13 août 2008
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11:26
Vous allez me dire que je ne suis pas contente de mon sort, que je devrais être heureuse, voire sauter de joie à l'idée de l'immmmensiiiiiiiité de mes vacances.
Non, je ne veux pas ici relancer la polémique concernant les fonctionnaires de l'Education nationale et leurs vacances.
Cela est un autre problème.
Certes, je suis en vacances depuis presque un mois maintenant, et il me reste une dizaine de jours devant moi, encore.
Et loin d'en être heureuse j'en suis lassée, je déprime.
Car, une fois passé le temps de la récupération (eh oui, moi aussi, j'en avais besoin, quoi que vous en pensiez), vient le temps de l'ennui.
"Quoi !" me direz-vous (à l'instar de belle-maman), "mais une femme n'a pas le temps de s'ennuyer à la maison avec tout ce qu'il y a à faire ! ".
Peut-être.
Mais je ne suis pas de ces femmes dont le seul but dans la vie est de présenter belle figure et belle maison, et dont la seule ambition est d'avoir une maison briquée, nette, voire aseptisée.
J'ai connu cela avec mes parents : une maison sans âme et sans désordre, où existaient des pièces fermées "pour ne pas salir".
Ma maison, bien que je l'aime et la désire propre, je ne peux la vivre qu'en désordre, toujours en bordel, signe de la vie dont elle est remplie.
Je sais que je devrais y faire quelque chose, mais je ne trouve pas le temps, ou l'énergie, ou encore mieux la volonté de m'y mettre.
Et j'erre comme une âme en peine, faisant durer le temps, l'étirant au maximum pour le perdre en des tâches futiles.
Et je me sens d'autant plus coupable qu'à coté de moi, mon homme travaille jusqu'à s'épuiser, aspiré par le tourbillon d'un travail de folie.
Je me sens fatiguée, moi qui ne fait rien, et n'ose lui parler de mes tourments, à lui qui rêverait de quelques jours de vacances.
Je ne connaîs pas ma chance, qui est mon tourment.
Je suis lasse de ces moments de solitude, dans cette maison.
Je rêve de sortir (autrement qu'en courses ou shopping futile), d'échanges, d'éclats de rire, de pique-nique et d'apéros.
Mes amies, quoiqu'en vacances, ont leur propre emploi du temps avec leur conjoint ou leur famille.
Et je me retrouve face à ma solitude.
Certes, j'aime être seule et -normalement- n'en souffre pas.
Mais là, je suis face à la vacuité de mon existence.
Peut-être (et même certainement) exagéré-je, en ce moment de déprime.
Mais que ne donnerais-je pour une sortie avec mon amoureux ou mieux, un week-end (je n'ose même pas penser à quelques jours)...
Ceci dit, le fait de ne pas être "partie" y est certainement pour beaucoup : je n'ai pas eu de break, juste une continuité du quotidien, comme un week-end prolongé, sans plus de joies (hormis la lecture, dont j'use et abuse) que d'habitude.
Car je me suis aperçue que le fait de changer d'air est salutaire : je suis aussi excitée à l'idée de partir "ailleurs" qu'à celle de revenir à la maison.
Et me retrouve pleine d'une énergie renouvelée.
Au retour, je redécouvre ma maison, la vois d'un autre oeil, avec tout ce qu'il y a à faire pour l'améliorer... et l'énergie pour ce faire.
Alors qu'en ce moment je m'enlise dans la vie de tous les jours, morne, sans reliefs ni buts.
Je ne peux rien y faire : je ne suis pas une femme d'intérieur, et ne l'ai jamais été.
Mon énergie se renouvelle dans les rencontres, les découvertes, les apprentissages.
Pas dans le ménage.
Aussi je dis vivement la rembauche !
Et comme le disent si "gentiment" mes proches : enfin pourrai-je me reposer (:o((.
Non, je ne veux pas ici relancer la polémique concernant les fonctionnaires de l'Education nationale et leurs vacances.
Cela est un autre problème.
Certes, je suis en vacances depuis presque un mois maintenant, et il me reste une dizaine de jours devant moi, encore.
Et loin d'en être heureuse j'en suis lassée, je déprime.
Car, une fois passé le temps de la récupération (eh oui, moi aussi, j'en avais besoin, quoi que vous en pensiez), vient le temps de l'ennui.
"Quoi !" me direz-vous (à l'instar de belle-maman), "mais une femme n'a pas le temps de s'ennuyer à la maison avec tout ce qu'il y a à faire ! ".
Peut-être.
Mais je ne suis pas de ces femmes dont le seul but dans la vie est de présenter belle figure et belle maison, et dont la seule ambition est d'avoir une maison briquée, nette, voire aseptisée.
J'ai connu cela avec mes parents : une maison sans âme et sans désordre, où existaient des pièces fermées "pour ne pas salir".
Ma maison, bien que je l'aime et la désire propre, je ne peux la vivre qu'en désordre, toujours en bordel, signe de la vie dont elle est remplie.
Je sais que je devrais y faire quelque chose, mais je ne trouve pas le temps, ou l'énergie, ou encore mieux la volonté de m'y mettre.
Et j'erre comme une âme en peine, faisant durer le temps, l'étirant au maximum pour le perdre en des tâches futiles.
Et je me sens d'autant plus coupable qu'à coté de moi, mon homme travaille jusqu'à s'épuiser, aspiré par le tourbillon d'un travail de folie.
Je me sens fatiguée, moi qui ne fait rien, et n'ose lui parler de mes tourments, à lui qui rêverait de quelques jours de vacances.
Je ne connaîs pas ma chance, qui est mon tourment.
Je suis lasse de ces moments de solitude, dans cette maison.
Je rêve de sortir (autrement qu'en courses ou shopping futile), d'échanges, d'éclats de rire, de pique-nique et d'apéros.
Mes amies, quoiqu'en vacances, ont leur propre emploi du temps avec leur conjoint ou leur famille.
Et je me retrouve face à ma solitude.
Certes, j'aime être seule et -normalement- n'en souffre pas.
Mais là, je suis face à la vacuité de mon existence.
Peut-être (et même certainement) exagéré-je, en ce moment de déprime.
Mais que ne donnerais-je pour une sortie avec mon amoureux ou mieux, un week-end (je n'ose même pas penser à quelques jours)...
Ceci dit, le fait de ne pas être "partie" y est certainement pour beaucoup : je n'ai pas eu de break, juste une continuité du quotidien, comme un week-end prolongé, sans plus de joies (hormis la lecture, dont j'use et abuse) que d'habitude.
Car je me suis aperçue que le fait de changer d'air est salutaire : je suis aussi excitée à l'idée de partir "ailleurs" qu'à celle de revenir à la maison.
Et me retrouve pleine d'une énergie renouvelée.
Au retour, je redécouvre ma maison, la vois d'un autre oeil, avec tout ce qu'il y a à faire pour l'améliorer... et l'énergie pour ce faire.
Alors qu'en ce moment je m'enlise dans la vie de tous les jours, morne, sans reliefs ni buts.
Je ne peux rien y faire : je ne suis pas une femme d'intérieur, et ne l'ai jamais été.
Mon énergie se renouvelle dans les rencontres, les découvertes, les apprentissages.
Pas dans le ménage.
Aussi je dis vivement la rembauche !
Et comme le disent si "gentiment" mes proches : enfin pourrai-je me reposer (:o((.
Published by Cybione
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La vie quotidienne est un long fleuve pas toujours
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