Après presque trois semaines de méthode (plus ou moins, et plutôt moins qu'autre chose) suivie, voici venu le temps du premier bilan.

Si j'en crois ma balance, j'ai perdu plus d'un kilo, en ne faisant rien, ou presque.
Seulement en suivant (de loin, je me répête) les principes de cette méthode, qui se dévoile jour après jour.

Donc, au fil du temps, et sans douleur aucune (et dans le désordre) :
- j'ai éliminé de mon alimentation tous les produits préparés artificiellement (ce n'était pas dur, je n'en mangeais presque jamais),
- je me suis réconciliée avec la charcuterie, la bonne, celle de campagne, faite par un charcutier, sans exhausteur de goût et autres cochonneries.
- j'ai mangé beaucoup de fruits secs et moins de fruits "sucrés" dans cette première phase,
- j'ai arrêté les fromages fermentés (et aussi le reste, question produits laitiers, mais pour des raisons personnelles) et je ne me sens plus aussi ballonnée,
- je mange (ou bois le jus dilué) des agrumes loin de tout repas, 
- je ne mange (presque) plus de pain blanc, mais du pain au levain, fait de mes blanches mains (du moins, quand il est réussi),
- je commence tous mes repas avec un lipide ou un protide,
- je mange beaucoup plus de produits de la mer.

Par contre, je n'ai pas encore renoncé (je sais, je suis une mauvaise élève !) :
- à l'apéro du soir, quelquefois suivi de vin,
- aux bons petits plats du week-end, qui me faisaient reprendre tout ce que j'avais perdu dans la semaine...
Et il m'arrive encore de craquer (3 caramels cet après-midi, seule entorse au régime).

Mais, globalement :
- je me sens moins ballonnée et ai dégonflé (même mon mari s'en est aperçu),
- j'ai retrouvé le plaisir de manger des aliments simples,
- j'ai beaucoup moins envie de me goinfrer qu'avant.

En bref, j'ai commencé, comme le dit si bien le dr Rougier, à rééduquer mon pancréas et (là, c'est moi qui le dis) ma petite fabrique d'hormones personnelle.

Que du bonheur !

Malheureusement, je suis toujours droguée à la balance...
Je vous en parlerai bientôt...

Mon corps se désintoxique... et me le fait savoir.

Samedi dernier, apéro en attendant les reatardataires.
Sage : rosé + pu.co pamplemousse fraise (pas mon préféré, je préfère le sirop de pamplemousse, tout simplement).
Plus cacahuètes et petits amuse gueules.

Résultat : je me suis senti gonfler, sensation empirée avec l'amuse bouche, une  feuille d'endive tartinée de bleu (prends-en un, me dit mon chéri, ça ne peut pas te faire du mal... tu parles) et finalisée avec le plat principal (très bon, mais...) : sauté de porc au fromage ail et fines herbes, accompagné de pommes de terre..
Et en dessert, un somptueux gâteau ... à la crème !
Evidemment, j'ai mangé de tout; je m'en souviens encore.

Et moi qui ne mange plus de fromage ni de produits laiiters depuis.... 1mois !
Mon corps s'est déshabitué de ces poisons (dixit mon toubib) , pour réagir de plus belle suite à leur ingestion.

Eh oui, j'aurais mieux fait de continuer SD... cela m'aurait évité de me tordre de douleur à cause de ballonnements aussi impressionnants que douloureux.

Donc, dimanche, j'ai fait diète hydrique, rien n'acceptant de passer, même la soupe de légumes, tellement j'avais les intestins irrités par le fromage.

Résultat : dimanche matin,  (avec 74.6 kg) j'avais repris presque tout mon poids du début de la semaine (74.8 kg), après être descendue samedi matin à 73.3 kg, et lundi matin j'étais redescendue nickel chrome à 73 kg.

Eh oui, je sais, c'est très mauvais de se peser compulsivement tous les jours (tiens, je vais vous ressortir l'article écrit l'an dernier sur ma balance ...).

Mais je souhaite à personne d'avoir une telle crise d'aérocolie. 
Je ne pouvais plus lire à plat ventre, devait m'asseoir bien droit et portait mon venter comme une femme enceinte.

Donc, pour samedi prochain, je prévois un dip en apéro, et surtout PAS DE FROMAGE NI DE CREME dans mes plats !

Je  suis retournée  sur le site SD à midi et ai trouvé les renseignements qui me manquaient  sur "la méthode" /en savoir plus, que j'avais dû zapper, toute mon attention attirée par le mot "vidéos" (problème récurrent chez moi : je suis "mon idée" comme dit mon cher et tendre).

Je recherchais bien loin (et pestais par la même occasion) ce qui était, dès le départ, sous mon nez.
Peut-être un petit poil pas assez visible, quand même (oui, je cherche des excuses, mais oui, j'ai aussi raison).

Amha, il aurait gagné à être publié un in extenso directement dans "la méthode".

Donc explications succintes de l'historique et du fonctionnement de cette méthode.

A première vue, sont prises en compte, non seulement les calories mais aussi et surtout la manière dont nos aliments sont digérés, intrinsèquement (on ne digère pas les "trop-plein" que notre corps expulse, ex : diarrhée huileuse quand trop de graisse ingérée), ou en association (tout le monde sait que frites/salades passent mieux que frites/formages).

Puis, ce que je vois pour la première fois dans une méthode (et apprécie énormément), ont été intégrées les modifications dûes à la modernisation de notre société  : nourriture plus pauvre en nutriments (les sols l'étant eux-mêmes), mode de cuisson différent (micro-ondes...).

J'ai également reçu un mail de réponse au coach, qui me laisse un peu sur ma faim.
Je lui ai donc posé d'autres questions.

Bref (et toujours sans avoir lu les vidéos, m'étant couchée hier soir à 20 heures pour un voyage de 10 heures), une méthode qui me paraîr intéressante, intelligente, bourrée de bon sens et faisable à peu près facilement.

Je profite de mes derniers jours pour craquer un peu plus que de coutume (apéro, biscuits...).

J'ai été récemment contactée pour  essayer et commenter une nouvelle méthode de rééquilibrage alimentaire : Slim Data, chose que je vais essayer de faire en toute intégrité.

Le monde est petit : quelques semaines auparavant, j'avais entrepris des recherches sur internet  au sujet de cette nouvelle méthode révolutionnaire dont j'avais vaguement entendu parler.

Et m'étais aperçue que cette méthode correspondait plus ou moins à mes nouvelles attentes : plus naturelle, moins astreignante (rien à compter ni à peser), donc moins stressante.

Mais je ne cherchais pas dans l'immédiat une (nouvelle) méthode, pensant faire (pour une fois) les choses dans l'ordre.

D'abord en commençant (comme nos grands-parents à chaque changement de saison)  une cure de détoxification, en cours actuellement.
Puis en rééquilibrant "normalement" mon alimentation.
Oups ! Je fais un lapsus, là : que veut dire "normalement", sinon conforme aux normes, aux lois, et celles-ci ne nous sont plus dictées par le bon sens mais par le marketing.

J'avais cependant mis l'information dans un coin, pensant revenir me renseigner dessus... plus tard, quand l'effet de nouveauté serait retombé, chassé par le dernier régime à la mode qui ne saurait tarder.
Les régimes minceurs sont un marronnier de la presse féminine printanière !

J'ai donc recherché tout à l'heure les infos disponibles sur la toile, et en ai trouvé beaucoup plus, signe que ce régime a du succès.

En voici d'ailleurs un bon résumé sur doctissimo.fr
(l'un des sites de vulgarisation que je préfère, fiable et ouvert).

Ma première impression basée uniquement sur les articles disponibles, et non sur la méthode elle-même, que je n'ai pas encore lue est  "ce n'est pas un régime, mais juste du bon sens".
Bon sens que nous avons oublié, gommé par les sirènes du marketing, lui-même financé par les lobbies alimentaires.

Cela tombe sous le sens que manger sucré et gras dérègle notre corps, que les légumes verts sont nécessaires à chaque repas, que le sel favorise (entre autres) la rétention d'eau...
Mais pourquoi n'utilisons nous pas cette connaissance pour  manger correctement (et moi la première) ?
D'où l'utilité d'un "coach" (guide, version snobisme) qui nous remette journellement dans le droit chemin alimentaire.

Sinon cette méthode me fait furieusement penser à la méthode Montignac (que j'ai essayée avec succès en son temps, mais que j'ai aussi vite abandonné par... lassitude ? flemmardise ? ) en celà qu"elle prend en compte la métabolisation des aliments, et non plus leur capital calories/points/graisse/proteines  (cochez suivant le régime) théorique.

Ici l'index gycémique semble être devenu index insulinique, et l'on nous parle d'index enzymatique, façon dont notre corps métabolise ces nouveaux aliments qu'il ne connaît pas.

Sinon, j'ai fait un tour sur leur  site, "choquée" au premier abord par son marketing  "agressif" (enfin pour moi).
Ici le Dr Rougier présenté semble être un acteur américain bronzé aux dents blanches, formaté, pomponné, dynamique.
D'ailleurs est-ce bien lui l'auteur de cette méthode, ou a-t'on engagé un acteur pour le représenter ?
Une vidéo vue un peu plus tard me le présentera plus humain (et moins beau), donc je suis rassurée : c'est bien lui, pas de tromperie, juste un bon maquilleur/éclairagiste/photographe professionnel (je peux avoir l'adresse, svp ?).

Ensuite, le bonhomme est présenté : neurobiologiste (bien !) et nutritionniste (il doit savoir ce dont il parle).
Parce que les régimes miracles plus ou moins farfelus pondus par des énergumènes, j'en ai vu défiler dans ma librairie !
Certains étaient d'ailleurs dangereux pour la santé car carencés, et  la plupart étaient inutiles.
Oh oui, ils vous faisaient maigrir... le temps du régime sévère, mais les kilos revenaient rapidement à la charge dès le retour à une alimentation normale.

La méthode n'est pas présentée clairement, mais ses promesses, oui, ainsi que des témoignages.
Le tout ponctué de mots forts : "révolution", "sans effort".
Normal, pour vendre un produit.

Ceci dit, des efforts, il est sûr que je devrai en fournir, c'est la moindre des choses, à moins que le coaching ne prenne tout en mains.
Ce serait nécessaire peut-être, mais infantilisant sûrement.
Et pourquoi pas, si c'était le seul garant pour suivre une méthode correctement ?
D'où l'explosion des sites de coaching minceur sur le net (faites une recherche "régime" "minceur" et vous verrez le résultat).

Voilà, j'ai fait à peu près le tour préliminaire de la question.

Demain, je devrais recevoir ma connexion et attaquer les choses sérieuses;

Par contre, un challenge leur sera posé : je ne veux pas renoncer au petit déjeuner que je prends, et ne puis choisir le plat principal de mon déjeuner (je mange à la cantine de l'établisssement où je travaille).

A bientôt ...

Ou plutôt j'essaie d'écouter mon corps, maintenant.

Depuis quelque temps, je n'arrivais plus à manger de la viande cuite, malgré mon envie; à la rigueur, un steack haché (de boucher) cru assaisonné d'huile d'olive bio et de vinaigre de cidre, de câpres et de cornichons pouvait passer, ou alors un carpaccio.

Scénario type :
Je fais mes courses chez mon boucher, trouve de jolis coeurs d'agneau, les prépare avec amour et plein d'herbes... et suis dégoutée par l'odeur au moment de les manger.

Par ailleurs, j'ai déniché chez Malène, ma libraire, unpetit livre sur la nourriture japonaise (Pourquoi les japonaises ne vieillissent pas et ne grossissent pas ? J'ai Lu) qui donnait entre autres choses des recettes de cuisine traditionnelle (et non pas élaborée, comme celle des restaurants).

Résultat : je me convertis peu à peu à cette cuisine,  où l'on mange peu de viande, beaucop de légumes et pâtes, ainsi que du poisson, ce qui me va parfaitement.

De plus, je me mets à manger de plus en plus bio, comprenant (enfin !) que nous sommes ce que nous mangeons.
Nous avons la chance d'avoir une ferme bio, ainsi qu'une boutique bio près de chez nous, alors pourquoi ne pas en profiter ?

Il est vrai que je n'étais pas "bio" du tout, prenant les aficionados de tous ces produits pour plus ou moins de doux dingues, mais je me suis convertie peu à peu au vu de tous les additifs alimentaires et autres pesicides que nous ingérons quotidiennement.

Et la différence de prix n'est pas excessive (évidemment cela dépend des produits...) quand on voit le prix des plats tout préparés.

Donc, retour vers mon boucher qui, s'il n fait pas du bio, achète ses bêtes sur pied chez des exploitants qu'il connaît et visite régulièrement, mon charcutier qui fait lui-même ce qu'il vend, sans aucun additif superfétatoire et connaît lui aussi ses éleveurs, ma petite productrice de canrd gras (élevés/gavés au mais : le goût de ses volatiles est divin !) et bientôt découverte de "ma" ferme bio.

Retour vers la boutique bio :
Dans un premier temps, j'ai fait ^provision d'algues en poudre (nori), de pâte de soja fermenté (miso), ainsi que d'abricots secs (un régal ! et au même prix que ceux que j'achetais en grande surface, l'anhydride sulfureux en moins).
Plus utilisation de tofu, de sauce de soja, de radis noir et de courgettes déjà en stock

Et je me suis mise à mon nouveau régime alimentaire : soupe + riz saupoudré d'algues et de radis rapé le matin, voire le soir si le menu ne me convenait pas (je suis la seule "soupière" de la famille), courgettes vite sautées sur du riz et autes petits plats vite faits.

Le problème, vite arrivé, fut que mon changement radical d'alimentation, destabilisa mon estomac qui me le fit savoir sans délai avec une faim constante (un comble !) et des douleurs d'estomac.

Bref, je me suis infligée ce que je ne fais pas à mes chats quand je les change de croquettes...

Donc, retour à la case départ, avec, cette fois, un changement progressif d'alimentation, beaucoup mieux toléré.