illustration trouvée sur Flickr
Aujourd'hui, le temps est gris, venteux et humide
L'hiver s'annonce, précédé de nuages noirs entrecoupés de rayons de soleil timides
Le souffle du vent fait virevolter les feuilles qui tombent par paquets et s'amoncellent sur la route
Attention ! Un freinage intempestif peut vite vous faire basculer dans le décor
Ce verglas d'automne n'est pas moins redoutable que celui de l'hiver
Après le combat contre les intempéries
Il fait bon se pelotonner au coin du feu
Une tasse de chocolat chaud et crémeux entre les mains
Son arôme riche réchauffe autant que son sirupeux mélange
Nourriture pour les sens, le corps et l'âme
Plaisir de l'automne
Le chocolat chaud est une boisson d'autant plus exceptionnelle pour moi que j'en bois peu souvent, n'étant pas spécialement attirée par les saveurs sucrées.
Par contre, je l'apprécie lorsque je suis transie et en manque de calories.
Dans ce cas, il faut qu'il soit comme mon homme : fort, chaud, sucré et réconfortant.
Foin des préparations cacaotées du commerce : leur goût trop léger ne me convient nullement.
Je l'aime fait avec du chocolat noir, amer, allongé au lait, parfumé à la cannelle et très chargé en sucre : un vrai plat d'hiver !
Ainsi, samedi dernier, après une balade en moto qui nous as laissés trempés, Cheretendre et moi, j'en aurais dégusté avec un grand plaisir.
Nous avions oublié que, si la moto nous protége de la pluie, elle ne nous empêche pas d'avoir le fondement trempé par l'eau qui s'égoutte de nos blousons...
Une erreur que nous ne refairons certes pas !
Nous étant arrêtés dans un bar, il était hors de question pour moi d'y commander un chocolat : je sais trop comment ils sont faits, le lait étant chauffé à la vapeur par une buse souvent nettoyée plus ou moins sommairement.. quand elle l'est entre deux préparations.
Je suis donc restée avec cette envie dans mon coeur, l'ayant troquée contre une grande tasse d'infusion là ausssi très sucrée.
Etant enfant, mon père me faisait parfois un chocolat chaud "à l'ancienne" : il faisait fondre dans un peu de lait (frais bouilli) des carrés de chocolat noir Meunier, puis lorsqu'ils étaient mous, y rajoutait le reste du lait, en battant le mélange et en le portant à la bonne température.
Plus que le goût (j'ai horreur de cette marque de chocolat fort et amer), c'est toute l'attention et l'amour paternels qui m'étaient ainsi tranfusés dans le bol.
Dernièrement, en lisant un livre américain (Mercy Thompson de Patricia Briggs), j'ai découvert cette variante : dans sa tasse de chocolat, l'héroïne fait fondre quelques marshmallows.
Je dois avouer que j'ai hâte de la tester : la force du chocolat mariée à l'onctuosité de la guimauve me fait saliver à l'avance !
Une recette de saison à essayer en ce moment !
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