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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 08:36
Cette phrase, très connue, est un peu le leitmotiv de la sématique générale, discipline créée par   Alfred Korzybski  scientifique hongrois.

La légende veut qu'il ait découvert ce postulat lors de la première guerre mondiale, en découvrant une force armée hostile (évidemment non indiquée sur la carte) occupant l'endroit où il devait se rendre avec son armée (qui fut massacrée).

Ainsi, il posa que notre représentation théorique, filtrée par nos sens n'avait rien à voir avec la "vraie" réalité.

Cette discipline est d'ailleurs à l'origine de la P.N.L. et de la gestalt, utilisées couramment maintenant en communication .
Car celle-ci s'adresse au conscient et à l'inconscient et permet de nous manipuler par des techniques quantifiées et précises, en générant des sentiments bien précis.


Un exemple célèbre en témoigne : il s'agissait d'un film présenté à un panel de spectateurs.

Dans celui-ci, l'on voyait une vieille dame, chargée de ses courses, marcher tranquillement sur le trottoir.
Un jeune homme, mal rasé et habillé de cuir noir surgit en courant, la bouscule et la fait tomber violemment en la projetant sur le trottoir.
Fin du film.

Réactions des spectateurs : le jeune est un loubard qui agresse la mamie.

Le film reprend, et l'on voit un pot de fleurs s'écraser précisemment à l'endroit précedemment occupé par celle-ci.

Nouvelle réaction des spectateurs : le jeune est un héros.

Ainsi, dans le premier cas, en sus de son action "agressive", l'acteur a été jugé sur sa mine (mal rasé) et sa tenue (blouson de cuir) et une étiquette lui a été attribuée : loubard, délinquant.

Au second arrêt du film, nul ne s'est attardé à sa mise, seulement sur ce qui aurait pu arriver et ce qui a été évité par son action.


Voilà un exemple simple de manipulation.

Et j'y pensais quand j'écrivais mon billet d'hier : parfait exemple pratique, et cas d'école.

Je m'intéresse à la sémantique générale depuis longtemps, exactement depuis les années 1970, quand j'ai découvert  Le monde des à de Van Vogt, l'un de ces premiers auteur de science-fiction qui ouvrit la voie en osant montrer tous les futurs possibles qui nous attendent.
Certes, son écriture (et son propos) ont vieilli, mais l'essentiel reste là : oser une vision "autre" de notre futur.

Et pour en revenir à la sémantique générale,  elle pose que la représentation que nous nous faisons du monde est  limitée par nos sens.

Nos sens physiques, mais aussi les limitations que nous avons, ou nous imposons, nos préjugés, noter vécu, nos peurs, angoisses et autres ombres.

Ainsi revenons-nous vers le monde-illusion que nous créons et dans lequel nous baignons...

Tout se rejoint et tout se connecte.

Rien n'est hasard.

Et le Verbe est pouvoir.




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