Ca y est, le verdict est tombé...
Car essayer d'aider quelqu'un en dépression depuis plusieurs mois est usant.
Car je n'en peux plus.
Car je navigue entre état heureux (tout va bien aujourd'hui) et plongée abyssale dès qu'un mot ou une phrase un peu vive plonge l'autre dans les abimes du souvenir n'est plus envisageable.
Quand la relation de couple ne tient plus qu'au fil de l'amour, effiloché par la réaction épidermique de l'un ou l'autre, initiée tous les passifs dûs au passé...
Je jette l'éponge.
Je pensais être forte, mais moins que voilà quelques dizaines d'années.
Et je me rends compte que c'est, ou demander de l'aide à mon médecin, ou aller droit dans le mur.
Et je préfère encore une aide chimique à participer à détruire mon couple.
Je viens de me remettre à fumer.
Et j'attends avec impatience ma petite pilule du bonheur.
Pour recommencer à vivre.
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