La chienne de Pavlov

Tel pourrait être mon surnom : il m'est impossible inconcevable de m'endormir sans une petite lecture qui, en ces temps de vacances peut devenir grande au point d'amputer une bonne partie de ma nuit.

Surtout lorsque je tombe sur la perle rare : drôle, intéressant, palpitant ou juste en résonance.

Mais en ce moment de canicule, c'est tout un poème : cherettendre se couche très tôt (devant se réveiller entre 2 et 4 heures du matin pour aller embaucher), beaucoup plus tôt que moi, qui ne désire pas me coucher avec les poules.

De plus, je crains, que dis-je, j'attire les bestioles hématophages à ailes (et  même sans ailes, d'ailleurs) qui me vouent un amour démesuré... et intéressé : il n'est pas rare que je retrouve le matin des traces... urticantes de leur étreinte de vampire.

Donc, avant d'allumer ma loupiote préférée, opération fermeture des fenêtres,  branchement du bazar anti-bestioles dans la prise, vaporisation de mousti... quelque chose.. et enroulement dans le drap, aucas-où.

Alors qu'à mon coté, mon conjoint dort comme un bébé sans ce soucier un tant soit peu des moustiques qui ne le réveillent, ni ne tiennent compte de lui.
Y'a pas de justice !

Et que ne ferais-je au nom de ma compulsion à lire !

Qui, je dois l'avouer, n'est qu'une excuse pour passer des heures à dévorer des histoires palpitantes.
Quelquefois de vampires.
Mais jamais d'insectes.
La réalité me suffit.