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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 17:05


Nos politiques semblent devenir de plus en plus fous : maintenant c'est à qui s'excusera pour les erreurs/fautes /lapsus (?) d'un autre, la plupart du temps un opposant et plus spécialement un membre du clan opposé.

Je suppose qu'ils doivent considérer leur démarche comme une manière de faire élégante et délicate.
Ils imaginent certainement pouvoir ainsi stigmatiser les erreurs de leurs adversaires tout en (prétendument) afficher leur propre grandeur d'âme.

Quelle hypocrisie !

Ainsi Ségolène Royal a présenté  à plusieurs chefs d'états ses excuses "au nom du peuple français" pour divers propos (loin d'être diplomates, tels qu'ils nous sont présentés) de Nicolas Sarkosy, ce qui lui attire les foudres des politiques de tous poils et dégénère maintenant en bataille de chiffonniers.

Pourtant, constitutionnellement parlant, seul le président de la République, ou son représentant, peut représenter tous les français, puisque c'est sa charge et sa fonction.
Il semblerait que Mme Royal se voie déjà calife à la place du calife...

Pour continuer dans la même veine, j'ai entendu ce midi (sur Canal +) un autre responsable politique socialiste déclarer que "c'est à Nicolas Sarkosy de demander ses excuses" au gouvernement étranger pour son erreur.
Il semblerait que cette personne (à moins que je n'aie pas bien compris), n'ait pas tout à fait saisi la différence entre demander des excuses et présenter ses excuses.

Bazin l'avait déjà expliqué, lorsqu'il détaillait dans Vipère au poing cette subtilité, devenue revanche de l'enfant face à la méchanceté de Folcoche.

En parlant d'excuses, dans la dernière édition du Star Ac anglais, le jury a présenté les siennes, certainement beaucoup plus sincères (enfin, à une exception près...) face à la révélation de sa candidate la moins... susceptible d'y réussir à première vue.
Pensez ! Une ménagère entre deux âges, petite, boulotte, mal fagotée et d'un physique pour le moins improbable face à des hordes de minettes et autres ados se voyant déjà en haut de l'affiche.
Le vilain petit canard a chanté divinement bien (d'ailleurs elle semblerait plus à sa place dans un concours d'art lyrique que dans un radio-crochet au vu de sa prestation) et deviendra certainement (après le bon relooking dont toutes ces émissions ont le secret) un beau cygne au plumage égal au ramage.




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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 11:30
Telle est la question que je me posais en entendant au zapping de Canal+ la réaction à chaud d'un député de la majorité (dont je n'ai pas retenu le nom, et qu'il m'a été impossible de retrouver sur la toile) suite au rejet de la loi HADOPI par l'Assemblée nationale : il s'exclamait, réellement offusqué, que si la loi avait été rejetée aux votes "c'est parce qu'ils [les députés socialistes] s'étaient cachés derrière des colonnes et avaient surgi au dernier moment".
Cette réaction a été reprise par nombres de politiques déçus du résultat du vote.

Quelle belle tirade !

Ainsi présentée, elle me semble sortir de la bouche d'un gamin, indigné de la tricherie de la partie adverse !

D'autant plus que, la loi étant votée au moment du déjeuner, les partisans (UMP) avaient compté leurs adversaires pour être surs qu'il restait suffisament de voix pour la faire passer.

Comme quoi la voix de l'estomac semble passer avant le bon sens politique, s'ils attachaient autant d'importance au résultat de ce vote (21 voix contre 15, soit 36 députés sur les 577 que comptent l'Assemblée nationale) !
Mais que dire également de ces chambres désertes lors des rediffusions des sessions parlementaires, sans parler des députés ou sénateurs dormant, lisant le journal ou se faisant les ongles !

Vu le salaire qu'ils recoivent pour, justement, faire ce travail, la sieste est bien payée !

Alors, Messieurs et Mesdames, un peu de respect pour ceux qui vous ont élus et vous demandent de faire (correctement) votre travail !
Et si tel n'est pas le cas, n'allez pas le clamer sur toutes les chaînes !

 
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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 17:06
Notre président veut faire paraître un décret empéchant les sociétés ayant bénéficié d'aides de l'Etat de donner des primes diverses à leurs dirigeants.

Cela me paraît logique : ces primes leurs sont payées... par nous, qui contribuons, par les différents  impôts et taxes au financement des différents postes budgétaires de l'Etat (en plus des prêts souscrits par lui auprès de banques).

Donc, si j'ai bien compris, jusque là ces primes étaient donnés (à moins qu'elles n'eussent du être remboursées,  le flou artistique régnant sur les conditions d'attribution des aides précédentes) aux sociétés en crise, pour leur éviter de fermer et surtout de licencier.

Pourtant, paradoxe génant, ces déficits n'empéchaient pas les PDG de ces dites-sociétés :
- de s'arroser copieusement, ainsi que leurs collaborateurs,
- de "délocaliser", voire "restructurer" leurs différentes usines, en laissant sur le carreau des dizaines,des  centaines voire des milliers de chômeurs dans des zones sinistrées économiquement.

Où est la morale ici ?

Certainement pas du côté des "grands" patrons, qui refusent globalement l'ingérence de l'Etat dans  leur rétribution.
Ici, au  nom de la "motivation", il est trouvé normal de se payer (grassement), quelques soient les résultats... et la gestion.

Pourtant, quand une PME-PMI contracte un prêt, elle se doit de présenter régulièrement à son banquier ses bilans, et gare au chef d'entreprise s'il a prélevé trop de salaires !

Et quand au même moment j'entends des hommes politiques (de gauche) proposer d'augmenter l'impôt citoyen, je me dis qu'ils feraient mieux de demander le remboursement de tous ces millions n'ayant pas été utilisés pour redresser la situation économique des sociétés et des employés, mais pour conforter celle des dirigeants (qui n'en ont pas besoin, vu leurs émoluements de base).

Il faut dire que les patrons  français sont les champions européens quant au montant de leurs salaires et primes.
Certes, ils touchent moins que leurs homologues américains, mais ne sont pas assujettis aux résultats : quoiqu'il arrive et quel que soit le résultat de leur gestion (déficit ou pas), leur salaire tombe !

Un peu de compassion pour ces pauvres directeurs : c'est effectivement un scandale que l'Etat  impose maintenant des règles pour l'utilisation de l'argent public  !





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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 07:18
Une actualité affligeante faisait hier la une des tabloïds anglais (voire français) et était relayée dans la presse nationale : le décès "en direct de Jade Goody, plus connue par ses frasques sur le "loft story" d'une chaîne de télévision anglaise.

Cette jeune femme issue d'une famille défavorisée  fit les beaux jours de cette émission télé trash par ses sorties tapageuses, vulgaires et racistes, reprises par tous les tabloïds d'outre manche, ainsi que par les journaux plus "respectables".
Cependant, elle décida d'aller jusqu'au bout de sa quête de ... célébrité ? argent ? en monnayant sa fin de vie : atteinte d'un cancer incurable, elle monnaya son mariage puis ses derniers instants de vie pour -disait-elle- "offrir à ses enfants la jeunesse dorée qu'elle n'avait pas eu".

Ce phénomène de presse m'amène à me poser quelques questions :

Cette femme a choisi elle-même de se mettre en scène (à coups de millions) jusqu'au bout de sa vie, mais quelle responsabilité les média ont-ils dans l'affaire : la course au "toujours plus saignant" (donc toujours plus attirant pour un certain public friand de sensations malsaines) atteint ici un nouveau sommet par sa démesure et son organisation.
La preuve : la retransmission télévisée de son  mariage sompteux (financé et organisé par ces dits-médias ?)

Je ne suis pas en mesure de critiquer son choix de vivre (ou plutôt de mourir), mais plutôt l'intérêt malsain qu'y ont portés ces fameux media trash, flairant ici une audience sans commune mesure : ce n'est plus de la télé-réalité, mais la "vraie" réalité, habillée de paillettes comme de commentaires larmoyants destinés à atteindre l'audience maximale.
Certes, le but de la presse et autres media "normaux" est bien de transmettre l'information (toute l'information, sans aucune censure) mais je m'aperçois que celui des media de bas étage  est maintenant de la mettre en scène, voire de la créer en "l'améliorant" pour la rendre plus attractive.

Hearst disait [à un correspondant de guerre] : "Restez. Fournissez les dessins, je vous fournis la guerre".
Les tabloïds en sont maintenant  à "Fournissez le croustillant, je me charge de fournir tout le reste, y compris le financement et la maintenance".

Et là, je me pose une autre question : qui sont-ils ces fameux auditeurs ou lecteurs qui se passionnent pour ce "cas" ?
Madame ou Monsieur tout-le-monde, qui se repaissent de la misère dorée qui lui est donnée en patûre et ainsi peuvent se réjouir d'être en vie ?

Ne feraient-ils pas mieux, au lieu de se passionner pour une icône médiatique fabriquée, de compatir aux peines -réelles, mais tellement moins photogéniques-  de leur cousine ou voisine atteinte du même mal et qui souffre dans sa solitude, plus ou moins abandonnée de tous parce que sa vue misérable gêne ?

Nous cotoyant journellement, il y a tant de misères que nous refuson de regarder en face : il est tellement plus facile de les mater par l'intermédiaire d'un écran de télévision ou d'un journal-poubelle qui ne nous montrent que le côté mélodramatique de la chose !
Mais ainsi, nous édulcorons le coté génant de la maladie, les plaintes des malades, leur vue désagréable pour ne plus nous concentrer que sur les bons sentiments que génère cette (future) perte cruelle, personnifiée par cette jeune femme à la fin de vie mise en scène.

Plutôt que de déposer ces centaines de bouquets sur sa tombe, ces personnes feraient mieux, à mon humble avis de regarder autout d'eux et d'aller les donner aux malades oubliés plus ou moins volontairement, seuls dans leur chambre : ils n'ont pas autant de compagnie et souffrent en silence, au moins autant que cette jeune femme l'aura fait.




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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 07:52
Il y a peu, Stéphane Guillon (que je n'apprécie pourtant pas toujours, tellement ses chroniques peuvent être au-delà de la satire pour confiner à la méchanceté), lancait un appel général de repli en direction du  personnel féminin de Radio France en prévision de la visite proche de DSK (connu pour ses récentes frasques et paraît-il pour sa tendance à sauter sur tout jupon féminin à sa portée -dixit ses anciennes relations-).

Celui-ci n'apprécia que très modérément (et cela se comprend) la prestation de l'humoriste et le fit savoir au début de son interview sur la même radio, dont les responsables se sentirent obligés de faire des excuses au nom de leur chroniqueur auquel ils avaient pourtant donné carte blanche (puis envoyé une caisse de champagne à la suite de son émission).
Stéphane en profita pour rebondir le lendemain, en justifiant sa mauvaise foi, puis en attaquant cette fois-ci Martine Aubry. 

Ulcéré par ces portraits (et n'ayant pas compris à première vue le fonctionnement de l'humoriste), le président de la République lui donna de nouvelles munitions en se plaignant publiquement de son humour.

Résultat : un autre  billet d'humour dans lequel Stéphane se déclarait flatté et ravi d'être enfin reconnu dans son travail par les plus hautes instances politiques...

Reste une polémique enflammée : les humoristes ont-ils droit de plaisanter de tout et à quel endroit s'arrête la satire et commence le scandale ?
Le vrai problème serait plutôt, à mon avis : dans quel monde vivons-nous, quand les hommes politiques décident maintenant du bon goût et de la pertinence des attaques humoristiques ?

Car c'est au droit de parole et à la liberté d'expression que s'attaquent maintenant nos dirigeants.
Ces humoristes (qui font flèche de tout bois) sont les dignes successeurs des chansonniers de naguère, eux-mêmes descendant des libellistes, auteurs des pamphlets qui ébranlèrent (entre autres choses) la monarchie régnante.

Heureusement qu'ils existent , car ils sont les dénonciateurs des dérives et des travers de notre société.
Au filtre de leur bon sens, nous rions des défauts de nos hommes politiques, chose que ceux-ci ne veulent plus admettre, leur égo ayant tellement enflé qu'ils se croient inattaquables, comme investis d'un pouvoir divin.

A tel point que cette polémique médiatique aurait pesé dans la décision par notre président de nommer un autre directeur à la tête de Radio France.
Qui s'empressera certainement de ne pas reconduire Stéphane Guillon dans la grille des programmes de la rentrée...

Il est quand même malheureux de constater qu'un simple pamphlet prenne autant d'importance et génère un tel buzz, alors que d'autres problèmes sociaux et économiques, bien plus importants, devraient monopoliser toutes nos forces vives...
 
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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 15:32
Je viens d'entendre -avec une certaine reserve- le nouveau pavé dans la mare de la santé publique :
Le comité de recherche sur le cancer vient de donnert son avis : plus d'un verre d'alcool par jour (et ceci comprend aussi le vin) augmente sensiblement les risques de cancer (notamment bouche, oesophage, sein...).

A l'annonce de cette dépêche et des tollés qui l'ont suivie, notamment en provenance des syndicats et exploitants viticoles, me sont venues à l'esprit plusieurs pensées, pas forcément politiquement correctes :

- Halte à l'ultra-protectionnnisme !
Bientôt, pour jouir d'une santé parfaite, il nous sera déconseillé de manger (sauf peut-être les fruits et légumes exclusivement de provenance biologique), de boire (sauf de l'eau), de fumer, de conduire, et de b.... bientôt ?
Dans ce cas, à quoi bon vivre dans ces conditions, à moins de ne vouloir poursuivre la voie éméritique !
Restons un peu sérieux : tout est affaire de modération.
Nous connaissons tous des personnes mortes du cancer sans avoir jamais bu, et d'autres, alcooliques,  n'ayant aucun souci de ce côté.
Certes, il ne faut pas totalement prendre à la légère ces informations, mais n'oublions pas que les enquêtes parlent de statistiques, et non de risques "réels" : les mathématiques aplanissant toutes les données de la vie réelle.


- Il y a quelques temps, 1 ou 2 verres de vin, voire un whisky journaliers étaient fortement conseillés "pour nos artères".
Recherche faite, il apparaît que ces "conseils" proviennent surtout des sites... de producteurs de ces-dites matières.
Alors, info ou intox délibérée depuis des années ?
Ceci dit, hospitalisée il y a quelsues années, j'ai entendu un "grand" chirugien me conseiller de boire un verre de bon vin à chaque repas "pour me rétablir plus vite".

- Les lobbies viticoles montent au créneau (comme en 1967, d'ailleurs, coincidence troublante...) pour fustiger cette étude, sous prétexte que condamner la filière équivaudrait à mettre au chômage environ 200.000 personnes.
Nous sommes bien d'accord, mais dans ce cas, quel est le plus important ?
Les profits engrangés,   car ne nous voilons pas la face, les employés passent bien après les bénéficess des grandes multi-nationales !
Je ne parle pas ici, bien sûr, des petites exploitations privées qui font un travail d'artisans en produisant des vins et alcools de qualité mais des grands groupes qui nous inondent de vins et alcools -souvent en provenance de la CEE- à faible coût et de très basse qualité.
Il y aura toujours un marché pour les produits "de luxe", même si le commun des mortels réduit sa consommation.
Ce discours avait d'ailleurs déjà été utilisé, lors de la création du contrôle d'alcoolémie au volant, et nombre de bars avaient vu leur chiffre d'affaires chuter.
20 ans après, le monde continue toujours de tourner, malgré une répression accentuée. 

C'était mon coup de gueule du jour ! 
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 15:36
J'en ai effectivement marre de cette rengaine qui nous est assénée à tout bout de champ : C'EST LA CRISE !

Que ce soit les media, les politiques, les économistes, tous n'ont plus que ce mot à la bouche.
Résultat : même ceux qui ont un salaire décent n'osent plus acheter... par peur, augmentant ainsi la récession (et par voie de conséquence le chomâge).

Certes, je ne parle pas des employés victimes de délocalisations, de fermetures de leur entreprise, de charrettes.
Des retraités touchant une misère pour vivre et qui voient leur pension rétrécir comme peau de chagrin.
Et encore moins de tous ceux qui cherchent désespérement un boulot pour survivre, mais de ceux qui sont peinards, tranquilles, touchent un revenu sûr (même s'il n'est pas forcément mirobolique) et qui ne voient pas dans leur vie de tous les jours, réellement, cette crise.

Ce sont eux qui, le plus souvent, tiennent le plus fort discours, récriminent à tour de bras, vitupèrent contre les uns et les autres, soi-disant  au nom de tous les oubliés, de tous les pauvres.
Ils entretiennent une angoisse, une pression ambiante... et on les retrouve dans les boutiques à la mode ou aux sports d'hiver, preuve que la crise ne les touche pas tant que ça.

La vie est dure, et cela ne date pas d'aujourd'hui : tout a augmenté sensiblement depuis des années... sauf les salaires.

Malgré tout, l'on dirait que le français moyen est poussé -par qui, ou quoi et dans quel but ?- à réagir en ce moment brusquement.

Certes, le climat ambiant est plus que morose, l'économie en berne, mais malgré tout on en rajoute dans le pessimisme au lieu d'essayer de voir ce qui va pour encore l'améliorer : il suffit d'écouter un  journal télévisé pour entendre ce mot sésame de malheur.

Je suis désolée, mais je ne vais pas pleurer sur les pertes financières des banques.
Ni sur les augmentations de salaire (ou de primes) des différents hauts fonctionnaires et dirigeants.
Non que je les jalouse, loin de là, mais je remarque que la crise ne touche que les mêmes gens, au  bas de l'échelle.

Ceux qui sont au-dessus font des effets de manche, récupèrent le mouvement social de grogne ambiante, voire l'entretiennent et je me demande quel est leur intérêt, sinon politique ?
Alors que tous devraient retrousser leurs manches pour essayer de  remettre dans le droit chemin notre économie, en redonnant confiance à nos concitoyens.

Même les jeunes partent perdants dans la vie, beaucoup refusant d'entamer de longues études "pour gagner le smic au bout".

Est-ce ceci le futur proposé à nos enfants ?
Ou plutôt celui que l'on veut nous (leur) faire croire ? Toute une génération est ainsi conditionnée par les discours négatifs entendus partout.

Il est vrai également que le côté totalitariste de notre président n'est pas fait pour apaiser le climat ambiant : entre déclarations fracassantes, décisions provocantes et attitude régalienne, il ne se met pas à la portée des français et donne aux partis d'opposition les verges pour se faire battre, ce dont ils ne se privent guère.

Néanmoins, tous, de quelque bord qu'ils se trouvent, ne devraient avoir en tête que le bien public, plutôt que l'assouvissement de leur soif de pouvoir personnel et oeuvrer ensemble pour arriver à la résolution de la crise, plutôt que d'en faire une muleta agitée sans arrêt devant nos yeux  effarés.
L'économie française n'est pas, que je sache, à l'agonie ! Loin de là !

Par contre, et je vais le dire vulgairement, au lieu de foutre la trouille à ceux qui ne risquent rien, mettons-donc toute cette énergie dans l'aide à tous ceux qui en ont réellement besoin !

La crise passera, comme tout le reste.





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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 09:27
Je suis toujours dubitative lorsque j'ecoute aux informations les grands cris de ceux (ONU, par exemple) qui vitupèrent face aux "dérives" des guerres.

Ainsi, lors du récent conflit israélo-arabe (au sujet duquel je me garderais bien d'émettre une opinion, ne me sentant pas suffisamment comptétente), j'entendais les réclamations des oraganisation humanitaires suite à l'utilisation des bombes au phosphore.

Certes, c'est un moyen horrible de tuer des gens, mais n'est-ce pas justement  le but de la guerre ?

Ainsi donc, les pays/peuples/extrémistes/résistants (bref  tous ceux qui provoquent ou font la guerre) auraient bien le droit de tuer, mais selon des règles bien précises à but humanitaire :

- Droit de tuer des civils innocents, mais le moins possible (dommages "collatéraux") et de la manière la moins douloureuse (parce qu'une balle ou un coup de machette ne sont pas douloureux pour celui qui les reçoit ?).

- Droit de tuer les soldats (ils sont faits pour ça, c'est leur métier), mais obligation de les "rendre" (ou du moins les traiter "humainement" dès leurs éviction du jeu guerrier (par blessure).

- Droit de défendre son pays d'un attaquant, mais aussi d'en attaquer un autre, de bombarder des régions civiles si des soldats (déclarés ou pas) s'y cachent...

Bref une vaste mascarade !
Des règles édictées par ceux qui veulent continuer à avoir le droit de faire cette p... de guerre et qui considèrent les humains comme du matériel facilement remplacable.

Cette pensée me poursuit depuis que j'ai vu pour la première fois les camions de la Croix-rouge sur un champ de bataille : quel non-sens que d'investir pour faire une guerre avec des engins les plus destructeurs possibles pour ensuite vouloir effacer les trauma et parler d'humanitaire ?
Attention, je ne prétend nullement qu'il faudrait achever les blessés ou les laisser à leur sort, mais reconnaissez qu' il y a dans cette démarche une logique bien tordue.

Pourquoi dépenser (hommes, matériels, moyens) pour sauver des hommes que l'on a envoyé sciemment à l'abattoir ?  Il serait plus simple de penser humainement avant, et de ne pas les envoyer au casse-pipe !


Mieux vaudrait carrément mettre face à face les stratèges et les laisser se débrouiller sur un champ de bataille virtuel (et pourquoi pas réel ? ils comprendraient vite le sens de "pertes de guerre") pour régler leurs comptes et jouer à leur jeu de statégie.
Car à la base, il s'agit toujours d'une soif de pouvoir, de puissance, d'argent, d'un besoin de conquérir les richesses du territoire du voisin (ressources minières, hydriques, voies de communication, lieux stratégiques), quelquefois pour survivre, mais le plus souvent au nom d'un idéal fabriqué pour l'occasion, voire d'une (très) vieille querelle alimentée pour faire bouillir les esprits et les pousser dans la bataille.

A moins qu'il ne s'agisse de l'entropie : la nature a ses moyens pour éradiquer la surpopulation, et les massacres massifs dûs aux guerres en sont un. Les maladies et les famines un autre.

Ainsi les peuples sont toujours le jouet des puissances qui les manipulent.
Il est vrai que l'industrie guerrière et le commerce qui en découle brassent des sommes colossales (en 2005, un rapport fait état de 37 milliards de dollars) : personne, aucun état ne voudrait s'en priver, la France la première.

Il est facile, ensuite, de faire les gros yeux à un bélligérant !

Si tous les pays avaient englouti la même somme pour, justement, mettre fin aux conflits, toute guerre serait arrétée depuis longtemps.
Mais ils n'y retrouveraient pas leur compte. Pire, ils les provoquent sciemment à titre "préventif" (les USA et la guerre d'Irak ou d'Afghanistan), créant ainsi un effet boule de neige... et beaucoup de morts.

Quand la folie des hommes (et des lobbies d'armement) s'arrêtera-t-elle ?



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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 00:00
Dernièrement je suis tombée sur cet article du Monde qui, à défaut de me faire (au début) pleurer par sa bêtise sous-jacente (les "acteurs" de l'Ile de la tentation veulent justement être considérés comme des acteurs) m'a fait rire jaune et m'a permis de reconsidérer ma vision de cette émission de télé trash.

Jugez-en plutôt : dernièrement  un jugement a pris en compte les desiderata du collectif de ces acteurs, qui nous sont plutôt présentés dans l'émission comme de jeunes femmes et hommes prêts à tout  pour participer (c'est-à dire casser des couples "unis" en séduisant chaque conjoint  -séparément, la morale est sauve-) et gagner et ont condamné la maison de production à les payer pour "travail fait".

Làs ! Ce sont en réalité, comme ils l'expliquent dans leur lettre jointe, des acteurs tenus de s'en tenir à un script très détaillé sans aucune possibilité de broder sur le scénario.

Qu'est-ce donc ?
Tous ces flirts plus ou moins (enfin, souvent plus que moins) poussés, ces ébats médiatisés, ces ruptures consommées en direct devant le bon peuple ne seraient que du vent ?

Ou comment manipuler les téléspectateurs accrochés à cette " tranche de vie ", rêvant devant ces corps parfaits (évidemment, ils ne vont pas embaucher des cageots) dénudés en un lieu paradisiaque.

J'en ris encore, surtout après avoir entendu les commentaires de quelques uns de ces dits-spectateurs le lendemain de l'émission,  un vrai régal, d'autant plus que, ne suivant pas cette émission, je les prenais au premier degré, ignorant tout des péripéties de l'épisode (et de l'histoire).

Mais une question se pose : si ces ébats sont réels (comme cela est présenté dans la presse à scandale) et non "mimés", quel est le statut réel de ces acteurs ?
Et celui de la maison de production qui les emploie ?
Car je crois qu'il existe des termes nommant les ébats sexuels accordés contre de l'argent, ceux qui en font leur gagne-pain ainsi que ceux qui récoltent les royalties engrangées ainsi...

Et je ne parle pas des voyeurs "en tout bien tout honneur" qui se rincent l'oeil en imaginant des scenarii croustillants ... scénarisés et programmés suivant la courbe d'audience.



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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 13:00
Me posais-je comme question lorsque j'entendis le plan de relance proposé par notre président.

La France est en déficit (comme pratiquement tous les pays), la crise appauvrit le marché et... voici des milliards sortis de nulle part (ou presque) qui seront distribués aux entreprises en difficulté.

A ce que je sache, lorsque qu'une mère de famille honnête dit à ses enfants qu'elle n'a plus d'argent, cela signifie que tous doivent se serrer la ceinture.
A moins qu'elle ne soit point honnête, auquel cas lui restent les options de voler cet argent, ou de le gagner d'une manière plus... détournée, en échange de faveurs personnalisées.

Donc, qu'en déduire ?
Que l'Etat fait de la cavalerie et donc va emprunter alors qu'il ne peut déjà pas théoriquement rembourser ses premiers prêts (puisqu'il doit justement emprunter de nouveau pour tenir la tête hors de l'eau), ou qu'il va bénéficier de largesses (de qui ?) moyennant certains accommodements (ne pas aller voir le dalaï lama par exemple) ?

Il est vrai que tout cela me dépasse... et ne doit quand même pas être facile à gérer.

Ceci dit, j'ose espérer que tout l'argent investi dans les entreprises françaises "en difficulté" (telle celle de l'automobile, paraît-il) ne servira pas à terme à aider la délocalisation à l'étranger de leurs usines.
Et que lorsque ces-dites entreprises referont des bénéfices, cet argent sera remboursé à l'Etat, c 'est à dire nous, et qu'il n'atterrira pas uniquement dans la poche des actionnaires et autres dirigeants (qui sinon auraient gagné sur tous les tableaux : bénéfices, stock options et autres parachutes dorés, aide gouvernementale puis re-bénéfices).

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