loin dans son délire.

Je ne pense pas que cela serait allé jusqu'au viol, mais il est vrai que je ne désire pas le savoir et queje suis contente de m'en être tirée à moindre coûts, physique et psychologique.

 

De toutes manières, la prochaine fois qu'il le verra, mon mari lui demandera s'il aime toujours mes tatouages...

 

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 15:04

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Vous allez dire que je râle tout le temps : après m'être plainte du froid, me voici qui renâcle devant cette chaleur démesurée qui nous accable (il est prévu plus de 30° demain après-midi).

 

Certes, allongée sur la plage, ou les pieds dans un ruisseau je me sentirais évidemment beaucoup mieux qu'en ce moment, cloîtrée dans un bureau surchauffé.

Travailler dans une pièce exposé au sud à ses charmes, surtout en hiver, mais est beaucoup moins agréable en été, alors que l'usine mitoyenne dégaze à qui mieux mieux, empuantissant notre air de senteurs délétères.

 

Comme je le dis fréquemment, nous sommes passés directement du congélateur au four micro-ondes : de 6° dimanche matin à plus de 20° deux jours après à la même heure.

 

Hommes et animaux cherchent du frais, de l'ombre afin de pouvoir mieux respirer.

 

Et je ne parle même pas des courants d'air nocturnes qui m'emmènent leur lot de moustiques, ni de la pelouse squattée par des bestioles qui ne me font aucun quartier.

 

La preuve : après l'épisode de la piqûre de puce infectée, me voici avec le pied gauche gonflé du double à la suite de 2 piqûres différentes (à 2 jours d'intervalle !).

 

Pour ce faire, il aura suffit que je marche une dizaine de minutes (que dis-je ? une seule aura suffit) dans l'herbe desséchée...

La suite ce soir, après une visite chez le médecin afin qu'il me prescrive des remèdes efficaces: l'onctose, qui était ce que j'avais trouvé de mieux comme pommade anti-prurit et oedème (elle est à base de cortisone) ne fait plus trop effet sur ce coup-là, de même que les granules d'Apis mellifica que je gobe par dizaines.

 

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D'ailleurs si quelqu'un a un remède miracle afin d'éloigner les vampires de ma peau trop tentante, qu'il me le dise en urgence !

 

Je vais d'ailleurs resssortir mon bidon d'insecticide "barrage insecte miracle" à vaporiser sur l'encadrement des fenêtres de ma chambre : ce produit n'avait pas trop mal marché l'an dernier.

 

Ce qui ne m'empêchait pas de dormir emmitouflée dans un drap pour éviter tout piqué intempestif : il faut dire que cherettendre ayant une température corporelle inférieure à la mienne, il n'est jamais attaqué, ce qui me fait rager !

 

A ce rythme-là, je vais d'ailleurs  bientôt ne plus avoir d'ongles à force de me gratter l'épiderme jusqu'au sang.

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 14:12

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Le soleil enfin arrivé réchauffe mon coeur et mes os : je croyais bien ne jamais arriver à me débarasser de cette froidure persistante dûe à l'humidité.

 

J'ai ressorti petit à petit mes habits d'été, mais n'osait pas encore jusqu'à aujourd'hui les robes décolletées ou les débardeurs : j'ai vraiment eu trop froid ces jours derniers.

Ceci dit, nous sommes passés en deux jours du congélateur au four : la nuit dernière était étouffante, alors que j'avais dû ressortir les couvertures quelques jours avant.

 

Dire que nous sommes déjà fin juin, et dans les premiers jours de l'été : cette année encore il va vite filer !

 

Par contre ce sont jardin et plantes qui ont profité de la pluie : le gazon les herbes folles montent en épillets tandis que mes roses trémières dépassent le grillage.

L'an dernier, toutes rabougries à cause de la sécheresse, elles ne faisaient pas la moitié de leur taille actuelle !

 

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Vivement que les travaux de ma cuisine soient finis (je sais, je me répête !) : les ouvriers ont laissé pas mal de matériel (dont la hotte à changer) qui nous empêchent de sortir la tondeuse.

 

J'ai d'ailleurs décidé de ne plus sortir dans l'herbe : je me fais littéralement sucer et manger pieds et chevilles par les bestioles résidentes.

 

Et j'en ai d'autant plus peur, qu'une mauvaise piqure récoltée lors de l'invasion de puces s'est méchamment infectée.

La piqûre s'en était depuis longtemps allée alors qu'aparaissait dans mon dos une boule, devenue grosse et douloureuse.

J'ai appliqué (ou plutôt, ne possédant pas des dons de contorsionniste, cherettendre) un pansement occlusif humide.

Soit un simple mouchoir en papier imbibé de biseptine (tout autre antiseptique tel que l'hexomédine trascutanée ou la solution de Dakin aurait aussi bien fait l'affaire) plié en quatre, recouvert de plastique alimentaire et scellé sur les quatre côtés avec du sparadrap.

Le tout à changer régulièrement.

 

Au bout de 2 jours pleins de ce traitement, l'abcès s'est ouvert pour laisser échapper hier matin sur une légère pression drainante une grosse quantité de pus semi-solide parfaitement écoeurant.

L'infection se résorbe : je ne sens pratiquement plus d'inflammation; encore quelques jours de ce traitement et tout rentrera dans l'ordre !

Il faut dire que je suis résistante, peut-être la conséquence de mon peu d'empressement à prendre des antibiotiques.

 

Ceci dit, si une telle mésaventure vous arrive, ne laissez surtout pas traîner la chose : si aucun résultat n'est constaté, il vous faudra vite filer chez votre médecin pour éviter toute infection galopante !

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 16:35

Bonne nouvelle : ma cuisine sera normalement finie vendredi prochain !

 

La hotte, la table et les dernières facades de placards seront enfin posées, ainsi que le coffrage au-dessus des placards hauts et menant à la hotte : il a fallu ruser pour changer les bouches de hotte et de VMC, qui n'étaient plus du tout aux mêmes places !

Ainsi, les nouveaux conduits seront masqués dans un demi-coffrage qui ne sera posé qu'après la pose de l ahotte, afin d'éviter toute mauvaise surprise.

 

Retouches de peinture, derniers réglages, et ce sera FINI !

 

En fin de comptes, le bazar aura duré presque un mois et demi, dont une bonne quinzaine sans aucun moyen de cuisson et surtout sans eau.

 

Youpi !

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 11:03

Il semblerait qu'il finisse enfin par arriver, pour de bon, nous l'espérons !

 

Et ce n'est pas trop tôt puisque aujourd'hui est le jour officiel de l'été.

 

Hier matin, il faisait 6° en Touraine.. beau temps pour un mois de Novembre !

 


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Samedi, nous étions partis voir ma belle-famille en moto, sans équipement particulier, le temps étant annoncé comme beau par la météo...

En réalité, il a plu la majeure partie du chemin : heureusement que le carénage de notre moto est efficace sinon nous serions arrivés les jambes (et le reste) trempées !

 

Et c'est d'autant plus vexant que nous possédons tout l'équipement nécessaire (pluie, hiver, été), ainsi que les sacoches pour l'y ranger au besoin.

 

Je n'ai d'ailleurs pas regretté mon nouveau casque modulable Nolan N103 : ouvert en été pour devenir un mini-jet, (il est vrai que je n'ai eu qu'une fois l'occasion de le tester ainsi - et que ce n'est pas vraiment recommandé de le porter ouvert en roulant-), je peux le fermer pour rester au chaud en cas de besoin.

Pour moi, il est idéal car muni, en plus d'un écran anti-buée, d'une visière pilote fumée qui me protège les yeux (visible par transparence sur la photo, sous la visière principale).

Le voici, identique à celui de cherettendre et assorti en plus à la moto !

Il faut dire que j'ai eu de la chance : un casque doit avant toute chose s'adapter à la morphologie de celui qui le porte, sous risque de subir de forts maux de tête induits par la compression.

 

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Quoi qu'il en soit nous sommes arrivés à destination gelés, et il m'a fallu du temps pour arriver à me réchauffer, malgré le blouson d'hiver (porté sans le matelassage) et le gilet en  polaire que j'avais pris la précaution d'enfiler : j'avais mis mes gants d'été, très aérés, au lieu de garder ceux d'hiver, fourrés de gore-tex et bien douillets.

 

Il faut dire que l'effet windchill dû à la vitesse nous refroidissait encore plus alors que la température ambiante subissait déjà une chute libre à cause de la pluie incessante.

 

D'ailleurs, le soir, personne n'a rechigné devant la soupe qui était prévue au menu : le temps des salades rafraîchissantes n'était vraisemblablement pas encore arrivé.

 

Bon, le principal est que nous soyons arrivés et revenus sans encombre.

Hier, j'ai d'ailleurs essayé ma selle chauffante, ce que j'aurais dû faire la veille : il faut que je m'habitue à ces nouvelles fonctionnalités bien confortables.

 

On n'arrête plus le progrès !

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 11:29

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Me voilà, comme chaque année en début de belle saison, envahie par de goulus parasites.

 

J'ai une peau qui attire les vampires de tout poil : ma température corporelle et mes sécrétions sont de véritables appels à se mettre à table pour tous les hématophages volants et rampants de mon entourage.

 

Donc, avant-hier, je me grattais distraitement les chevilles, remarquant que les acariens avaient proliféré dans l'herbe haute de mon jardin et commencaient à s'attaquer à mon épiderme : pour étendre mon linge, je traverse une (petite) portion de "pelouse", plutôt plantée d'herbes  folles de de beau gazon, véritable nid à bestioles.

 

Par contre, hier, la situation empira, et je compris vite d'où me venaient prurit aigu et boutons disgracieux : localisés sur pieds et chevilles, ils portaient la signature des puces de parquet.

 

Enfin, "puces de parquet" étant plutôt un terme populaire, venant du temps où ceux-ci meublaient nos maisons : à chaque printemps, des myriades de puces semblaient jaillir, comme par maléfices d'entre leurs lames.

 

En vérité, et malgré la croyance toujours prégnante, il ne s'agit que de classiques puces nouvelles-nées.

Les oeufs, pondus au fil des jours par les adultes tombent des animaux hôtes sur le sol et se nichent facilement dans les fibres des textiles, ou les recoins divers, en n'attendant que des conditions favorables (hygrométrie, chaleur, taux de CO2) pour éclore toutes en même temps.

 

Et nous voici donc face à une invasion de petites bêtes afffamées sautant sur tout ce qui bouge et est apétissant.

 

Ayant identifié le problème, j'ai vite pris les choses en main :

Tout d'abord, achat d'une bonne crème anti-gratouilles à la pharmacie, de préférence à base de cortisone afin d'arrêter immédiatement le prurit (personnellement, j'utilise l'onctose, très efficace et à effet très rapide, nécessaire quand vous vous grattez au sang !).

 

Ensuite, achat de pipettes anti-puces : pour moi les Frontline combo, qui traitent aussi la réinfestation.

Certe, la molécule active est nocive ppour nos bestioles, mais aux grands maux les grands remèdes : il ne s'agit pas de repousser les puces (auxquels cas elles se retourneraient contre mes mollets) mais de les exterminer. Radicalement.

 

Achat d'insecticide : j'esaye une bombe trouvée en pharmacie, spéciale insectes ET puces.

Car celles-ci se montrent (ainsi que les poux) réfractaires aux produits classiques.

 

Ne me reste plus qu'à déblayer TOUT le bazar de la salle à manger pour bien aspirer dans tous les coins.

Cela tombe bien, car je devrais réceptionner la cuisine demain ou après-demain (bon, il manquera encore certaines pièces, mais le principal (évier, fourneau, placards) sera là. Pour le reste, eh bien , on attendra...

 

En attendant, il va falloir traiter les animaux (et les chats ne sont pas les plus faciles !), enlever tapis divers ainsi que les housses de fauteuils/canapés : tout ça va atterrir dans des sacs poubelles en attndant de les emmener dans une laverie (pour les tapis) ou de les laver quand le temps sera meilleur : il est hors de question de disséminer ailleurs dans la maison ces voraces petites bêtes.

Puis aspirer partout avant de tout laver à l'eau javellisée, seul moyen de juguler l'invasion.

 

Le foyer, la chambre de fiston, grand amateur de chats et réfractaire au ménage, sera de son ressort : il lui faudra certainement une bombe fumigène (achetée elle aussi en pharmacie), seul moyen réellement efficace pour se débarasser de ces envahisseuses nichées dans ses affaires, peluches et autre canapé.

 

En attendant, il va me falloir vivre jambes couvertes et trauqer ces petits points noirs vivants, vééritables estomacs sur pattes qui n'attendent que mon passage pour partir à l'assaut.

 

 

En plus, je sens une migraine qui monte de mon estomac : pas le moment d'utiliser des produits chimiques pour empirer la situation !

 

 

 

 

LA PUCE

Puces, amis, amantes même,

Qu'ils sont cruels ceux qui nous aiment !

Tout notre sang coule pour eux

Les bien-aimés sont malheureux.

Guillaume Apollinaire, Le Bestiaire d'Orphée

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 08:24

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Eh oui, une semaine de passée depuis le début des graaaannnnnds travaux de ma cuisine.

 

Cette fois, pas de demi-mesure : cela aura été un professionnel qui se sera chargé de tout, cherettendre étant trop pris par son travail pour se charger des "menus" travaux préparatoires - qui n'ont de menus que le nom (arrachage, placage, bandage, pose de toile, peinture, électricité, plomberie...).

 

Une semaine sans évier ni moyen de cuisson hormis le four à micro-ondes.

Que diable ! Nous arrivons bien à nous sustenter !

 

Pour moi, salades composées (bon moyen de revoir mon alimentation et de manger plus léger), pour cherettendre la même chose, suivie d'un plat réchauffé.

Je n'aurais jamais autant mangé de plat tout préparés.

 

Le plus dur, pour moi ?

Ne plus avoir accès à mon tiroir aux trésors, j'ai nommé mon assortiment d'épices, bien nichées au fond d'un carton.

 

Et également la poussière, omniprésente malgré les protections dûment installées : le poncage de placoplâtre ne fait pas de quartier !

Et ne parlons pas de l'accumulation d'objets dans mon salon-salle à manger devenu cuisine auxiliaire : un vrai bazar !

Nous le prenons avec le sourire, galopant toujours à la recherche du couteau perdu ou du pain égaré.

Même les chats effarés n'osent plus y mettre la patte : ils se replient sagement sur les fauteuils et le canapé, à moitié squatté par la télé.

 

A part cela, le stress s'en est allé en même temps que l'ouvrier arrivait.

Et j'ai pu assister en direct à la métamorphose de ma cuisine.

 

Aujourd'hui elle est encore nue, mais maquillée de gris (clair et foncé) et de vert pomme renommé kaki.

Du plafond et des murs refaits me scrutent plein d'yeux noirs d'où sortent des cables.

 

Ah ! C'est sûr ! Cette fois, je verrai enfin clair dans ma cuisine, antre de joie et de plaisir annoncé par des effluves parfumées.

 

Demain, mon piano arrivera, accompagné des meubles...

Je n'ai plus hâte de les (rece)voir : tout viendra en son heure et je suis sure que ce sera parfait.

 

En théorie, livraison jeudi... on verra bien !

 

 

 

 

Cela va faire quel

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 09:38

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Ca y est, j'ai subi ma petite intervention vendredi dernier.

 

2 ans après mes opérations de la cataracte (pose d'implants), me voici en train de faire une cataracte secondaire (opacification de l'enveloppe du cristallin) sur mon oeil droit, ce qui m'handicapait sérieusement.

 

Bonne nouvelle : un "simple" traitement au laser yag a suffit.

 

En effet : le soir même de l'intervention mon oeil avait retrouvé son acuité précédente, le voile étant enfin dissout.

Mauvaise nouvelle : ma vue étant redevenue parfaite, je me suis aperçue que mon autre oeil commençait lui aussi à développer la même affection, ce que m'avait annoncé sans ménagement le spécialiste : "je crois que pour le second oeil ça va encore; on verra ça plus tard".

Il faut avouer que ce praticien limite ses échanges au minimum avec les patients, à l'inverse de son prédécesseur qui prenait le temps d'expliquer maladie et traitement.

Il est aimable, mais sans plus, et j'ai l'impression d'être un patient traité "à la chaîne".

Ceci dit, seul le résultat compte et je préfère avoir un tel médecin, plutôt qu'un autre, affable mais moins compétent.

Grrrr !

 

Ceci dit, je vais programmer ce deuxième passage cet été, pendant mes vacances.

 

Et vais pouvoir y aller toute seule : lors de la prise de rendez-vous, la secrétaire m'avait répondu qu'il fallait absolument que je sois accompagnée, le retour (une heure de route) ne pouvant se faire par mes propres moyens.

Alors que, en réalité, j'ai dû faire le trajet seule au volant, aucune des personnes pressenties n'étant disponible (enfin plus exactement, mon mari, qui devait m'accompagner, a eu un contretemps à son travail qui l'a tellement retardé qu'il m'a rejoint une fois l'opération terminée).

 

Celle-ci est d'ailleurs totalement indolore et nettement moins traumatisante, visuellement parlant qu'un examen à la lampe à fente : je n'ai pas eu la moindre migraine dûe à l'éblouissemnt.

 

Le protocole est sensiblement le même que lors d'un exament traditionnel, si ce n'est que l'ophtalmologiste "envoie" des spots de lumière laser.

Mon ressenti : une impression d'échauffement et un fort picotement des yeux m'amenant à ne plus les laisser ouverts naturellement et à pleurer comme une madeleine.

Et c'est en me tenant les paupières ouvertes avec ses doigts qu'il a terminé : environ 5 minutes de patience et c'était fini.

 

Par contre j'en suis sortie en pleurs et le cerveau passablement désorienté (je ne trouvais plus le nom de mon médecin traitant, c'est dire !).

Et j'ai apprécié la présence de chertettendre avec lequel nous sommes allés prendre une consommation, le temps que je reprenne mes esprits (ma démarche était fortement défaillante) et que ma vision (dilatée au niveau de l'oeil) redevienne pratiquement normale avant de repartir sagement au volant de ma voiture derrière lui qui ouvrait la voie.

 

Maintenant, je n'ai plus qu'à instiller dans mon oeil traité 2 collyres plusieurs fois par jour dans l'oeil (l'un pour éviter une inflammation et l'autre pour abaisser la tension intraoculaire et éviter un glaucome post traumatique).

 

Bref, opération réussie à 100%.

 

Ne me restent plus que quelques mouches noires qui sont déjà beaucoup moins nombreuses (le premier soir, je recherchais la vilaine bête que j'avais vu tomber dans mon assiette ou passer à côté de moi).

 

Donc, si vous devez subir ce genre de traitement, n'hésitez surtout pas, et ne faites pas comme moi qui, faute d'informations a stressé comme une bête !

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 09:21

Aujourd'hui, je vais subir une petite intervention oculaire effectuée à l'aide d'un laser yag.

 

Opérée d'une double cataracte il y a près de 2 ans, voici que je re-subissais les mêmes symptômes du côté de l'oeil droit : vision de plus en plus trouble avec impossibilité d'accomodation.

 

Pire, elle est assortie cette fois de maux de tête dûs au déséquilibre entre mes deux yeux, celui voyant correctement "forcant" et prenant le desssus sur l'autre (que je ferme fréquemment, l'impression de turbidité devenant plus que génante).

 

Quoi qu'il en soit, l'ophtalmologiste consulté la semaine dernière m'a annoncé que l'implant du cristallin "se salissait comme un verre de lunettes et qu'avec 5 minutes de laser, tout rentrerait dans l'ordre".

 

En réalité, il semblerait que ce soit une cataracte secondaire (présente dans 30% des cas opérés) et que je doive subir une capsulotomie.

 

Voici ce que donne mon oeil :

 

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Photographie par lampe à fente d'une opacification capsulaire postérieure, visible quelques mois après l'implantation d'une lentille intraoculaire dans l'œil, visible sur la rétroillumination.

Reproduction d'une photographie de Rakesh Ahuja, MD, trouvée sur Wikipédia.

 

J'en aurais pleuré de soulagement : je me voyais déjà repasser sur le billard et subir une nouvelle opération (bénigne et non douloureuse, mais quand même peu agréable).

 

Ceci dit, je m'attends à une migraine carabinée suite à l'éblouissement dû au laser : déjà que la lumière utilisée pour l'examen du fond de l'oeil me crée des maux de tête persistant une à deux journées...

 

Mais j'attends avec impatience de recouvrir ma vue : une pile de magazines s'amoncelle en attente de lecture depuis quelques mois (déjà ?) : à l'époque je mettais sur le compte de la fatigue et de la lumière d'hiver (et de notre mauvais éclairage) mes difficultés de lecture.

 

Heureusement, il m'est encore possible de lire des livres, mieux imprimés et donc plus lisibles pour moi actuellement.

 

Mais je vais me rattraper !

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