6 mars 2008
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12:36
Je rigole... jaune en voyant le combat (car tel est bien le mot) plus ou moins larvé auquel se livrent les candidats aux élections municipales.
Certains se réclament d'un parti, et doutent de la franchise de leur adversaire s'il se dit sans étiquette politique : franchement, quel intêret de voter Ségo ou Sarko ?
L'enjeu ici n'est pas de "gouverner" droite ou gauche (ou milieu, ou rien...) mais bien de savoir gérer sa commune au mieux.
Alors, par pitié, arrêtons ces querelles imbéciles et improductives !
Je préfère voter pour un bon gestionnaire, quel que soit son parti, plutôt que pour un maire qui décide de projets mégalomanes et inutiles.
Prenons notre petite ville, administrée depuis plus de 30 ans par le même groupe d'élus et dont le maire était également le président de la communauté de communes ainsi que le détenteur d'autres mandats : le social a toujours été sa priorité.
Résultat : beaucoup de logements sociaux, pléthore d'associations... mais presque aucune industrie (les demandes étaient refoulées) et un commerce en centre ville qui se meurt.
Pensez-donc, entre notre petite ville de 3.000 habitants (maintenant) et sa voisine de 1.500 âmes, nous avons 2 grandes surfaces d'alimentation (de plus de 1.000 m2), 3 hard-discounters, 1 grande surface d'équipement automobile et 2 de bricolage : ce doit être l'un des plus fort taux de grandes surfaces par habitant en France, elle-même détentrice du record en la matière... dans le monde.
Et un "pac d'activités économique" est en train de se réaliser, prévoyant d'autres implantations du même type...
Dans ces conditions, il est évident que le petit commerce de centre ville a souffert, d'autant plus que les plans de restructuration du centre ville - effectués il y a quelques année en même temps que l'ouverture de nouvelles grandes surfaces - ont empêché les chalands de venir y stationner pendant plusieurs mois, les poussant gentiment vers les nouveaux implantés.
Alors, quand je lis dans la profession de foi de l'un des candidats que la chute du petit commerce est dûe aux phénomènes de société, à la mobilité et aux changements de réflexes d'achat des familles, je grince des dents.
Certes, ces phénomènes existent bel et bien et sont visibles partout en France, mais il n'était pas besoin de les accélérer.
La preuve : une commune voisine jumelle de la nôtre s'en sort très bien, car gérée par un maire dynamique... et plus jeune.
Car il faut bien avouer qu'une équipe d'élus dont plus des trois quarts sont à la retraite depuis plus ou moins longtemps (et plutôt plus que moins), est moins dynamique et moins ancrée dans la réalité économique si elle se contente de siéger à la mairie.
Certes, elle a bien géré le budget communal "en bon père de famille" et a aidé les plus démunis (dont certains en ont bien profité et en profitent toujours, mais c'est une autre histoire), mais se s'est peu occupé des autres citoyens.
Un exemple : la plupart de ces élus n'achète pratiquement rien dans les magasins locaux, sauf quelques trop rares exceptions.
S'ils ne montrent pas l'exemple, et ne font pas travailler leurs administrés, qui le fera ?
Vous me trouvez certainement intransigeante dans mes propos, mais cette hypocrisie enrobée de paroles melliflues me révolte.
De même que celle de tous ceux qui refusent de voter pour une liste n'émargeant pas à "leur" parti, quel qu'il soit.
Et préférant voter "politiquement correct" plutôt qu'"économiquement correct".
Ce qui ne les empêche pas de se plaindre.
Nos petites villes vont en crever.
Certains se réclament d'un parti, et doutent de la franchise de leur adversaire s'il se dit sans étiquette politique : franchement, quel intêret de voter Ségo ou Sarko ?
L'enjeu ici n'est pas de "gouverner" droite ou gauche (ou milieu, ou rien...) mais bien de savoir gérer sa commune au mieux.
Alors, par pitié, arrêtons ces querelles imbéciles et improductives !
Je préfère voter pour un bon gestionnaire, quel que soit son parti, plutôt que pour un maire qui décide de projets mégalomanes et inutiles.
Prenons notre petite ville, administrée depuis plus de 30 ans par le même groupe d'élus et dont le maire était également le président de la communauté de communes ainsi que le détenteur d'autres mandats : le social a toujours été sa priorité.
Résultat : beaucoup de logements sociaux, pléthore d'associations... mais presque aucune industrie (les demandes étaient refoulées) et un commerce en centre ville qui se meurt.
Pensez-donc, entre notre petite ville de 3.000 habitants (maintenant) et sa voisine de 1.500 âmes, nous avons 2 grandes surfaces d'alimentation (de plus de 1.000 m2), 3 hard-discounters, 1 grande surface d'équipement automobile et 2 de bricolage : ce doit être l'un des plus fort taux de grandes surfaces par habitant en France, elle-même détentrice du record en la matière... dans le monde.
Et un "pac d'activités économique" est en train de se réaliser, prévoyant d'autres implantations du même type...
Dans ces conditions, il est évident que le petit commerce de centre ville a souffert, d'autant plus que les plans de restructuration du centre ville - effectués il y a quelques année en même temps que l'ouverture de nouvelles grandes surfaces - ont empêché les chalands de venir y stationner pendant plusieurs mois, les poussant gentiment vers les nouveaux implantés.
Alors, quand je lis dans la profession de foi de l'un des candidats que la chute du petit commerce est dûe aux phénomènes de société, à la mobilité et aux changements de réflexes d'achat des familles, je grince des dents.
Certes, ces phénomènes existent bel et bien et sont visibles partout en France, mais il n'était pas besoin de les accélérer.
La preuve : une commune voisine jumelle de la nôtre s'en sort très bien, car gérée par un maire dynamique... et plus jeune.
Car il faut bien avouer qu'une équipe d'élus dont plus des trois quarts sont à la retraite depuis plus ou moins longtemps (et plutôt plus que moins), est moins dynamique et moins ancrée dans la réalité économique si elle se contente de siéger à la mairie.
Certes, elle a bien géré le budget communal "en bon père de famille" et a aidé les plus démunis (dont certains en ont bien profité et en profitent toujours, mais c'est une autre histoire), mais se s'est peu occupé des autres citoyens.
Un exemple : la plupart de ces élus n'achète pratiquement rien dans les magasins locaux, sauf quelques trop rares exceptions.
S'ils ne montrent pas l'exemple, et ne font pas travailler leurs administrés, qui le fera ?
Vous me trouvez certainement intransigeante dans mes propos, mais cette hypocrisie enrobée de paroles melliflues me révolte.
De même que celle de tous ceux qui refusent de voter pour une liste n'émargeant pas à "leur" parti, quel qu'il soit.
Et préférant voter "politiquement correct" plutôt qu'"économiquement correct".
Ce qui ne les empêche pas de se plaindre.
Nos petites villes vont en crever.