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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 15:33

Samedi soir, j'ai bien avancé dans mon travail sur moi, avec l'aide de cherettendre qui m'a poussée dans mes derniers retranchements pour me faire avouer à moi-même la cause du mal-être, que je traîne depuis quelques mois.

Je le savais, mais n'avais pas conscience de la force avec laquelle ce désarroi me déstabilisait et me minait jusqu'au plus profond de mon être : j'ai honte de mon travail.

J'ai l'impression d'être une fonctionnaire planquée, qui n'a rien à foutre pendant ses journées.

Ouf ! Je l'ai dit !

Autant cette situation (non désirée) me mine, autant j'ai, en plus, honte de l'avouer et le dire autour de moi, face à des personnes ramant pour joindre les deux bouts, ou rêvant tout simplement de trouver un travail.

Je comprends tout à fait qu'elles n'acceptent pas cet état de fait, voire me conspuent pour mes présumées incompétence ou fainéantise.

Pourtant, Dieu sait que je désirerais avoir réellement un travail gratifiant à faire !

Ma fiche de poste détaille que je dois accueillir le public, répondre au téléphone, faire du secrétariat et ranger les publications et autres documentations à l'attention du public et des personnels.

En réalité, il m'arrive de passer des journées entières sans que je ne voie le moindre monde, ne doive répondre au  téléhone ni ne reçoive de courrier.

Je m'emmmmmmmmmmmeeerrrde !

J'en suis arrivée au point que, lorsque je reçois des documentations pour les collègues, je n'ai même plus envie de les ranger, sachant qu'elles ne serviront jamais à rien, et attendront sagement dans leur berceau d'être remplacées l'année suivante : internet est plus rapide, et tous les formateurs ont maintenant leur site, mis régulièrement à jour.
Sans parler que les écoles de Lille, Nice ou les universités canadiennes ne sont guère demandées dans notre région.
Ou plutôt, ceux qu'elles intéressent éventuellement sont suffisamment motivés (et équipés) pour entreprendre leurs recherches eux-mêmes.


Le pire est que je m'aperçois que, dans le domaine de l'orientation (dont j'ignorais tout), existent plusieurs structures parallèles qui se partagent le même public qui, lui-même, va de plus en plus pêcher ses informations sur la toile et par conséquent n'imagine même pas que nous puissions avoir un intêret quelconque :

 

- les Missions locales, dépendant des collectivités territoriales et destinées aux jeunes de 16 à 25 ans uniquement, et qui les orientent vers des formations et des emplois.

 

- les CIO (centres d'information et d'orientation), dépendant de l'Education nationale, qui (ré)orientent le public (principalement des scolaires, mais il est ouvert à tous) vers les formations qui lui conviennent.


- le Pôle emploi (anciennement ANPE), dépendant du ministère du travail, destinées aux demandeurs d'emploi et chargé de leur trouver là aussi emploi ou formations.

 

- sans parler des structures privées,quelquefois mandatées par les organismes ci-dessus pour faire leur travai en sous-traitance (bilans de compétences, dossiers de VAE-validation des acquis de l'expérience...).


Je conçois tout à fait (et suis totalement d'accord) que le gouvernement veuille réunir ces différentes instances qui, pour le même but, emploient 3 fois plus de personnel, ont pratiquement le même fonds documentaire et surtout, se renvoient les unes les autres le public, qui n'en demande pas tant.


Pour en revenir à mon poste, je suis arrivée là à la suite de la fermeture  de mon poste précédent, distribuant par là-même le travail que je faisais (à temps plein, et sans avoir le temps de m'ennuyer) entre mes deux collègues restants, tout en leur adjoignant en plus un travail supplémentaire.
Un comble !

Alors que la structure dans laquelle je travaille survit, avec de moins en moins de fréquentation...
J'ai appris par la suite que plusieurs de mes collègues d'autres villes étaient dans le même cas, certain(e)s n'hésitant pas à emmener du repassage (du repassage !) à faire pendant leurs heures de travail.
Celui que je remplace, parti en retraite, emmenait quant à lui des magazines ou des livres.
Je me contente, avec mauvaise conscience, de surfer sur le net ou de jouer, pendant de longues heures, au solitaire.

Je sais que c'est un scandale, que je suis payée à ne (presque) rien faire !
Et pour moi, qui fut élevée dans le culte du travail et qui a été, avec mon mari, à la tête d'entreprises, c'est d'autant plus difficile à vivre.

Les amis auxquels j'ose en parler me disent qu'au contraire je dois en profiter, en me disant que je n'ai pas demandé (mais qu'on me l'a imposé), et que je peux bien me reposer maintenant à mon tour.


Car il est vrai qu'ici je suis passée d'un extrème (par exemple : 2 temps complets réunis en un seul, sans aucune formation, ni aide, sur un précédent poste) à un autre.

Mais lequel est vraiment le plus fatiguant, usant, stressant ?
Je ne saurais, en toute conscience, départager ces deux situations.


Je le fais, mais avec une très mauvaise conscience, et je m'aperçois que j'ai de moins en moins d'estime de moi-même : je n'ai plus d'énergie ni de volonté, même à la maison, comme si je me renfermais sur moi-même et ma pseudo-fainéantise.
Je me sens comme engluée dans un vide abyssal : où vais-je errant ainsi ? Quel est l'intérêt de mon travail ?

J'ai fait une requète il y a quelques jours, pour enfin sortir de cette torpeur anesthésiante...
Peut-être est-ce le début d'une réponse, cet aveu public enfin consenti ?

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 00:00
Suite à mon article précédent, j'ai voulu retrouver les mots qui m'ont touchée concernant les religions et ce que l'auteur appelle Dieu, mais qui pourrait aussi bien être nommé le grand architecte, la conscience ultime ou ce que vous voulez.

J'espère qu'ils éclaireront un peu mes propos.

"Chaque pensée humaine et chaque action humaine est fondée, [à son niveau le plus profond] soit sur l'amour, soit sur la peur.
En réalité, il n'y a pas d'autre motivation et toutes les autres idées sont dérivées de ces deux-là.
[...]
L'amour parraine la peur qui parraine l'amour qui parraine la peur...
[...]

... Et la raison s'en trouve dans le premier mensonge [...] : que Dieu t'accepte de façon conditionnelle
 [...]

D'où t'es venue [cette idée] ?
Des seuls gens que tu as cru à propos de tout : de ta mère et de ton père [les dieux de ton univers]
[...]
Ce sont les gens qui t'aiment le plus. Pourquoi te mentiraient-ils ?
Mais ne t'ont-ils pas dit que tu étais trop ceci et pas suffisamment celà ?
[...]

Ce sont tes parents qui t'ont enseigné que l'amour était conditionnel (tu as souvent éprouvé leurs conditions) et c'est cette expérience [...] avec laquelle tu viens vers moi.
A partir de cette expérience, tu tires tes conclusions à mon égard.
Dans ce cadre de pensée tu exprimes ta vérité.
"Dieu est un dieu aimant [...] mais si tu déroges à ses commandements, il te punira d'un bannissement perpétuel et d'une damnation perpétuelle"
[...]
Tu as projeté sur Dieu le rôle de "parent" : tu as donc abouti à un Dieu qui récompense ou punit, à partir de ses sentiments à propos de ce que tu as fait. Mais c'est une version, simpliste de Dieu, fondée sur ta mythologie.
[...]

[tu as ainsi créé] à propos de Dieu, tout un système de pensée fondé sur l'expérience humaine plutôt que sur des volontés spirituelles

[...]
C'est une réalité fondée sur la peur, enracinée sans l'idée d'un Dieu terrible et vengeur.
Sa pensée racine est fausse, mais nier cette pensée, ce serait perturber toute ta théologie
[...]"*

Je reconnais que ces paroles sont très mystiques, entre philosophie et théologie et qu'elles peuvent paraître ridicules ou absconces à ceux qui n'ont pas les mêmes croyances ou le même schéma de pensée que moi.

Et encore, là, l'auteur ne parle que de l'idée personnelle que chacun se fait de Dieu, et non de ce que certains hommes en ont fait pour asseoir leur soif de pouvoir et de puissance !
Il n'y a qu'à voir avec quelle opiniâtreté ils se cramponnent à leur pouvoir (spirituel et/ou temporel) sur leurs ouailles pour comprendre toute l'avidité qui les consume !

C'est cette dichotomie entre leur parole et leurs actions qui m'ont fait me pencher sur ma foi, ma religion puis la religion en général.
Pour m'apercevoir qu'il était rare (en connaissez-vous parmi les religions officielles ?) de trouver des dogmes ne prêchant QUE l'amour, et n'ayant aucune connotation intéressée sous-jacente.

Ceci dit, je ne conteste pas l'honnèteté foncière de la majorité des croyants de toute obédience, voire de la plupart de leurs dirigeants religieux.
Mais je persiste à penser qu'ils sont victimes de manipulation car privés de leur libre arbitre par, justement, les dogmes de leur religion qui leur dicte leurs actions.


*J'ai enlevé toutes les majuscules (se rapportant à Dieu) qui rendaient le texte plus difficile à lire.

Je ne peux que conseiller à tous ceux intéressés par ces paroles et qui voudraient en savoir plus de lire cet ouvrage.

Conversations avec Dieu
"Un dialogue hors du commun"
Tome 1




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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 07:03


Domamido vient de m'envoyer cette "chaîne d'amitié".

Je dois avouer que l'une comme l'autre (et encore moins elle que moi) n'aimons guère ce type de pourriels courriéls, mais celui-ci vaut quand même que l'on s'y attarde de par son contenu plein de bon sens.

Je vous laisse méditer ces propos :

  • Il y a au moins 5 personnes dans ce monde qui t'aiment au point de mourir pour toi.
  • Il y a au moins 15 personnes qui t'aiment d'une certaine manière.
  • La seule raison pour laquelle une personne te déteste, c'est parce qu'elle veut être comme toi.
  • Un sourire de toi apporte de la joie à quelqu'un même s'il ne t'aime pas.
  • Toutes les nuits, quelqu'un pense à toi avant d'aller se coucher.
  • Tu représentes le monde pour quelqu'un.
  • Si ce n'était pas pour toi, quelqu'un ne pourrait pas vivre.
  • Tu es Spécial(e) et Unique et quelqu'un dont tu ignores l'existence t'aime.
  • Quand tu fais la plus grosse bêtise, quelque chose de bien provient de celle-ci.
  • Quand tu penses que le monde te tourne le dos, regarde bien : c'est surtout toi qui tournes le dos au monde!!!! 
  • Quand tu penses que tu n'as pas de chance quand tu n'as pas ce que tu veux, tu ne l'auras probablement pas.
  • Si tu crois en toi, probablement, tôt ou tard, tu l'auras.
  • Souviens-toi toujours des compliments que tu reçois. Oublie les remarques méchantes.
  • Dis toujours aux gens ce que tu ressens à propos d'eux, tu te sentiras mieux quand ils le sauront.
  • Personne ne mérite tes larmes et tes pleurs, et celui qui le mérite vraiment ne te fera jamais pleurer.
  • Si tu as un meilleur ami, prends le temps de lui dire ce qu'il représente pour toi.
  • Ne quitte jamais la personne que tu aimes pour la personne qui te plaît car celui ou celle qui te plaît te quittera pour la personne qu'il ou qu'elle aime.
Si tu transmets ces pensées à tous les gens que tu apprécies, tu illumineras le jour de quelqu'un et peut-être changeras-tu sa perspective de la vie, pour le meilleur.

On dit que cela ne prend qu'une minute pour remarquer une personne spéciale, une heure pour l'apprécier, un jour pour l'aimer, mais qu'on a ensuite besoin de toute une vie pour oublier..



J'ai quand même retravaillé un peu le texte, supprimant quelques passages que je trouvais redondants ou inintéressants, comme souvent dans ce type de messages.



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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 16:12
Derrière ce titre qui peut rebuter, se trouve un ouvrage merveilleux écrit par Neale Donald Wasch, qui résume tout le chemin parcouru dans ma quète d'éveil entreprise depuis plus d'un an.



Loin de toute religion ou, encore pire, de tout dogme, ce livre ouvre tout un univers de spiritualité.

C'est mon guide qui, partant vers de nouveaux horizons, me l'a prété "en urgence" avant son départ : elle ressentait le besoin de me le faire lire car je ne l'avais pas acheté malgré ses conseils.

En effet,  n'étant plus dans le "vouloir" ou le "faire" mais dans le "lâcher-prise", j'avais fait une déclaration par laquelle, s'il était juste que je lise ce livre (ou d'autres par elle conseillés), qu'il vienne à moi, sans que je tente de le rechercher.

Par celà je voulais dire le croiser dans un rayon, par exemple...

Et là, elle a ressenti le besoin impérieux de me le faire lire... coïncidence...

Je reconnais qu'il faut être dans un certain état d'esprit pour pouvoir lire, ou encore mieux accepter cet ouvrage.
Certaines personnes ne peuvent l lire : elles ne comprennent pas ce qu'il y a d'écrit, tout simplement.
Les mots n'arrivent pas jusqu'au bout...

Pour d'autres, ce livre peut être terriblement déstabilisant, car il remet en perspective toutes nos croyances, toute notre vie, telle qu'on (les parents, les religions, la société...) nous a appris à la concevoir.

Il nous dés-apprend tout cela, pour nous mettre en face de notre MOI profond.
Et revient aux sources de toutes les religions, bien loin de tous les dogmes et autres interprétations humaines.

Bref, un livre dont in ne sort pas indemne.

En ce qui me concerne, il ne m'a rien apporté de nouveau (ou presque).
Seulement, était écrit là, noir sur blanc et de la manière laplus simple possible, le chemin de l'évail tel que je l'avais déjà vécu et parcouru.
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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 09:22


Mon précédent article sur le livre Nues tout simplement a fait dériver mes pensées, les emmenant bien loin de leur lieu initial.

Les notes que j'ai reçues m'ont amenées à réfléchir plus avant sur la nudité et surtout la notion d'intimité, voire de pudeur qui y sont rattachées.

Je ne remets évidemment pas en cause les règles de la société : même en n'y attachant que peu d'importance, je ne me baladerais pas nue en public : question de respect d'autrui.
L'homme étant un animal social, il a fallu des règles pour définir où commence (et s'arrète) la liberté individuelle pour éviter toutes frictions.


A vrai dire, comme je l'écrivais, qu'est-ce réellement pour nous, femmes, l'acte d'être nues ?


D'autant plus que nous acceptons facilement de nous (dé)vêtir avec de petits riens nommés maillots de bain.
Franchement, qu'est-ce que ces 5 (au maximum) petits triangles de tissu cachent vraiment ?
Deux aréoles et des poils (ou un pubis glabre de statue) : pas de quoi fouetter un chat !
Et pourtant, qu'il est dur de se défaire de cette dernière protection...

Paradoxalement, les hommes se dévoilent plus dans leur nudité, leur sexe étant totalement externe et beaucoup plus... expressif (parlez-en aux adolescents sur la plage).

Alors quid de cet attachement forcené à ce dernier rempart de tissu ?


Je me suis posée la question et j'ai trouvé quelques pistes de réponses :

- le poids des traditions ou plutôt le "dressage" auquel nous autres filles avons été soumises (les catastrophiques "ça ne se fait pas", "on ne doit pas", "il ne faut pas"...)

- la peur de ce que diront les autres si nous sortons du "droit" chemin qui à dire vrai nous emprisonne dans un carcan que nous n'avons pas choisi et que nous subissons plus ou moins consciemment

- la "sécurité" que constitue ce "vêtement" qui nous habille (laissez-moi rire !) et nous protège du regard des autres

- la honte de ne  pas être parfait(e), surtout face à la débauche de mannequins (souvent photoshopés) qui nous assaillent où que nous posions les yeux

- la honte de montrer que nous n'avons pas été capable d'en prendre correctement soin, de montrer notre faiblesse de caractère...

- la peur de vieillir, ou de montrer l'évolution (la dégénérescence) de ce corps qui n'a plus 20 ans depuis longtemps, qui rejoint la peur de ne plus être belle, montrant ainsi l'importance que nous portons à l'apparence, au détriment du contenu , de notre personnalité et de nos qualités.

- et donc le manque de confiance en soi qui nous paralyse et nous empèche d'avancer dans notre vie...


Je tendrais donc à penser que le vêtement, même minimal, nous protège de nous-même et nous donne bonne conscience : "rien" n'étant montré, l'honneur est sauf, et notre probité ne peut être mise en cause.

Quoiqu'un vêtement soit souvent plus érotique car suggestif que la nudité...
J'en sais quelque chose, moi qui adore jouer avec décolletés et mini-jupes, sans parler des transparences et dentelles...

Donc, nous acceptons de me mettre en scène de façon sexuée (= féminine) mais refusons de poser nues, sans aucune connotation érotique... quelle contradiction !

Il est à noter que le poids de la nudité varie selon les climats...
Ayant habité dans le sud de la France, je peux vous dire qu'il est quasi obligatoire de quitter ses vêtements dès le travail terminé, sauf à avoir envie de transpirer à grosses gouttes.
Ainsi (en été), le port du maillot de bain (ou de sous-vêtements neutres) est la norme et ne choque personne.

De même, certains épisodes où la pudeur a du être abandonnée de force (infirmité, hospitalisation...) nous remet en face des priorités 'réelles" de notre vie, loin de toutes les obligations artificielles que nous nous sommes imposées au fil de notre vie.

J'ai d'ailleurs l'impression que ce tabou est petit à petit en train de sauter, grace au travail de nombre de photographes.
Reste à voir si la mentalité des femmes suivra...








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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 15:44
Vous est-il déjà arrivé de faire du mal sans le vouloir -évidemment- à la personne qui partage votre vie ?

Souvent, malheureusement, c'est le résultat d'une focalisation (accompagné d'un blocage) de notre part sur un détail infime, dissonnant,  dont nous faisons une montagne, en occultant tout ce qui existe autour.
Alors que l'autre ne comprend pas ce qui nous arrive, il ne voit que le résultat (désastreux) de notre entêtement borné sur le sujet qui nous tracasse et nous ragasse sans nous laisser de répit.

Ainsi, naissent deux points de vue parallèles (et donc incapables de se rencontrer pour dialoguer), qui donnent naissance à une foule de ressentiments, sans parler de la dégradation de notre image (déjà bien entamée par le problème initial).

Aucun n'entend ce que l'autre dit (ou veut dire) et reste focalisé sur son idée... fausse évidemment.


Cette situation me fait penser à un conte de Jacques Salomé dans son livre "contes à guérir et à grandir " (ici, un lien vers quelques uns de ses contes) dans lequel  le "héros"  de l'histoire disait  cela me fait mal, ou cela n'est pas bien  à ses interlocuteurs qui lui répondaient sur le sujet  (mais non, cela ne fait pas mal ou si, c'est bien) mais non sur ce qu'il voulait réellement exprimer, son mal-être et sa douleur qu'il voulait ainsi transmettre, ne sachant comment l'exprimer autrement.

Ainsi, il ne se sentait jamais réellement compris et restait insatisfait, frustré, alors que l'autre personne voyait simplement quelqu'un qui se plaignait, à tort ou à raison (mais souvent à tort, puisque cette douleur était en grande partie sa création, totalement disproportionnée à la cause).

Je ne sais si je me suis bien exprimée, et si j'arrive à me faire comprendre, mais j'en suis là actuellement, à essayer de dire "j'ai mal au fond de moi" et non pas à me plaindre... et à faire du mal à mes proches.

Maintenant, je suis arrivée à cerner la cause de cette douleur, à la reconnaître et à l'évacuer petit à petit.
Car elle n'est pas  le résultat de ce qui m'est fait, mais le miroir de ce que je me fais.
Il faut donc que j'arrive à me comprendre, et surtout à me pardonner, à m'aimer avant de pouvoir guérir le mal que je fais.

C'est si facile, en théorie...
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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 00:00
Après "Les tatoués",  Olivier Delacroix a réalisé une émission sur La tribu gothique que j'ai vue mardi soir.

Là aussi, le regard curieux et intelligent du journaliste, sans a priori ni préjugés m'a permis de connaître mieux ce monde que j'ignorais.

Certes, je connaissais des jeunes (surtout) habillés ainsi, tout de noir vêtus.
J'ai découvert dans ce reportages des personnes attachantes, éprises de liberté et beaucoup plus tolérantes que ceux qui les conspuent et en ont peur.



Notamment le couple (sur la photo de l'annonce) qui, juché sur ses plateforme shoes a une démarche évanescente, comme de grands insectes filiformes, beaux dans leur étrangeté.

Malheureusement, la femme n'ose plus sortir seule à Paris, son quotidien étant fait d'injures et de provocations, quand ce ne sont pas carrément des coups de couteau ou des balles qu'elle essuie.
Triste société qui veut détruire ce qu'elle ne comprend pas et ce dont elle a peur.

Au contraire de ces goths non-violents dans l'âme qui demandent simplement à vivre tranquillement leur différence, leur choix de vie.

J'avais déjà découvert cette ouverture d'esprit dans le monde du tatouage, aux antipodes de l'imagerie (et l'imaginaire) "officielle" qui en est donnée...

Merci à O Delacroix pour cette leçon d'humilité qu'il nous donne.
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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 12:21
Depuis quelque temps, je me sens attirée par le Reïki au point d'envisager de faire une formation, mais quelque chose me retenait jusque là de m'y engager.

A un salon bio, j'avais eu la possibilité l'an dernier d'assister (et de participer) à une séance d'initiation pendant laquelle j'avais ressenti des choses, entre autre des courants d'énergie me parcourant (il s'agissait d'une séance d'ancrage au sol -dixit le "maître"-).

Seul bémol : le montant (important) du coût des formations envisagées car il en faudrait 4 pour arriver au niveau suprême, celui de "maître".

Cherchant à le documenter, j'ai recherché en vain un livre pouvant m'expliquer le fonctionnement de cette discipline.
J'avoue ne pas l'avoir réellement "bien" cherché (c'est à dire être allée dans une librairie spécialisée pour feuilleter tous les ouvrages disponibles sur ce sujet), mais il me semble que le silence est de rigueur, et que les informations distillées sont, soit vagues (vive le reîki !), soit destinées à un public initié, donc ne permettant pas de l'apprendre seul.

Je m'y intéressais car j'ai le don de "toucher" donné il y a longtemps par une parente) brûlures et autres petites affections.
Il m'avait été donné comme tel, avec l'injonction de le donner également aux autres et non d'en faire commerce.

C'est pourquoi cet appel au porte-monnaie me gêne énormement, concernant cette formation (ainsi que toutes les autres du même type, prônant un éveil quelconque).
Certes, je conçois qu'une personne veuille rentrer dans ses frais, mais en faire son seul moyen de vie me semble profiter de la crédulité du  besoin de ses "patients".
Il me semble que si cette démarche de formation a été faite dans le but d'un enrichissemnt intérieur, la monnayer par la suite est à l'encontre justement de ce but.

A moins que ces personnes ne surfent sur la vague "new new age" qui déferle en ce moment.
Vague générée par nos besoins personnels en évolution, notre recherche du sens de notre vie ou l'impression de la vacuité de notre existence, trop axée sur le matériel (vive la société de consommation !).

Société de consommation dans laquelle nous retombons ici avec l'acte d'acheter cette connaissance.



Je renâcle également au titre final (auto) proclamé : je n'arrive pas vraiment à comprendre comment une formation, si bien dispensée soit-elle, puisse donner automatiquement une qualification.

En effet, concernant le magnétisme, je me suis aperçue au fil du temps que nous avions tous ce genre de don, mais plus ou moins puissant et actif, et que rien ne valaît la pratique pour se former et s'améliorer, voire augmenter le champ de ses compétences, certaines personnes se trouvant par ailleurs totalement incapables de le mettre en oeuvre.

Donc, si le reïki fonctionne effectivement, il me semble quelque peu douteux qu'il soit automatiquement accessible à tous, moyennant le versement d'une somme conséquente.

Et que dire de ce terme pompeux de "Maître" !
En arts martiaux, il faut attendre des années, voire des décennies de travail acharné pour pouvoir espérer porter ce titre !




Toutes ces réflexions, que je me faisais déjà, étaient soulevées  lors de l'émission Enquète exclusive d'hier soir qui présentait justement un praticien Reïki, initiateur paraît-il de ce mouvement en France, et en faisait un portrait pour le moins défavorable : coïncidence ?

Etait mentionné également le rapport de la MIVILUDES qui précise ceci :
Le Reiki
Son origine est japonaise. Mikao Usui (1825-1926), son fondateur, à la suite d’une révélation mystique aurait reçu les clefs de la guérison. La technique consiste, par l’imposition des mains du médium, à rétablir la force vitale garante de bonne santé. Ces pratiques sont l’objet d’un grand engouement. Il est possible de devenir maître reiki en quelques stages de fin de semaine. Cette technique souvent associée à d’autres pratiques donne lieu notamment auprès des associations de défense des victimes de dérives sectaires à un nombre important de témoignages inquiétants.




Au final, je dois avouer que tout cela me laisse perplexe...
Je ne puis nier l'existence de thérapies alternatives (en pratiquant une moi-même avec succès), mais j'ai fondamentalement peur d'être "dirigée" dans une direction dont je ne veux pas.

Par contre, je concois que Le Reîki puisse être détourné de son but inital et utilisé dan sun but mercantile, voire sectaire, par certains praticiens avides de pouvoir ou d'argent.

Donc maintenant je lâche prise sur le sujet et attends la coïncidence qui me permettra  d'en savoir plus sur ce sujet et/ou me poussera (ou pas) à entamer cette formation.


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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 14:47
Comme je le disais dans un précédent article, les coïncidences n'arrêtent pas autout de moi.
A moins que je n'y sois plus attentive et les reconnaissent (enfin ?!), mais il ne me semble pas qu'auparavant, tant de chemins convergents croisaient ainsi ma route.

Ainsi, hier, j'ai croisé fortuitement une amie de longue date que je n'avais pas revue (bien que nous n'habitions qu'à quelques kilomètres l'une de l'autre) depuis près d'une année.
Pourtant je pensais régulièrement à elle sur le mode "il faudrait que... j'aille la voir, l'appelle, la joigne" ce qui, pour diverses raisons plus ou moins dépendantes de ma volonté, ne se faisait jamais.

Pire, j'y avais songé encore plus en cette fin de semaine, ma route me menant à quelques encablures de sa maison, mais mon temps était toujours compté.

J'avais d'autant plus mauvaise conscience de ne pas prendre de ses nouvelles qu'elle se débattait dans de gros problèmes qui la minaient et auxquels je n'étais pas insensible.

Et là, en faisant mes courses, je l'ai croisée et nous avons pu nous poser quelques instants pour discuter de nos vies : elle s'était métamorphosée, épanouie, pendant cette année.
Ses soucis ne s'étaient pas évaporés, loin de là, mais elle m'a raconté avoir avancé, comme moi, sur la voie de cheminement intérieur.

Il ne m'appartient pas de raconter ses outils, son travail ou son ressenti, mais je m'aperçois qu'autour de moi beaucoup de gens, des femmes surtout (hasard ?  besoin plus spécifique ? à moins que ce ne soit une ouverture d'esprit nous disposant à écouter ? ou simplement le réseau social m'entourant plus spécifiquement féminin ?), travaillent sur leur vie, son sens, son but, la manière d'en jouir le mieux possible dans toute sa plénitude.

Le monde autour de nous serait-il en train de changer ?
C'est ce que me prédisait la première personne qui m'avait guidée sur cette voie.

Ce serait merveilleux.


à MC
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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 00:00
Même si le temps est déprimant (humidité à gogo), les nouvelles pas très bonnes (notre maire a plusieurs fois rappellé, lors de ses voeux, que l'année allait être mauvaise -mauvaise façon de la commencer, en effet-) je me sens... bien.
Tout simplement heureuse (et je n'ai plus peur de le reconnaître, maintenant), en paix avec moi-même et les autres.

Je ressens comme une sorte de lâcher prise, de contentement serein et de bonheur diffus, sans cause particulière, sinon celle d'être en vie, en bonne santé et au milieu de ceux que j'aime et qui m'aiment.

Pourquoi devrais-je m'inquiéter de la crise dont on nous rebat les oreilles ?
Nous avons du travail et aurons certainement de quoi vivre correctement encore longtemps : peut-être faudra-t-il revoir à la baisse les achats inutiles, mais celà n'est pas un souci.

Et même si, au quotidien, des petits soucis nous assaillent (comme tout un chacun), j'arrive (enfin !) à relativiser.

Certes, me demanderont mes amis et mes proches (qui me connaissent bien) : pour combien de temps ?
Car j'ai la détestable habitude de repartir dans la dépressite aigûe, lorsque tout va bien.
Comme si je me refusais le droit d'être heureuse ; ceci étant certainement hérité de ma mère, qui ne voyait toujours que le mauvais côté des choses, croyance que j'avais faite mienne, inconsciemment.
Mais j'ai beaucoup travaillé sur moi là-dessus, et espère maintenant, sinon l'évacuer totalement, du moins retarder au maximum le retour de ces épisodes difficiles à vivre pour les miens (et pour moi évidemment) et les atténuer au maximum en les reconnaissant pour ce qu'ils sont : des illusions générées par  ma personnalité.

Parce que, même si je n'en parle plus guère, l'enseignement qui me fut prodigué par mon guide est toujours présent en ma mémoire.
Je vois la lumière à portée de ma main : elle commence à éclairer mon univers et je progresse vers elle, pas à pas.





Convergence : après avaoir écrit cet article, je viens de recevoir un lien vers cette page : dix recettes de bonheur , et je m'aperçois que je les applique (enfin presque toutes) en ce moment...
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