est un livre que je ne recommande à personne, à moins d'aimer les romans longs (plus de 800 pages), lents (que dis-je, c'est encore pire que lent : il y a un semblant d'action environ toutes les... 200 pages) et se passant dans une angleterre victorienne.
Ouf ! Je l'ai enfin terminé !
Je me réjouissais à l'idée de la sortie de ce livre en édition de poche, et l'ai aussitôt acheté, car il me semblait intéressant (histoire de magiciens au XIXème siècle) et était particulièrement encensé par la critique.
Au final, j'ai eu l'impression de lire l'un de ces livres écrit avant tout pour le plaisir de l'auteur.
Il est ennuyeux et barbant, et j'ai eu un mal fou à y revenir : j'osais espérer qu'un rebondissement interviendrait, hélas, je suis toujours sur ma faim.
Certes, il est bien écrit : il me fait penser justement à cette littérature du XIXème siècle, par ses tournures, ses descriptions (de gentlemen anglais, par exemple).
Mais c'est cette prose qui justement le dessert : c'est le seul intérête du livre, à mon avis.
D'inspiration steampunk, l'intrigue se passe dans une angleterre parrallèle, où un magicien, accompagné de son élève font revivre la magie pour lutter contre Napoléon.
Ils feront réapparaître le roi des fées (humain ravi par elles il y a des siècles et devenu malfaisant), puis se combattront tous deux dans la seconde partie du roman sur l'usage à faire de la magie.
Voilà...
Et pour me remettre de ce pavé uchronique, je relis ma bible : Dune.