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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 07:33
... prise en petites quantités.

Voici enfin une alternative à la flambée des prix de l'alimentaire !

C'est en tout cas ce qui ressort de l'enquête de la répression des fraudes (RF) à la suite du scandale révélé mercredi dernier par le Canard enchaîné.

De l'huile de tournesol importée fin février d'Ukraine par une filiale du groupe Lesieur était coupée avec de l'huile de moteur (dérivé d'hydrocarbures).
La fraude a été découverte grace à un industriel d'un autre pays ayant importé cette même huile.

Fin avril, officiellement, les bidons d'huile frelatée auraient été retirés de la vente; par contre les aliments préparés avec cette même huile (vendue à d'autres industriels) ne le sont pas, faute de connaître les acheteurs, ainsi que les aliments concernés.

Mais rassurez-vous : tout le monde peut consommer sans dommage ces plats, s'ils ne contiennent pas plus de 10% d'huile frelatée... dixit la RF, en l'absence de toxicité aigüe....

Et la toxicité chronique ?




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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 06:57
Je suis positivement effarée de toute la haine ressentie (et déclarée haut et fort par nombre de quidam) à l'égard de notre président de la République.

Mettons les choses au point : je ne suis d'aucun bord politique, sinon celui des honnêtes hommes (je dirais bien femmes, mais le sens diffère sensiblement).

Ayant été patron d'entreprise, chômeur, RMIste et maintenant fonctionnaire, j'ai, je le pense, une vision des choses beaucoup plus ouverte que la majorité des gens qui ont tendance à penser "étroit", étouffés qu'ils sont par la masse des préjugés en vigueur (souvent issus d'une jalousie latente envers les autres corporations, forcément mieux loties que la leur).
Et je peux affirmer que non,
- les patrons ne sont pas (tous) des voleurs, la plupart peine à boucler ses fins de mois et à vivre décemment,
- les RMIstes ne sont pas (tous) des fainéants, beaucoup cherchent à s'en sortir,
- les fonctionnaires ne sont  pas (tous) des fainéants, beaucoup font des heures supplémentaires (non reconnues ni payées ni récupérées).

Certes certains, toujours les mêmes et toujours les plus visibles (ou médiatiques/médiatisés ?) rentrent dans ces clichés éculés, mais la majorité de ceux-ci sont comme vous et moi, ils ont seulement un travail différent, dont nous ne connaissons pas toutes les contraintes.

Pour en revenir à nos moutons, ce président, élu démocratiquement, donc à la majorité, déchaîne les haines, et ce mot n'est pas assez fort pour décrire les sentiments ressentis et affichés à son égard.

Qu'y a-t-il vraiment au fond de ce déchaînement d'émotions ?

Mon coach me disait récemment :
Le peuple est comme un troupeau de moutons. Il bêle :
- "béé, béé, ça  va mal, faites quelque chose"
et le berger (le président) leur répond :
- "mais qu'est ce qui ne va pas ?"
- "béé, béé, on ne sait pas, à vous de trouver"
- "est-ce que c'est çà : ...... ?"
- "béé, béé, non mais c'est à vous de faire quelque chose"
- "bon, je decide de faire ça : ....., pour tout arranger"
- "béé, béé, ça ne va pas, c'est de votre faute, vous êtes là pour trouver, et nous rendre heureux".

Le peuple ne sait pas exactement ce qu'il veut : il est étouffé par ses peurs (de manquer, de perdre...) mais, globalement, nous n'avons pas à nous plaindre : nous avons un toit, ne sommes pas malheureux.

Certes, je ne parle pas des pauvres, qui le deviennent encore plus, mais simplement d'une généralité.

Il existe en ce moment un sentiment de malaise, de mal-être diffus qui se répand et corrompt tout ce qu'il touche.

Certes, rien n'est parfait, mais nous ne sommes quand même pas en pleine guerre, à la rue, avec des bombes qui tombent autout de nous, des épidémies et rien à manger !

Et il ne faut surtout pas oublier que nous avons les hommes politiques que nous méritons !

Le président actuel rompt avec ses prédécesseurs dans le sens où il fait quelque chose, bouscule l'ordre établi pour en construire un autre.

Est-ce un bien ou un mal ? Seul l'avenir nous le dira, mais ce président se fait le reflet de nos peurs.
Chacun a peur d'être touché par le bouleversement qui s'annonce et tout le monde pense "oui, il faut changer les choses, mais surtout pas chez moi, chez le voisin !"
Il se plaint, mais au moins il sait ce qu'il a, et ne veut rien perdre.

Certes, notre président a eu des initiatives très malheureuses, dont la dernière est l'augmentation annoncée de la taxe audio-visuelle pour compenser la perte des recettes de la publicité.

Franchement, j'aurais préféré garder cette saloperie de pub et ne pas voir cette taxe augmentée.
Mais qu'est-ce, au fond, que 14 € ?
Pour moi qui ne suis pas riche, mais pas pauvre non plus, c'est un gâteau chez le boulanger, ou une tournée au bar, ou une pizza de moins.
Donc quelle est son importance rélle ?

Pour les vrais pauvres, c'est un repas ou deux en moins, et là, c'est grave.
Mais qui, réellement se soucie d'eux (à part les associations caritatives ) ?
Certainement pas nous, qui n'en parlons que pour donner bonne conscience à nos récriminations.

Car c'est notre peur qui nous fait parler ainsi.

Il faut être conscient que si l'on veut que notre société change (ce que l'on voulait, puisqu'on le demandait depuis toujours), il faut faire des réformes, donc enlever quelque part pour donner ailleurs.

Toute ménagère vous le dira : on ne peut accumuler les dépenses sans passer dans le rouge, ce que faisaient démagogiquement nos précédents présidents.
Et pire : c'est ce qu'ils nous ont laissé croire (travailler moins pour gagner plus, par exemple, pour ne citer que la réforme la plus ... incompréhensible, mathématiquement parlant).
Quant à nous, pressés de voir nos rêves se réaliser, nous y avons cru, et accepté de prendre des vessies pour des lanternes.

Malheureusement tout se paie un jour, et il faut bien faire le bilan des choses, pour couper ce qui ne va pas, pour rétablir un équilibre faussé depuis des décennies, et là, le coup fait mal.

Surtout quand il est fait en dépit du bon sens, dans le style "faites ce que je dis, pas ce que je fais" et que les inégalités sont affichées à la vue de tous, voire revendiquées haut et fort par les plus riches (parce qu'ils le valent bien ?).

Nous nageons en pleines ombres, sans commune mesure avec la situation réelle.
De plus, il est vrai que ce sont toujours les mêmes à qui un effort est demandé : les classes les plus pauvres, ce qui a de quoi faire rager, lorsque l'on connaît les dépenses somptuaires de certains élus (ou PDG de grandes sociétés ou... la liste est longue) qui nous exhortent .. à nous serrer la ceinture.

Tout cela pour dire que Sarkosy est ce germe autour duquel se produit la cristallisation d'une solution d'anxiété concentrée à l'extrème.
Car il semblerait que le peuple soit à bout, refuse toute atteinte supplémentaire à ses droits (ou surtout à ses revenus), dejà bien amputés.

Et qu'il est également le bouc émissaire de tout ce qui va mal.
De tout ce qui allait déjà mal, il faut l'avouer et qu'il a certainement accéléré par les mesures (plus ou moins nécessaires) prises par son gouvernement.

Cherchons plutôt en nous ce que nous voulons réellement de l'Etat :
- la paix,
- la santé,
- la sécurité,
- un peu plus que le minimum vital...

et celà, à mon sens, nous avons déjà la chance de le posséder.

Nous en voulons plus et plus encore.

Mais est-ce vraiment nécessaire ?






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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 07:34
Depuis l'annonce des JO de Pékin, le monde en général et la France en particulier semblent découvrir le génocide du Tibet.

Quelle mémoire courte, ou plutôt sélective !

Ce génocide existe depuis l'avènement du communisme, et il a commencé en 1949.

Las ! A cette époque, il était de meilleur ton d'encenser les révolutionnaires chinois, plutôt que de condamner leurs exactions.
Et ce sont ceux qui fermaient les yeux à cette époque qui semblent être les plus actifs aujourd'hui... manoeuvre politicienne ou panne de mémoire ?

Le mal est malheureusement fait depuis plus de 60 ans et le Tibet n'existe plus, du moins tel qu'il était avant son "occupation".
Il est devenu une banlieue de Pékin, elle-même dénaturée par son régime (à l'instar de l'ex-URSS et de ses villes historiques).

Je ne vais pas reprendre la  liste des horreurs perpétrées : Christian Lambert, ancien ambassadeur, le résume très bien dans son article ici.

Et quand M Lambert parle de jeunesse tibétaine, savez-vous que les femmes survivantes ont été systématiquement violées afin de donner naissance à des métis chinois afin d'éradiquer la race tibétaine, de la diluer par des métissages organisés ?

Ceci dit, la condition des femmes en Chine est elle aussi en train de régresser, et personne n'en parle.
de même que des conditions de vie des travailleurs chinois, surtout ceux produisant pour les firmes européennes.

Autant je suis d'accord avec cette prise de position pro-Tibet, autant je dénonce cette hypocrisie latente : pourquoi cela n'a-t-il pas été dénoncé plus tôt ?
L'ouverture de la Chine aux entreprises occidentales (dont françaises) et leurs carnets de commande passaient certainement avant le génocide, et en parler aurait été du plus mauvais goût.
Mais maintenant, les media ne peuvent plus se taire et étouffer l'affaire, des voix s'élèvent de partout.
Trop tard, malheureusement.

Mais pour un Tibet dont on parle (momentanément), combien d'autres génocides dans le monde ?

Petite remarque en passant : il est par ailleurs symptomatique qu'un article passé dans une revue de droite libérale parle de la faiblesse du gouvernement français...
Le gouvernement chinois sait à qui il s'attaque, suivant comme d'habitude la ligne de moindre force (règle de stratégie classique).
Quel augure pour la suite du quinquennat de notre président !
Ainsi, même en politique étrangère, il est perçu comme un président manquant de poigne... enfin, c'est ce que j'ai ressenti à la lecture de cet article.
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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 12:39

Je me pose la question quand je vois les signes de catastrophes (annoncées depuis longtemps) qui s'amoncellent devant nous, et auxquels les politiques de tous poils et de tous pays semblent aveugles.

Quand je vois les famines revenir en masse au XXIème siécle, résultat des manoeuvres prônant l'ultra-libéralisme de l'organisation mondiale du commerce (OMC), je me demande où sont les promesses d'un avenir radieux pour l'humanité ?

l'OMC, créée pour -en théorie- favoriser le commerce international, sert en réalité à asurer le monopole de grandes entreprises assurant un lobbying actif.

Et au final, l'on arrive à des situations où les cultures vivrières de pays en voie de développement sont éradiquées pour faire place à des cultures intensives bénéficiant de primes à l'exportation.

Un exemple au Mexique où la population devient obèse, car ne pouvant plus se fournir convenablement en produits de base (farine de maïs), devenus plus chers que les produits importés de USA.

De même, le Brésil va se consacrer à la culture de soja (transgénique) qui sera utilisé pour les biocarburants.
Quand on sait que le plein d'un 4/4 en biocarvurant nécéssite une quantité de céréales correpondant à l'alimentation annuelle d'une famille, on nage en plein cauchemar...

Parlons-en, d'ailleurs, des OGM.
Présentés en tant que sauveurs de l'humanité, ils servent en réalité à limiter les cultures vivrières mondiales à quelques souches contrôlées par de grandes firmes céréalières.
Marie-Monique Robin en a d'ailleurs fait undocumentaire : le monde selon Monsanto, leader mondial des OGM.

Le plus gros problème posé par les OGM, en dehors de la destruction programmée de la biodiversité vivrière (ce qui est déjà pas mal) est la contamination irrémédiable des souches naturelles par pollinisation.

Ainsi, en cas d'attaque massive par un agent infectieux quelconque (car bactéries et parasites mutent aussi) d'une céréale imposée comme seule source de nourriture, la production mondiale en sera affectée, présage de famines encore plus meurtrière.
Imaginez donc que la production de blé (environ 610 millions de tonnes) tombe à zéro : plus de pain, de pâtes, de gâteaux... ainsi que la mort des animaux d'élevages nourris avec  cette céréale.
Un pan entier de l'économie en miettes, un surcoût des autres productions céréalières couplé à une insuffisance de production pour assurer un approvisionnement mondial...
Déjà, avec la baisse de production de blé, sa cotation a augmenté de plus de 100%  et nous nous plaignons en ce moment de ses conséquences.

Comme vous le voyez dans le tableau ci-dessous (tiré du site de la FAO  , disponible ici ), le riz et le blé correspondent respectivement à 29.70 % (598 millions de tonnes) et 20.95 % (421.9 MT) de la production mondiale de céréales en 2006.
Enorme !

Tableau 1. Production mondiale de céréales1 ( en millions de tonnes)
  2006
Estimations
2007
Prévisions
Variation de
2006
à 2007 (%)
Asie 904.4 921.8 1.9
Extrême-Orient 803.2 821.5 2.3
Proche-Orient en Asie 71.7 71.8 0.1
Pays asiatiques de la CEI 29.4 28.4 -3.5
Afrique 143.5 135.0 -6.0
Afrique du Nord 35.5 28.8 -18.7
Afrique de l'Ouest 48.7 47.8 -1.9
Afrique centrale 3.6 3.4 -4.1
Afrique de l'Est 34.5 33.6 -2.7
Afrique australe 21.3 21.4 0.3
Amérique centrale et Caraïbes 36.9 39.1 5.8
Amérique du Sud 109.0 128.6 18.0
Amérique du Nord 386.8 451.8 16.8
Europe 414.3 409.0 -1.3
UE2 258.5 281.4 8.9
Pays européens de la CEI 118.5 110.8 -6.5
Océanie 18.5 35.9 93.9
Monde 2 013.5 2 121.1 5.3
Pays en développement 1 146.1 1 178.0 2.8
Pays développés 867.3 943.1 8.7
- Blé 598.1 619.3 3.6
- Céréales secondaires 993.5 1 075.7 8.3
- Riz (usiné) 421.9 426.0 1.0

Alors, imaginez la main-mise sur l'approvisionnement mondial par une ou plusieurs firmes commerciales, dont le but est de réaliser des bénéfices, et de détruire toute concurrence !

L'avenir n'est guère rose en ce moment, à moins qu'un réveil des opinions ne se fasse au niveayu mondial.

Personnellement, maintenant, je boycotte les produits de Monsanto (dont le célèbre round-up) : son nom est inscrit sur nombre de produits phyto-sanitaires en vente pour les particuliers.

Si une prise de conscience ne se fait pas, nous nous livrons, pieds et poings liés à ces firmes qui nous promettent un avenir catastrophique, loins de l'idéal dont ils nous rebattent les oreilles.
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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 12:40
C'est à dire, au choix, faites vous partie d'une secte, ou plus généralement faites vous preuve d'intolérance et d'étroitesse d'esprit en matière de politique, de religion, de philosophie ?

Le problème se pose en ce moment, avec le débat sur les sectes à la suite du  rapport de la Milivudes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires).

Mais avant tout, il faudrait pouvoir définir exactement ce qu'est une secte (on dit bien qu'une religion est une secte qui a réussi...).
La définition de la Commission parlementaire d'enquête sur les sectes me paraît pertinente :  

Groupe visant par des manoeuvres de déstabilisation psychologique à obtenir de leurs adeptes une allégeance inconditionnelle, une diminution de l'esprit critique, une rupture avec les références communément admises (éthiques, scientifiques, civiques, éducatives), et entraînant des dangers pour les libertés individuelles, la santé, l'éducation, les institutions démocratiques.

Ainsi les quatre grandes religions ne sont pas des sectes (en théorie car gare aux dérives extrémistes), puisque laissant leur libre arbitre à leurs ouailles.

Ce qui n'est nullement le cas des sectes, généralement créées et administrées par un ou plusieurs fondateurs décérébrant les adeptes pour s'approprier leurs possessions.

Il est dommeage qu'au nom de la liberté, les sectes deviennent de plus en plus influentes chez nos voisins américains,
En effet, elles se montrent au grand jour, ou plutôt mettent en avant leurs membres "people" pour faiire du prosélytisme agressif (voir l'église de scientologie et certains acteurs), ou plus sournoisement avancent à face cachée sous couvert de séminaires d'épanouissement personnel, de cours du soir ou d'aide aux devoirs (la même église, en France).

Les sectes prospèrent d'ailleurs systématiquement dans les pays où est appliquée une législation favorable à la liberté (démocratie) pour y prospérer et ce, dans le but de priver ses membres de leur liberté individuelle.
Ubuesque !

Ainsi, sous couvert de respectabilité, elles ratissent large, et l'on en parle que suite à des scandales : massacres (suicides programmés) ou opération de kidnapping/déprogrammation commanditées par des familles ultra-motivées - et disposant de ressources leur permettant de pouvoir chercher de l'aide.

Ah, si ! Les sectes remontent à la surface également lors de la publication du rapport annuel de la Milivudes téléchargeable ici.

Et le pire est que nombre de personnes (bien intetionnées ?) montent au créneau au nom de la défense de la liberté individuelle, et vilipendent ce rapport (peut-être même la chef de cabinet du chef d'Etat, d'ailleurs) harcelant les sectes.

Tout ce que je connais est d'une part la "retape" effectuée par les sectes (qui ne connaît de témoins de Jéhovah ou des entreprisees de vente par correspondance de type pyramidal ?) et d'autre part les témoignages des divers rescapés de ces enfers quotidiens, tous basés sur le même principe : privations de nourriture et de sommeil doublées d'unendoctrinement agressif.

Méthode (toujours ?) utilisée par des régimes extrémistes...
Alors, extrémistes de tous poils, officiels non non, même combat ?

En attendant, pendant que certains glosent, d'autres, les plus fragiles, trinquent.
Et leurs bourreaux les torturent  en toute impunité.
Faudrait-il les laisser faire piour la seule raison que ces personnes ont choisi leur calvaire ?
Dans ce cas, pourquoi accepter le plainte d'une femme battue ? Elle aussi aura choisi de suivre son bourreau, à l'origine...

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 18:55
Ou plus simplement aimez-vous les jeunes ?

Telle est la question que je pose à ceux qui ont inventé (et commercialisent) un nouvel engin destiné à repousser les jeunes.

Emettant des ultra-sons, seuls inaudibles (et désagréables) pour les oreilles juvéniles (textuellement des moins de 25 ans), il est destiné à tous ceux qui ne veulent plus être envahis par les jeunes.

Certes, je reconnais que le phénomène des bandes organisées est préoccupant dans certains quartiers, mais pourquoi ne pas attaquer le problème à la base, plutôt que de le repousser "plus loin" ?

Et que dire de cette propension à qualifier les jeunes de délinquants, sans chercher plus loin ?

Tout cela me fait furieusement penser à la chanson de Jacques Brel "Les Bourgeois" se terminant par les plaintes de [bourgeois] âgés se plaignant des moqueries de jeunes gens, d'ailleurs identiques à celles qu'ils proféraient étant jeunes.
Ce problème n'est donc pas nouveau.

Il ne faut pas non plus oublier que la jeunesse nous renvoie en pleine figure nos erreurs et nos manques, puisqu'elle est le reflet de la manière dont elle a été élevée - par nous, ou notre société.

Alors, en poussant la démarche plus loin , pourquoi ne pas inventer des boitiers anti-vieux, anti-arabes (ou noirs, jaunes ou étrangers), anti-cons (celui-là, je l'achèterais peut-être), voire anti-femmes ?

Là, je dis STOP !!!

Apprenons (apprenez ?) la tolérance !
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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 13:05
L'annonce de l'avion "appartenant à la République française" attendant la libération d'Ingrid de Betancourt en Colombie me titille quand j'entends l'annonce des économies à réaliser.

En effet,  tandis que notre président nous parle de restrictions budgétaires sévères, il affrète plusieurs fois un avion Falcon 900 médicalisé pour attendre une hypothétique libération de l'otage par les FARC.

Pourquoi ce subit intêret ?
Parce que, baissant dans les sondages, il s'est fort opportunément rappelé la promesse faite avant son élection ?

Quoiqu'il en soit, l'opinion publique est tiraillée entre les valeurs de la République entraînant des dépenses énormes  et dans un but de marketing évident (sinon pourquoi avoir attendu aussi longtemps ?) et la réalité quotidienne, faite de hausse des prix et de restrictions budgétaires.

Donc, une vie n'a de valeur que politique, auquel cas sa valeur est sans limites si elle sert les intérêts du président.

Je me demande d'ailleurs si cet avion ne comporterait pas un cercueil, les faits me semblant s'assembler comme un puzzle,avec annonce de maladie, de faiblesse puis de grève de la faim au moment même où tout est mis en oeuvre pour le sauvetage (raté la première fois).

Qu'y a-t-il d'autre en jeu pour que cet otage ne doive pas être libérée ?
Des accords avec le gouvernement colombien ?
Les FARC semblent d'ailleurs être passés du statut de guerilleros politiques à celui de narcotrafiquants et racketteurs semi-officiels.
Il faut dire aussi que, pendant que Mme de Betancourt est retenue, elle ne risque guère de déranger le président Marcos.
Et là, je ne peux m'empécher de faire un parallèle avec l'assassinat de Benazir Bhutto par, semble-t-il,  le président même du Pakistan à qui elle faisait de l'ombre.
Assassinat mis sur le compte là aussi d'éléments extrémistes... comme c'est pratique.

Al ! La politique et ses méandres !

Ceci dit, ce coût n'est rien face aux voyages dispendieux de notre président et des membres de son gouvernement :  voir le vol en Falcon de M Estrosi ici
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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 07:06
Quand j'entend toutes les belles paroles distillées sur l'air de "tout va très bien, Madame la marquise", j'en arrive à être révoltée, voire révulsée par leur contenu.

Certes, un pays, comme toute strucuture économique a besoin d'un équilibre économique et financier (quoiqu'un résultat équilibré  ou bénéficaire ne soit pas le top, économiquement parlant), mais pourquoi faire autant de démagogie ?

Parlons de la baisse du nombre de fonctionnaires : savez-vous que l'impôt sur le revenu coûte plus cher en termes de personnels que les sommes qu'il engrange ?

Cependant, le supprimer serait du plus mauvais effet : il est considéré, à tort, comme l'impôt le plus équitable par les français, car touchant tout le monde.
Que nenni !

Certes, les revenus des salariés sont tous taxés (mais quid des stock options ? je me pose la question...), car vérifiables et quantifiés, mais savez-vous que les revenus de certains contrats de capitalisation (et là, je ne parle pas de vos "petits" livrets d'épargne, mais de contrats présentant des centaines de milliers, voire des millions d'euros) ne sont pas déclarables et donc taxables ?

 Les revenus non prélevés de ces contrats se capitalisent : ils intègrent le capital initial et génèrent des intérêts, donc ils ne sont plus considérés... comme des revenus.
Comme c'est pratique !
Ainsi les grosses fortunes ne pouvant dépenser tous leurs revenus.. ne sont pas taxées sur la part non dépensée.
Car évidemment, ce ne sera pas le français moyen, ramant pour boucler ses fins de mois, qui sera l'heureux possesseur de tels contrrats.

Et ceci n'est qu'un exemple parmi la foule des exceptions listées (voir le mode d'emploi de la déclaration d'impôts).

L'argent va à l'argent, et les plus riches - qui tiennent aussi les rênes du pouvoir, officiel ou occulte - "font" les lois qui les arrangent.
Et laissent les petits payer à leur place.

Alors quand j'entends notre président qui parle d'aller à la chasse des prix abusifs, qu'il commence par montrer l'exemple, ne serait-ce que sur les produits pétroliers.

Ceux-ci sont taxés par le gouvernement à 62 % 
Ainsi, un litre d'essence "coutant" 0.50 € (prix du baril + marge des intermédiaires et distributeur)  sera payé par vous 1.32 €., soit 0.82 € de taxes.
Si le prix du baril augmente de 10%, le litre coutera 0.55 € mais vous sera facturé 1.45 €, soit 0.90 € de taxes : celles-ci augmentent donc en même proportion que le prix de l'essence et 8 centimes d'euros d'augmentation n'est pas un montant négligeable (il correspond à plus de 50 centimes de notre franc défunt)

Dans ce cas, il serait plus logique de fixer une taxe fixe, moins pénalisante pour le consommateur, mais moins productive pour l'état.

Hélas, je ne suis qu'une ménagère de plus de 40 ans, ne connaissant rien à l'économie et n'ayant pas fait l'ENA ...
Qui m'écoutera ?




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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 12:50

Ca y est, les élections sont terminées et le peuple a tranché.


Je dois avouer que je suis un peu déçue, mais il faut respecter la voix de la démocratie.


Ce qui m‘interpelle néanmoins est le mode de pensée de certains, pour preuve la réflexion que j’ai entendu il y a peu (hier), concernant les résultats de élections :

« C’est normal, on sait ce que l’on perd, jamais ce que l’on gagne ».


D’accord avec le fond bien que réservée dans ce cas précis, j’ai demandé à cette personne de préciser sa pensée, et j’ai alors entendu :

« Quand j’ai vu ce grand gaillard qui se pavanait [lors des élections] dans son costume, je me suis dit on n’est pas du même monde ».


Je dois dire que je suis restée ébaubie par cette sortie.


Le grand gaillard en question était le challenger (seul élu de sa liste) qui se présentait dans notre commune.

Il est vrai qu’il mesure … 1,80 ou 1,90 m, bref qu’il est grand et se tient droit.

Ceci dit, pour peu que l’on prend le temps de discuter avec lui, l’on découvre une personnalité attachante, désireuse de s’investir pour la municipalité, et regorgeant d’idées intéressantes pour la commune.


Quoi, à ce jour,  des personnes choisissent leur candidat sur son aspect, plus que sur ses idées ?


Cette personne ne s’était jamais déplacée lors des diverses réunions d’information et s’était permis de jauger uniquement « la tête » de ce candidat, sa présentation et son allure..


Loin de moi l’idée de juger le choix de chacun, respectable, mais le faire ainsi, je trouve que  l’on est à la limite du délit de sale gueule (et à rebours, qui plus est).


Un peu de sérieux, quand même !

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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 12:36
Je rigole... jaune en voyant  le combat (car tel est bien le mot) plus ou moins larvé auquel se livrent les candidats  aux élections municipales.

Certains se réclament d'un parti, et doutent de la franchise de leur adversaire s'il se dit sans étiquette politique  : franchement, quel intêret de voter Ségo ou Sarko ?
L'enjeu ici n'est pas de "gouverner" droite ou gauche (ou milieu, ou rien...)  mais bien de savoir gérer sa commune au mieux.

Alors, par pitié, arrêtons ces querelles imbéciles et improductives !

Je préfère voter pour un bon gestionnaire, quel que soit son parti, plutôt que pour un maire  qui décide de projets mégalomanes et inutiles.

Prenons notre petite ville, administrée depuis plus de 30 ans par le même groupe d'élus et dont le maire était également le président de la communauté de communes ainsi que le détenteur d'autres mandats : le social a toujours été sa priorité.

Résultat : beaucoup de logements sociaux, pléthore d'associations... mais presque aucune industrie (les demandes étaient refoulées) et un commerce en centre ville qui se meurt.

Pensez-donc, entre notre petite ville de 3.000 habitants (maintenant) et sa voisine de 1.500 âmes, nous avons 2  grandes surfaces d'alimentation (de plus de 1.000 m2), 3 hard-discounters, 1 grande surface d'équipement automobile et 2 de bricolage   : ce doit être l'un des plus fort taux de grandes surfaces par habitant en France, elle-même détentrice du record en la matière... dans le monde.

Et un "pac d'activités économique" est en train de se réaliser, prévoyant d'autres implantations du même type...

Dans ces conditions, il est évident que le petit commerce de centre ville a souffert, d'autant plus que les plans de restructuration du centre ville - effectués il y a quelques année en même temps que l'ouverture de nouvelles grandes surfaces - ont empêché les chalands de venir y stationner pendant plusieurs mois, les poussant gentiment vers les nouveaux implantés.

Alors, quand je lis dans la profession de foi de l'un des candidats que la chute du petit commerce est dûe aux phénomènes de société, à la mobilité et aux changements de réflexes d'achat des familles, je grince des dents.

Certes, ces phénomènes existent bel et bien et sont visibles partout en France, mais il n'était pas besoin de les accélérer.
La preuve : une commune voisine jumelle de la nôtre s'en sort très bien, car gérée par un maire dynamique... et plus jeune.

Car il faut bien avouer qu'une équipe d'élus dont plus des trois quarts sont à la retraite depuis plus ou moins longtemps (et plutôt plus que moins), est moins dynamique et moins ancrée dans la réalité économique si elle se contente de siéger à la mairie.

Certes, elle a bien géré le budget  communal "en bon père de famille"  et a aidé les plus démunis (dont certains en ont bien profité et en profitent toujours, mais c'est une autre histoire), mais se s'est peu occupé des autres citoyens.

Un exemple :  la plupart de ces élus n'achète pratiquement rien dans les magasins locaux, sauf quelques trop rares exceptions.
S'ils ne montrent pas l'exemple, et ne font pas travailler leurs administrés, qui le fera ?
  
Vous me trouvez certainement intransigeante dans mes propos, mais cette hypocrisie enrobée de paroles melliflues me révolte.

De même que celle de tous ceux qui refusent de voter pour une liste n'émargeant pas à "leur" parti, quel qu'il soit.
Et préférant voter "politiquement correct" plutôt qu'"économiquement correct".
Ce qui ne les empêche pas de se plaindre.

Nos petites villes vont en crever.

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