7 mai 2008
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Ma personnalité est "moi" et pourtant elle est indépendante de moi, de ma lumière, du centre de mon être.
Elle est le fruit de mes expériences, aggrégat d'émotions et de réactions réflexes érigées -en leur temps- pour "me" sauvegarder.
Un exemple : à force de me faire attraper par mes parents parce que j'avais quelques minutes de retard (et qu'ils avaient eu peur pour moi) dues à une chose futile (bavardage, flanerie ou quelque chose d'aussi grave), j'ai érigé en réflexe une réaction de mensonge (j'ai été retardée par.... quelque chose que je ne pouvais en aucun cas contrôler).
Et même maintenant que je suis adulte et responsable de mes actes (dans la mesure où je les assume pleinement) il m'arrive encore d'avoir ce sentiment de panique parce que j'ai bavardé quelques dizaines de minutes avec mes collègues ou fait autre chose d'aussi inconsidéré et qui retarde mon retour d'autant.
Et inconsciemment, sur la figure de mon mari (qui s'en fiche royalement) vient se superposer celle du Père, autoritaire et reprochant (tel un Zeus me menaçant de sa foudre), et me monte une angoisse irrépressible, proche de la peur panique : JE SUIS EN RETARD !
Quelle idiotie, n'est-ce pas ?
Pourtant je transpire et angoisse.
Et mon premier réflexe (vite refoulé) est de me trouver une excuse, ou de cacher ce retard honteux.
Le résultat : si mon mari me voit, il me fera automatiquement une remarque sur mon retard, puisque je la craignais et l'attendais.
Je l'ai donc créée...
Et toutes nos émotions procédent du même phénomène.
Je sais, je sais, c'est un concept assez difficile à appréhender, sauf si vous êtes prêt à l'entendre, comme je l'étais.
Ainsi, si vous en avez assez des répétitions des mêmes schémas dans votre vie et commencez à vous posere la question "pourquoi est-ce que [ça] m'arrive toujours ?"; vous serez (peut-être) prêts à l'entendre.
Dit comme ça, cel principe semble relever de la secte, du lessivage de pensée, mais je l'ai quelque part "reconnu" comme juste au fond de moi, accueilli et accepté.
Par contre, par moments, je me demande si je ne nage pas en totale irréalité.
Je suis incapable d'en parler à mes proches par... pudeur ? honte ? peur de passer pour une folle ?
Tout cela à la fois : ça va trop vite...
Quand je ressors d'une conversation avec GI, maintenant, c'est le blanc.
Total.
Impossible de me rappeler quoi que ce soit.
Sur le coup, je comprends et accepte ses dires, les trouve justes.
Mais les oublie aussitôt.
Et cela me fait a posteriori peur, ou plutôt me déstabilise totalement, de ne plus avoir ce contrôle sur ma mémoire, ma pensée et ma vie.
C'est pourtant une réaction normale, ma personnalité a peur.
Peur de se séparer de ces éléments constituants, peur du vide ...
Donc, elle fait disparaître par un tour de passe-passe ces éléments menaçants pour elle.
Mais mon corps a cependant reconnu, absorbé et bu ses paroles, et sait quoi en faire, lui.
Donc maintenant je prends des notes.
Des pages de notes.
Et je rassure ma personnalité : non, je ne te laisserai pas tomber, je continuerai à te chérir.
Je te libère de quelques traits qui me font souffrir mais les remplace par la lumière.
Je te -me-nettoye de toutes ces scories accumulées au fil des ans, des expériences.
Tu ne crains rien.
N'aie plus peur.
Je t'aime.
Puisque je m'aime.
Moi, le début et la fin de mon univers.
De tout l'Univers.
Elle est le fruit de mes expériences, aggrégat d'émotions et de réactions réflexes érigées -en leur temps- pour "me" sauvegarder.
Un exemple : à force de me faire attraper par mes parents parce que j'avais quelques minutes de retard (et qu'ils avaient eu peur pour moi) dues à une chose futile (bavardage, flanerie ou quelque chose d'aussi grave), j'ai érigé en réflexe une réaction de mensonge (j'ai été retardée par.... quelque chose que je ne pouvais en aucun cas contrôler).
Et même maintenant que je suis adulte et responsable de mes actes (dans la mesure où je les assume pleinement) il m'arrive encore d'avoir ce sentiment de panique parce que j'ai bavardé quelques dizaines de minutes avec mes collègues ou fait autre chose d'aussi inconsidéré et qui retarde mon retour d'autant.
Et inconsciemment, sur la figure de mon mari (qui s'en fiche royalement) vient se superposer celle du Père, autoritaire et reprochant (tel un Zeus me menaçant de sa foudre), et me monte une angoisse irrépressible, proche de la peur panique : JE SUIS EN RETARD !
Quelle idiotie, n'est-ce pas ?
Pourtant je transpire et angoisse.
Et mon premier réflexe (vite refoulé) est de me trouver une excuse, ou de cacher ce retard honteux.
Le résultat : si mon mari me voit, il me fera automatiquement une remarque sur mon retard, puisque je la craignais et l'attendais.
Je l'ai donc créée...
Et toutes nos émotions procédent du même phénomène.
Je sais, je sais, c'est un concept assez difficile à appréhender, sauf si vous êtes prêt à l'entendre, comme je l'étais.
Ainsi, si vous en avez assez des répétitions des mêmes schémas dans votre vie et commencez à vous posere la question "pourquoi est-ce que [ça] m'arrive toujours ?"; vous serez (peut-être) prêts à l'entendre.
Dit comme ça, cel principe semble relever de la secte, du lessivage de pensée, mais je l'ai quelque part "reconnu" comme juste au fond de moi, accueilli et accepté.
Par contre, par moments, je me demande si je ne nage pas en totale irréalité.
Je suis incapable d'en parler à mes proches par... pudeur ? honte ? peur de passer pour une folle ?
Tout cela à la fois : ça va trop vite...
Quand je ressors d'une conversation avec GI, maintenant, c'est le blanc.
Total.
Impossible de me rappeler quoi que ce soit.
Sur le coup, je comprends et accepte ses dires, les trouve justes.
Mais les oublie aussitôt.
Et cela me fait a posteriori peur, ou plutôt me déstabilise totalement, de ne plus avoir ce contrôle sur ma mémoire, ma pensée et ma vie.
C'est pourtant une réaction normale, ma personnalité a peur.
Peur de se séparer de ces éléments constituants, peur du vide ...
Donc, elle fait disparaître par un tour de passe-passe ces éléments menaçants pour elle.
Mais mon corps a cependant reconnu, absorbé et bu ses paroles, et sait quoi en faire, lui.
Donc maintenant je prends des notes.
Des pages de notes.
Et je rassure ma personnalité : non, je ne te laisserai pas tomber, je continuerai à te chérir.
Je te libère de quelques traits qui me font souffrir mais les remplace par la lumière.
Je te -me-nettoye de toutes ces scories accumulées au fil des ans, des expériences.
Tu ne crains rien.
N'aie plus peur.
Je t'aime.
Puisque je m'aime.
Moi, le début et la fin de mon univers.
De tout l'Univers.