Eh oui, la première ingestion de ma "pilule du bonheur" m'a déjà fait du bien, et je me retrouve enfin telle que je suis, plus sereine, vivante... normale, quoi.
Et sans pour autant me sentit trankée, shootée, étouffée par une couverture chimique ou endormie, nageant dans un océan de ouate grise.
En fait, la molécule active de ce médicament est le citalopram, un inhibiteur de la recapture de la sérotonine.
Découvert il y a plus de 20 ans, il agit directement au niveau des synapses du cerveau pour empêcher la baisse du niveau de sérononine dans celles-ci.
La sérotonine est un neurotransmetteur ayant le double rôle d'hormone locale et de neuromédiateur du système nerveux central et joue un rôle important dans les changements d’état émotionnel.
Et mon taux de sérotonine remontant, mon moral fait la même chose, ce qui me rend moins sensible au stress et autres "agressions" extérieures. Et me donne (enfin !) envie de bouger au lieu de pleurer et me renfermer sur moi et ma douleur.
Ainsi donc, les sources d'une dépression peuvent n'être que physiologiques, et non forcément psychiques, contrairement à ce qui était couramment pensé une époque.
Quoique le stress induise une baisse de sérotonine, qui induit... et c'est le serpent qui se mord la queue, spirale infernale conduisant à la dépression.
Il paraît que cette molécule est connue, fiable, sans les effets secondaire des benzodiazepines (lexomil,, qui sont des psychotropes anxyolitiques : impression d'êetre assommée, interactions avec l'alcool, dépendance.
par contre, il est vrai que je me retrouve avec une sensation légèrement nauséeuse et un goût amer et douceatre dans la bouche.
Mais c'est peu payé au regard de ma situation précédente !
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