Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Me Contacter

  • : The Cybione
  • : Le vie est belle ! Chroniques de la vie qui passe...
  • Contact

Fréquentation

Il y a actuellement    personne(s) sur ce blog 

Locations of visitors to this page


  Il y a eu visiteurs depuis sa création.

 



Rechercher

Texte Libre

Archives

4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 14:51
Une nouvelle fait beaucoup de bruit en ce moment : l'Assemblée nationale vient de voter une loi autorisant  les personnes de plus de 65 ans à travailler jusqu'à 70 ans (exactement, leur entreprise ne pourra plus les licencier pour cause d'obsolescence).

D'où un grand tollé de toutes parts, en attendant le vote définitif de la loi par le Sénat.

Certes, une petite voix en moi se lève immédiatement pour dire "mais en quel nom peut-on ou pas "forcer" les gens à partir en retraite s'ils veulent continuer à travailler ?.
Ici, le public interfère avec le privé, et chacun devrait être libre de choisir."

Mais dans ce cas, c'est le droit des entreprises qui est mis à mal : elles ne pourront "pousser vers la sortie" un employé trop vieux contre son gré.
Mais  les critères d'efficacité pour ne pas dire d'efficience de ces personnels resteront-ils les mêmes à 70 ans ?
Car une entreprise (surtout petite) doit être performante pour survivre.
Je vous vois déjà monter sur vos ergots : non, je ne suis pas politiquement correcte et le revendique, et je ne veux pas parler ici des multinationales qui débauchent leurs ouvriers à tour de bras, simplement de la PME-PMI qui essaie -péniblement- de s'en sortir, et dont personne ne se soucie.
Je reste donc perplexe.

Voyons plutôt les faits.

D'abord, seuls 37% des travailleurs de plus de 55 ans travaillent réellement. Les autres désespèrent le plus souvent  de trouver du travail (quand ils ne profitent pas avec plaisir de cette opportunité de pré-retraite) et pointent au chômage.
Donc cette mesure ne toucherait que cette frange de population, déjà bien petite.
De plus, combien de personnes ayant un travail difficile, manuel ou technique, qui les usent seraient désireuses de continuer à travailler après les 60 ans (pour l'instant) fatidiques ?
Certainement pas les ouvriers qui font les trois huit et doivent se lever à des heures décalées, ou ceux qui subissent deux heures de transport journalier.
La pénibilité de ces boulots étant déjà trop dure en fin de carrière, je les vois mal continuer "par plaisir".

Donc, seuls seraient intéressés les seniors non touchés par les maladies ou accidents du travail et l'effectuant dans de bonnes conditions.
Dans cette catégorie, me semblent plutôt ciblées les professions intellectuelles, administratives ou équivalentes : nous travaillons assis(es), au chaud, ne portons pas de charges et utilisons à plein le seul organe qui ne vieillit pas trop mal, j'ai cité le cerveau.

Quel hasard : c'est dans cette population que les salaires "importants" sont les plus courants (banquiers, administrateurs, directeurs, politiciens... ).
Est-ce à dire que cette mesure serait prise pour leur éviter d'être poussés vers la sortie ?
Que je sache, ils n'en ont guère besoin.

Par contre, je vois un effet pervers pointer le bout de son nez : pourquoi augmenter les retraites, alors qu'il suffira de travailler pour cumuler salaire et retraite ?
Aux premiers qui se lèveront sera répondu : "mais vous n'avez qu'à travailler si vous n'ètes pas content".
Qui parlait récemment de travailler plus pour gagner plus ?
A ce train, ce ne sera bientôt plus un choix, mais une obligation de survie, à l'instar des américains qui cumulent 2, voire parfois 3 boulots pour vivre.

A décharge, il faut dire qu'avec l'allongement de la durée de la vie, nous passerons bientôt autant de temps en retaite qu'au travail, d'où un déséquilibre manifeste des comptes de charges sociales qui entraînera -c'est comptable- une baisse des montants de retraite actuels si l'on veut que le système de répartition reste perenne.

De plus, quid du chômage, déjà endémique ?
Bientôt, au lieu d'embaucher un "jeune" à former, les entreprises garderont un "vieux" déjà formé...

Que voulez-vous, c'est le progrès !
Partager cet article
Repost0
21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 00:00
Ce mot est revenu à plusieurs reprises ces jours derniers, toujours dans un contexte catastrophique ou scandaleux (sous)qualifié d'incident.

J'ai trouvé la définition de ce terme trouvé dans mediadico :
> incident
(nom masculin)
Evénement sans importance.
Evénement secondaire qui survient dans le cours d'une affaire, d'une action principale.
Evénement peu important en lui-même mais susceptible d'avoir de graves répercussions.
Difficulté qui s'élève au cours d'une discussion, d'une audience, etc., et qui peut en interrompre le cours.


Donc, ce mot fut employé dernièrement à la télévision, lors du journal télévisé d'une grande chaîne :

- à l'occasion des pertes de plus de 600 millions (j'ai entendu 640, mais à ce niveau-là, qu'est ce que 40 millions d'euros de différence ?) d'euros lors de transactions boursières catastrophiques faites par la Caisse d'Epargne.
Comment ? Ceci ne serait qu'un incident, même s'il a fâché ministre et président de la République ?

Que vous arrive-t-il à vous si vous êtes en découvert de quelques (centaines d') euros ?
La première lettre qui vous est envoyée par la banque qualifie, certes, "d'incident" le premier découvert.
En vous sommant néanmoins d'y remédier dans les plus brefs délais, faute de quoi vous serez poursuivis.
Et entre temps, elle aura pris nombre de commissions, frais d'interventions, frais d'envoi de lettre recommandée et autres agios.
Et pour vous, si malheureusement vous êtes dans l'incapacité de rembourser, cela tournera vite à la catastrophe : courriers comminatoires, saisie des biens mobiliers par huissier, voire explusion...
Et tout cela pour quelques centaines, milliers ou au pire dizaines de millers d'euros !

Ici, les responsables ont simplement démissionné et ont même affirmé vouloir partir sans aucunes indemnités.
Un comble !
Parlez-en à un responsable d'entreprise qui doit vendre ses biens pour rembourser le déficit ou la faillite de sa société ?
Ces dirigeants rembourseront-ils les stock options et autre salaires mirobolants reçus antérieurement ?
Que nenni !

- pour qualifier la relation (adultère) de M Straus-Kann avec une collaboratrice (ce n'est pas le plus important), qu'il aurait fait profiter de renseignements confidentiels financiers (et ça, par contre est grave) : pour cela il est d'ailleurs actuellement l'objet d'une enquête pour abus de pouvoir.
Il est à remarquer que cette affaire, qui tombe vraiment bien mal en cette période de crise mondiale (sans parler de l'image donnée par la France et ses dirigeants à cette occasion) a été fortement minimisée, voire étouffée.
Par contre, l'on a copieusemnt cité la femme trompée,  qui soutient son mari dans cette épreuve, faisant tomber cet incident dans un contexte mélodramatique et people.

Ou comment mélanger vie privée et affaires publiques, et faire d'un scandale financier un roman faisant pleurer dans les chaumières...

Décidément, nous n'avons pas les mêmes valeurs, et ce qualificatif d'"incident" n'a pas la même mesure selon que vous serez (très) riche ou un simple travailleur.
Partager cet article
Repost0
15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 12:20
C'est ainsi qu'est nommée l'action (répréhensible par la loi) de déposer  un chèque (sans provision) provenant d'un compte pour couvrir un autre chèque qui se présente sur un second compte : l'argent, virtuel, passe de compte en compte sans jamais y être réellement...

C'est à celà que me font penser les explications -plus ou moins simplistes- qui nous sont assénées à longueur de journée en cette période de krach.

En effet, les banques utilisent nos avoirs (l'argent déposé chez elles et théoriquement sur nos comptes) pour préter cet argent à d'autres... banques qui les utilisent elles-mêmes pour ... préter à divers organismes publics et privés, et tout ce petit monde tourne en rond, ramassant au passage les (copieux) intérêts générés.

Ainsi se pose le problème de l'argent virtuel par opposition aux placements "réels", touchables du doigt, tels l'or, valeur refuge des français en cas de crise (les coffre-forts ne se sont jamais aussi bien vendus -de même que, certainement, le matériel "spécialisé" pour les ouvrir illicitement),  la "pierre" (l'immobilier) ou le mobilier (objets divers précieux et/ou de collection).

En effet, tout le système bancaire mondial repose sur une dématérialisation de l'argent, réduit à un code informatique, la seule garantie bancaire officielle des gouvernements restant leur réserve en métaux précieux (Fort Knox aux USA, par exemple), servant -en théorie- à garantir la valeur de la monnaie fiduciaire en circulation.

D'ailleurs, que se passerait-il si, d'un seul coup, tous les ordinateurs tombaient en panne ?
Le cas n'est pas utopique, puisqu'une bombe atomique explosant dans la haute atmosphère générerait des ondes électromagnétiques créant ce résultat, connu (et étudié) par tous les gouvernements.

Sans aller aussi loin, un acte de terrorisme informatique pourrait avoir de tels effets , et Tom Clancy en a  fait un roman Dette d'honneur dans lequel il nous offre une solution ingénieuse par sa simplicité même.

Trève de disgressions, nous entendons tous, dans les media et tous les jours, que les différents gouvernements ont injecté des milliards d'euros/dollars/... dans leurs circuits bancaires respectifs pour nous rassurer , et surtout nous éviter d'aller retirer à la banque nos petites économies, ce qui aurait pour conséquence d'acculer à la faillite ces mêmes banques qui n'ont plus de liquidités en caisse.

Ce qui est interdit, pour une entreprise (la cavalerie menant tôt ou tard à la faillite) ou pour un particulier (c'est un cas classique de surendettement, des prêts étant contractés pour payer les échéances d'autres prêts) est normalisé pour les établissements bancaires !

De plus, pour limiter les dégâts c'est l'argent public qui est utilisé par l'Etat pour couvrir les pratiques frauduleuses courantes mais à risque de ces établissements privés !

D'ailleurs je me pose une question : mais où trouve-t-ils cet argent miraculeux ?
L'on nous rebat les oreilles avec la dette extérieure de notre pays, qui a du donc logiquement emprunter (aux banques, aux particuliers...) pour payer ses factures courantes.
Et là, il sort, comme un lapin d'un chapeau, une somme colossale... mais d'où exactement ?
Serait-il emprunté -justement- à ces banques en menace de faillite ?

Je dois avouer que j'y perds mon peu de latin (quoique) et reste perplexe devant la complexité des montages financiers en question.

A moins que le gouvernement, lui aussi ne fasse .... de la cavalerie.


PS : Le 16/10 paraissait cet article.



Partager cet article
Repost0
2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 12:54
Je viens de lire dernièrement (et avec retard) un article sur Psychologie magazine traitant de la pression publicitaire sur notre sexualité.

Non contents d'être abreuvés de media divers et variés censés exciter notre libido, voici que maintenant nous arrivons dans une ère du "tout jouir, tout de suite", déjà clamée en Mai 68, mais maintenant  récupérée  par les publicitaires.

Ainsi, maintenant, le but est d'arriver à l'orgasme, fin obligée de tout rapport, et à n'importe quel prix.

Certes, il est l'acmé de tout rapport dit  "complet", mais quid des câlins, de l'humanité, voire des baisses de régime ou d'envie que nous connaissons tou(te)s ?

Nous ne sommes pas des bêtes, quand même !
Ni des machines pour lesquelles il suffirait d'appuyer sur un bouton (je vous laisse deviner lequel) pour atterrir aussitôt au 7ème ciel.

Et tant mieux, d'ailleurs, car sinon, ce rapport privilégié entre deux êtres se déchargerait (excusez le mauvais jeu de mots -involontaire) de toute tendresse pour ne devenir qu'un échange de bons procédés.
A quand le rendez-vous galant avec un sex-toy comme cadeau, gage de réussite de la soirée ?

Quelle déshumanisation en perspective, déjà annoncée avec les sites de rencontre.
A croire que les humains sont maintenant bien seuls et ne rencontrent plus personne, ou plutôt ne parlent plus à personne, hormis par voie électronique.

Bien triste constat si maintenant les premières approches se font uniquement par courriél...
Adieu, les regards en coin, les sourires timides, les frôlements de mains...
Adieu le parfum reconnu dans la rue et qui fait penser à l'autre...
Adieu, l'attente et l'espérance...
Adieu aussi les coeurs brisés ; il est vrai que, maintenant, beaucoup ne veulent plus souffrir et par là-même se coupent de toute la gamme d'émotions humaines ressenties lors des jeux de séduction et autres rapports amoureux.

Adieu, aussi, toute la littérature engendrée par les transports amoureux, qu'elle soit "noble" et reconnue ou plus simple et dite "de gare".
Ou plutôt, les lecteurs n'auront plus que ces textes pour rêver et ressentir... autre chose qu'un orgasme.
Car, si bon soit-il, il ne dure que quelques brefs instants délicieux, et nous sommes tous à la recherche de ces autres sentiments qui chassent loin la solitude : connaissez-vous quelque chose de meilleur que se lover dans les bras de l'être cher ?
Et cela dure longtemps, longtemps... toute une vie, peut-être.

Mais il est vrai qu'il faut accepter son revers : la cohabitation avec une autre personne, une autre volonté, un autre vécu, et que cela ne se fait pas sans heurts.
Heureusement ou malheureusement ?
Car, sans eux, serions-nous conscients de notre amour, dilué dans le quotidien et l'affrontement pour n'être presque plus perceptible par moments.
Pourtant, quelle chance, ou plutôt quel travail sur soi de chaque instant pour arriver à faire la part des choses : suis-je trop... ou est-ce lui(elle) qui exagère ?
Il est tellement facile de rejeter toute faute sur l'autre et ainsi de se dédouaner de toute erreur/manipulation/présomption/...

Vivre à deux nécessite du courage, non pour supporter l'autre (quoique, des fois... (;o)), mais pour se regarder en face et poser "sur la table" ce que chacun de nous ressent.

Où il est encore question de parler, dialoguer, communiquer... face à face.
Car internet ne transmettra jamais un pleur, une voix qui se casse, un poing qui se ferme...




Partager cet article
Repost0
31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 14:45
Je viens de voir sur le site de Pharmagest, une entreprise de publicité spécialisée destinée aux pharmacies, une vidéo très instructive sur l'utilisation future de notre carte Vitale.

Nommée Offimédia,  ce nouveau produit va simplement lire notre carte Vitale pour délivrer au comptoir (donc visible par tous) une "information" publicitaire ciblée sur les paramètres du client (âge, sexe, pathologie, médicaments...) comme le dit le texte de la vidéo présentant cette "innovation".

Je vous laisse imaginer les dérives induites par cette pratique, bien éloignée de la discrétion attendue de nos officines.

Et tout celà pour quoi ?
Pour contrer la déréglementation (ou l'arrêt du monopole ?) des médicaments en vente libre, et essayer de vendre un peu plus de produits, récupérer des parts de marché.

Certes, je ne suis pas pour le libéralisme à l'outrance, non plus que pour le monopole.
Seulement, je pense à ces "vrais" professionnels qui, après de nombreuses années d'étude en sont réduits à devenir des marchands de médicaments.
Comme l'ont été avant eux (mais sans les conséquences possibles) les libraires, remplacés par les marchands de livres n'y connaissant rien (si vous ne me croyez pas, allez faire un tour dans une FNAC).

Bientôt, les pharmacies ne seront ni plus ni moins les grandes surfaces de la santé et des produits dérivés.
Ce qui est déjà le cas avec la multitude des "services" proposés et qui n'ont plus qu'un très lointain rapport avec la santé (maquillage, bien-être, hygiène...).

Surtout lorsque l'on sait que certains de ces produits, mis en place par les laboratoires sont quelquefois retirés après terme du marché à la suite d'incidents (notamment ceux dits de régime, quine sont jamais innocents de par leur effet).

Merci à SuperNo qui m'a fait connaître ce dossier.

Et désolée, domamido, encore un sujet "lourd".



 
Partager cet article
Repost0
25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 21:14
Quand nous bénéficions d'un système de santé qui prend (presque) tout en charge hormis certains médicaments ?

Dans les pays anglo-saxons, les mutuelles de santé sont privées et conditionnent l'accès aux soins.

Ainsi, aux Etats-Unis, les hopitaux et cliniques vérifient avant tout acte médical la couverture santé du patient qui se présente, même aux urgences.
De même, un simple oubli (une mycose, par exemple) dans le formulaire d'inscription invalide celle-ci, et la mutuelle est en mesure de demander à l'assuré le remboursement de toutes les sommes payées -même si l'affection en question n'a rien à voir.

Aux USA, 47 millions de gens, soit près de 15% de la population, n'ont aucune couverture sociale : ils n'ont accès qu'aux soins et aux médicaments "bas de gamme" (car bénéficiant de moins d'accès aux machines performantes, tels les scanners ou autres analyses de sang perfectionnées, sans parler des médicaments hors de prix).

Certes, pour certains, ce système est parfait : seuls ceux qui payent sont remboursés. 
Mais paradoxalement, beaucoup d'américains ayant des revenus corrects ne sont plus en mesure de payer ces primes très chères, et dont le prix augmente sans cesse. 

Dans les sites de conseils aux expatriés, la situation est clairement annoncée :
- en l'absence de mutuelle, les patients sont responsables à 100% des frais
- ceux-ci sont très chers : 100 $ minimum la consultation médicale "de base", facilement 6.000 $ la journée d'hospitalisation aux urgences, 10.000 $ minimum un accouchement...
- la nuit ou le week-end, le système de médecin de garde n'existe pas
- la qualité des soins est inégale suivant les établissements hospitaliers...

Et lorsque l'on sait qu'avant tout acte médical, l'établissement s'assure qu'il va bien être payé, le tableau est, quoique l'on dise, bien peu réjouissant.

Et n'oublions pas que les USA, première puissance mondiale, a des taux de mortalité éleves : elle est  178ème (sur 219 pays) dans le classement du taux de mortalité infantile avec 6,3% (la france etant à la 336ème position avec 3.36 %).

Vous trouverez ici quelques témoignages vécus, qui nous feront froid dans le dos, à nous autres français qui avons le réflexe "urgences " ou "hôpital" au moindre bobo (voir les reportages sur les urgences débordées en été...).

A l'inverse, en Angleterre, existe un système a 2 vitesses :
- le système public, découpé en secteurs très stricts (médecins référents et hopitaux de secteur)
- le système privé, réservé aux plus riches
qui préfigure ce qui nous attend à terme.

Certes, il faudra quand même trouver une solution, face à l'explosion de dépenses de santé, autant induites  par le vieillissement de la population (= plus de médicaments), que la baisse des salaires et du chomage (= moins de cotisations), voire l'explosion de la CMU.

Même si, aux USA, le système de santé français est présenté à tort comme idyllique (voire même utopique, comme le dit Michaël Moore), nous devons être conscients de notre chance, et du risque qui nous pend au nez si nous acceptons le démentèlement du système de santé actuel.

Qui a commencé avec la déreglementation des médicaments; premier pas (obligé ?) sur la voie des économies.

Ceci dit, ne serait-il pas mieux de commencer par réduire certaines dépenses  superfétatoires, tels les frais d'affrètement d'avions (§ Mme de Bétancourt et autres jets privés loués par nos édiles) et autres frais de représentation... inutiles ?

N'attendons pas qu'il soit trop tard pour nous en soucier, la santé de nos enfants est en jeu, sans parler de la notre dans quelques années !
 
Partager cet article
Repost0
25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 12:57
Je viens de lire un article (dans un journal bio) relatant la nocivité des plastiques alimentaires.
Savez-vous que ceux-ci sont classifiés en plusieurs groupes, et que leur composition est loin d'être innocente ? 

Le groupe de chaque plastique est notifié dans un pictogramme 
indiquant le groupe ainsi que le nom du polymère :
1 - PET Polyéthylène téréphtalate éthylène
2 - PEHD Polyéthylène de haute densité
3 - PVC Polychlorure de vynile
4 - PEVD Polyéthylène de basse densité
5 - PP Polypropylène
6 - PS Polystyrène
7 - Polycarbonates

Ainsi, le Canada envisage de classifier le bisphénol A (BPA) dans la catégorie des produits toxiques et dangereux.
Inventé à la fin du XIXème siècle, il est reconnnu comme un perturbateur endocrinien.
Or, ce produit est utilisé dans la fabrication de certains polycarbonates... utilisés entre autres pour fabriquer des biberons (mais tous les biberons en polycarbonates ne renferment pas du bisphénol A : environ 10% en sont exempts) et des résines epoxy (vous savez, le film plastique qui est à l'intérieur de certaines boites de conserve).

Et quand vous saurez que  le BPA est instable (se décompose) en milieu acide (ex : tomates) et libère des substances toxiques (de type oestrogénes) au contact de graisses, vous vous demanderea peut-être -comme moi- pourquoi cette substances est autorisée ?
Une étude récente le met en parallèle avec les augmentations des cancers du sein et de la prostate

Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

La toxicité des matières plastiques est dûe à leur composition de base, ainsi qu'aux charges qui leur sont ajoutées pour les optimiser :
- sels de cadmium ou de plomb : durcit le PVC
- sels d'antimoine : retardateur de flammes pour le PET
- hydrocarbures : assouplit le PS
entre autres adjuvants.

De plus, la dégradation (dûe au vieillissement ou à une réaction chimique au contact d'un autre produit) ou de ces matières plastiques dégage des produits nuisibles pour noter santé :
- phtalates, probablement cancérigène soluble dans l'eau... des bouteilles minérales
- dioxine
- oestrogène de synthése
et autres produits potentiellement cancérigènes ...

Vous en trouverez une liste ici, avec le résumé des plastiques incriminés (beaucoup trop) et des risques encourus.

Alors, que faire ?
Jeter tous nos Tup..... et autres contenants en plastique ?
Arréter d'acheter de la viande pré-emballée ?

Je ne sais, mais je pense vraiment que la folie qui s'est emparée de notre société de consommation trouve ici ses limites.
Revenons à une alimentation plus raisonnée, en gardant le pratique, mais en ne recourrant plus systématiquement à la facilité.
Sans pour autant régresser, utilisons les matériaux qui ont fait leurs preuves, et ne prenons pas systématiquement pour argent comptant les belles promessses des industriels et de publicitaires, qui nous allèchent tant en nous promettant monts et merveilles.

Et apprenons peut-être à réfléchir, avant d'acheter.



 
Partager cet article
Repost0
16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 07:44

Je commence à être écoeurée par la campagne de promotion dont bénéficie notre actuelle première dame pour le lancement de son dernier album.

Loin de moi l'idée de la critiquer : chacun a le droit d'aimer ou pas sa production.

Non, ce qui m'agace au plus haut point c'est que je ne peux plus ouvrir quelque magazine que ce soit, ou allumer ma télévision sans tomber sur un interview de Carla Sarkosy-Bruni.

Interview qui commence par des questions sur cet album, avant de, systématiquement, dériver sur son "second métier", ainsi que sur son récent mariage avec vous savez qui.

Et je ne sais si je dois me réjouir ou m'affliger de ses réponses.

Parce la dame présente dans ses réponse une retenue et une modestie de bon aloi, ne s'étalant jamais sur ses fonctions "officielles" ni sur son couple.

Mais je ressens une impression trouble, qui me laisse à penser qu'elle laisse aux journalistes le soin de faire tout le travail, en encensant son mari, son album, son mariage, sa modestie... dans le désordre.

Quoi qu'il en soit, cela me laisse profondément perplexe... et déstabilisée quant à l'image de Carla.

Ceci dit, elle pourrait être réellement ce qu'elle montre : une jeune femme menant sa vie sans vouloir se plier à des coutumes plus ou moins surannées (ce que doit faire ou pas une première dame), qu'elle a d'ailleurs joyeusement bousculées de par son précédent métier : ce serait d'ailleurs maintenant hypocrite de fermer les yeux sur ses photos actuelles, alors que des précédentes, plus ou moins dénudées, ont été (et seront de plus en plus) éditées dans diférents media.

Ceci dit, j'apprécie de voir cette femme assumer -et revendiquer- un autre métier que celui de "femme de..."

Et je m'étonne de voir autant de levée de boucliers, surtout de la part des femmes : nous avons -enfin !- une féministe  (et qui le revendique, sinon en paroles, du moins par ses actes) "visible" par toutes et tous.

Et loin de s'en réjouir, beaucoup l'attaquent au nom d'une morale... souvent allègrement jetée aux orties par les politiques de tout poil dans leur vie privée.

Non, la vraie question ici posée est plutôt : le président de la République a-t-il eu raison d'épouser un mannequin-chanteur ?
Et, comme dans tout ce qu'il fait, il a assumé, refusant la langue de bois et le secret, jusqu'à -peut-être- créer lui-même l'évenement en choisissant précisément la mariée qui lui conviendrait (et qui choquerait le bon peuple de France).

Là encore la notion entre vie privée et vie publique s'estompe.

Jusqu'à avoir l'impression que l'Elysée elle-même orchestre la promotion de l'album de sa première dame.

A moins que ce ne soient les journalistes qui aillent caresser d'eux-même la bête dans le sens du poil, montrant ainsi leur allégeance au pouvoir en place.

Et ménageant leurs arrières dans les réformes qui s'annoncent...

Partager cet article
Repost0
25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 07:33
Je suis furax !

Depuis des années, je me soigne à l'homéopathie, plus "douce" que l'allopathie, et qui donne de bons résultats sur moi.

Je n'y croyais d'ailleurs pas (étant cartésienne par essence), jusqu'au moment où, mon précédent mèdecin m'ayant prescrit 5 antibiotiques d'affillée pour la même angine, j'ai résolu pour mon bien de changer de thérapeutique (et de thérapeutique).

Donc, jusqu'ici, mes (rares) ordonnances prescrivaient 4 ou 5 tubes de granules, à environ 1.20 € pièce, totalement remboursés.

Maintenant, avec la nouvelle règlementation, me voici avec 50 cents par tube restant à ma charge, soit un peu moins de 50 %.
De plus, certaines préparations (autrefois totalement remboursées, et coutant la même somme) se retrouvent déremboursés.... et, n'étant plus règlementées, leur prix a grimpé à 4.75 € !

Une honte !
Et surtout une vache à lait pour les laboratoires Boi..n.
Ceci dit, j'imagine que les autres labos font de même; il n'y a pas de petits profits.

Pourtant  je ne coutais pas grand chose à la Sécu : allez trouver des médicaments efficaces et si peu chers !
Et sans effets secondaires, bonus plus qu'intéressant.

Et évidemment, me voici obligée en ce moment de prendre 2 préparations et 4 ou 5 types de granules par jour...
Maintenant plus de la moitié du coût de ces médicaments est de ma poche.

Certes, ce n'est pas grand chose, mais je me sens volée par cette mesure qui pénalise les plus petits consommateurs de médicaments.

Ceci dit, le déremboursement continue : je viens d'entendre ce mation une info disant que certaines longues maladies ne seraient plus prises en charge à 100%.

On va arriver à une médecine à 2 vitesses : celle de ceux quipeuvent se payer une (bonne) complémentaire, et les autres, quiseront soignés... comment ? et à quel prix ?

Affaire à (malheureusement) suivre...

Partager cet article
Repost0
19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 00:00
Evidemment, je veux parler de ceux qui sont sur toutes les lèvres, les Bleus pour ne pas les nommer.
Qui, si je ne m'abuse, ont d'ailleurs paradé en orange (ou serait-ce un rouge très vermillonné ?).
A moins que je ne me sois trompée de joueurs, ceux-ci -et leur sport- ne m'intéressant guère, voire pas du tout.

Certes, je salue le travail fait pour arriver à ce niveau d'excellence (non, je ne parle pas des matches, mais de tout le travail en amont), mais je déplore la médiatisation de ces quelques sports qui squattent nos écrans au dépends de tous les autres.

Et qui dit médiatisation dit retombées financières, surenchères, pour en arriver à des équipes qui "s'achètent" leurs joueurs à coups de millions.

Ce n'est plus du sport, mais carrément une grosse entreprise, générant (et gérant) des droits de retransmission, d'articles dérivés et autres mannes tombées directement de la poche des supporters.

Dans toute cette démesure, quid des joueurs ?
De simples sportifs à l'origine, ils sont devenus des stars, mannequins de publicité ou de mode.
Leurs femmes sont médiatisées également, tout du moins celles qui jouent le jeu (ou le provoquent).
Quelle gloire !
Ce sont maintenant des  "people" dont la vie fait la une de certains torchons journaux et le ravissement de certain(e)s qui vivent leurs "exploits" par procuration.

Voire les haïssent et les mettent plus bas que terre s'ils ne remplissent pas leur contrat : GAGNER !

Auquel cas revient le leitmotiv : ils devraient être moins payés, gagner moins...
Certes.
Leurs salaires et autres émoluements sont choquants pour le français smicard.

Mais qu'en est-il réellement de la paye des joueurs ?
Elle suit la loi de l'offre et de la demande : si personne ne s'intéressait plus au football, et n'en "achetait" plus (ce qui implique ne plus assister ou regarder les matches, ne pus acheter des vêtements ou babioles au sigle des différentes équipes, des magazines spécialisés et autres), elle dégonflerait très vite.

Seulement, ces sportifs sont les héros du monde moderne, les seuls qui fassent rêver la majorité des hommes avachis dans leur fauteuil, la canette à la main.
Il n'y a qu'à écouter les commentaires des lendemains de rencontre...

Ajoutez à celà le lobbying effectué par la fédération nationale auprès des jeunes : personne ne peut échapper à la fièvre de l'Euro, qu'il le veuille ou non.

Et quelle désolation que nous ayons choisi des idoles ayant troqué l'idéal sportif pour l'appât du gain.
Jusqu'à en oublier que dans ce genre de sport, il faut un gagnant... et un perdant.
Et il est inconcevable de seulement imaginer qu'ils puissent  perdre !

Nous avons les héros que nous méritons...
Partager cet article
Repost0