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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 14:50


Elles sont devenues des commerces comme les autres, enfin, presque, puisqu'elles  ne délivrent plus aucun service.


Un exemple parmi tant d'autres :

Cherettendre avait besoin de monnaie samedi dernier pour son club sportif qui en avait besoin pour une manifestation.

Il s'est rendu dans l'agence du crédit agricole local (où se trouve le comptre de ladite assoc) pour en obtenir.

Réponse de l'employé
: les coffres sont fermés, il faut prévenir 3 jours (je dis bien 3 !) à l'avance si vous  voulez de la monnaie.

S'il avait eu besoin de beaucoup de monnaie, plusieurs rouleaux, par exemple, cela aurait été la moindre des choses, je l'accorde bien volontiers.
Mais que nenni ! Il lui fallait simplement 10 euros en pièces de 2 et 1 euros et 50 centimes.
Soit quelques pièces de chaque, ce que devait certainement avoir l'employé en caisse.


Il faut bien reconnaître que les banques ne font plus maintenant que de la vente de produits à forte valeur ajoutée.
Elles se sont repositionnées dans le marché des assurances, de la téléphonie, de l'assistance médicale et j'en passe pour oublier les services de base à rendre aux consommateurs -nous- qui les faisons vivre (et grassement, quoiqu'on eût pu entendre ces derniers mois).

Elles engrengent des bénéfices sur TOUT l'argent qui leur passe entre les mains, le nôtre, le leur, celui qu'elles nous prètent (souvent à taux prohibitifs) sans parler des "frais annexes" que tous ceux qui ont eu ne serait-ce qu'un découvert connaissent malheureusement.

Certes, je conçois que le recrudescence des attaques à main armée dans les banques a dissuadé celles-ci
de laisser leurs coffres grand ouverts.
Mais ce sont plus les (gros) billets qui sont visés que la ferraille qui plombe nos poches.

Sans parler qu'un DAB (distributeur automatique de billets) est beaucoup plus rentable qu'un ou plusieurs employés : ouvert 24h/24h, il ne perd pas de temps à discuter ni n'accepte de faire sauter des frais bancaires exagérés.

Par contre, une nouvelle race fait son apparition au sein des banques : les (télé)conseillers qui vous proposent  -sans que vous n'en ayez la moindre envie ni le moindre besoin-  des produits nouveaux, indispensables et... payants !
Qui quelquefois DOIVENT être souscrits pour obtenir l'option que vous désirez réellement (assurance pour une carte bancaire à débit différé par exemple...).


Et je ne parle pas des petits soins dont bénéficient les clients fortunés (en clair, tous ceux dont le compte ne passe pas épisodiquement dans le rouge) à l'opposé de tous ceux ayant besoin de la banque et de ses "services".


Demander un prêt vous fait automatiquement passer dans la catégorie "clients à risque" (à moins que vous n'ayez une épargne conséquente et là encore, pas vraiment besoin de ce prêt).

Et commence alors le parcours du combattant... épuisant par le nombre de pièces et justificatifs à fournir.


Tout autre commerçant aurait depuis longtemps fermé ses portes s'il accueillait ainsi ses clients !
On se demande (enfin, moi) qu'est devenu le moratoire éxigé par le gouvernement auprès des banques : elles sont devenues encore plus frileuses et imbues d eleur pouvoir.

Ce ne sont quand même que des marchands d'argent !


Ceci dit, l'association de mon chéri va certainement reprendre ses billes pour aller les porter chez un concurrent plus aimable et plus commercial.


Moralité de l'histoire : pour avoir de la monnaie maintenant, allez acheter chez votre petit commercant avec un billet, il fera le travail de la banque... et avec le sourire, lui !



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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 00:00


Grace à Loup blanc, j'ai eu connaissance de ce billet d'Elisabeth Badinter paru dans le Nouvel Observateur du
9 juillet dernier.

Comme vous le savez, j'avais fait relâche prendant toutes les vacances, d'où ce retard dans ma réaction : cet article est tellement plein de bon sens que je n'ai pu faire autrement que de le retranscrire ci-dessous.

N'oublions pas qu'Elisabeth Badinter, féministe (dans le meilleur sens du terme) convaincue et assumée, est l'une de nos plus grandes figures humanistes contemporaines.

Ici, elle lance un appel à la raison à toutes les femmes qui revendiquent ouvertement le port de la burka en France, en re-situant cette coutume dans son contexte social actuel, bien loin des revendications affichées par certain(e)s extrémistes (ou intégristes) religieux.

Ses propos pourraient être élargis à toutes les coutumes, telles l'excision, l'infibulation, le mariage et/ou le divorce forcés et autres joyeusetés imposées aux femmes et aux enfants femelles par les hommes  - et d'ailleurs souvent appliquées par leurs mères au nom de la tradition dont elles mêmes ont été victimes en leur temps -.

Ici, nous sommes loin des discours préchant l'intolérance, au contraire !
Puisque justement elle dénonce l'intolérance dont font preuve ces femmes convaincues de leur bon droit.

Personnellement, voir quelqu'un porter le foulard ne me choquait pas, jusqu'à ce que ce vêtement ne devienne l'emblème d'une réaction "pieuse" face à notre société "corrompue" et à sa "permissivité", voire d'une "sage modestie" face aux hommes, et c'est ce discours extrémiste qui justement me hérisse aujourd'hui ainsi que sa radicalisation avec l'apparition dans nos rues de la burka totalement fermée et "grillagée", bien loin des foulards colorés passe-partout.

Pourquoi profiter de notre démocratie pour nous cracher à la figure en ne respectant pas nos coutumes et en, justement, les dénonçant  comme impures ?

Sans vouloir ouvrir un débat qui pourrait être taxé de xénophobe, j'estime qu'il est normal et respectueux de respecter les coutumes des pays dans lesquels nous allons.
Et je ne parle pas de l'obligation qui est faite aux femmes étrangères dans certains pays où la religion est prédominante, voire dictatoriale, de porter la tenue locale.
Alors, pourquoi ne pas en demander autant en France ?

Dans ce cas précis, nous voyons bien apparaître le vilain résultat de l'amalgame société/religion/extrémisme/politique !

Je conseille d'ailleurs à toutes ces personnes confites en religion de lire "Conversations avec Dieu", ouvrage inclassable qui met (entre autres choses) à plat l'enseignement religieux et ce que les gens en ont fait , soit le contraire !

Avec  toutes les religions vécues de façon extrémiste (et le catholicisme n'y échappe pas), nous ne sommes plus dans "Aimez vous les uns les autres" et "Tous les hommes sont frères" mais dans "Faites ce que je dis (au nom de Dieu) sinon tous les châtiments du monde s'abattront sur votre tête" !

Où est ici l'amour et la tolérance ?

En ce qui me concerne, j'estime que la religion est une chose strictement personnelle et qu'il n'est pas question de l'afficher volontairement pour l'asséner aux autres, d'aucune manière, surtout sans leur consentement .

Contrairement à ce qui se passe dans ce cas et dans beaucoup d'autres.








Adressé à celles qui portent volontairement la burqa

Après que les plus hautes autorités religieuses musulmanes ont déclaré que les vêtements qui couvrent la totalité du corps et du visage ne relèvent pas du commandement religieux mais de la tradition, wahhabite (Arabie Saoudite) pour l'un, pachtoune (Afghanistan/Pakistan) pour l'autre, allez-vous continuer à cacher l'intégralité de votre visage ?

Ainsi dissimulée au regard d'autrui, vous devez bien vous rendre compte que vous suscitez la défiance et la peur, des enfants comme des adultes.

Sommes-nous à ce point méprisables et impurs à vos yeux pour que vous nous refusiez tout contact, toute relation, et jusqu'à la connivence d'un sourire ?

Dans une démocratie moderne, où l'on tente d'instaurer transparence et égalité des sexes, vous nous signifiez brutalement que tout ceci n'est pas votre affaire, que les relations avec les autres ne vous concernent pas et que nos combats ne sont pas les vôtres.


Alors je m'interroge : pourquoi ne pas gagner les terres saoudiennes ou afghanes où nul ne vous demandera de montrer votre visage, où vos filles seront voilées à leur tour, où votre époux pourra être polygame et vous répudier quand bon lui semble, ce qui fait tant souffrir nombre de femmes là- bas ?


En vérité, vous utilisez les libertés démocratiques pour les retourner contre la démocratie.

Subversion, provocation ou ignorance, le scandale est moins l'offense de votre rejet que la gifle que vous adressez à toutes vos soeurs opprimées qui, elles, risquent la mort pour jouir enfin des libertés que vous méprisez.


C'est aujourd'hui votre choix, mais qui sait si demain vous ne serez pas heureuses de pouvoir en changer.

Elles ne le peuvent pas... Pensez-y.


Elisabeth Badinter

 


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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 11:12
M Sarkosy s'adressait exceptionnellement aux parlementaires réunis en  Congrès lundi dernier pour faire le point sur son action passée et définir sa politique future dans ce contexte de crise.

Concernant la crise, son principal message fut : "Je ne ferai pas la politique de la rigueur car la politique de la rigueur a toujours échoué".

Il faut dire qu'il s'est empressé de le mettre en application : il a réuni le Congrès au palais de Versailles, fermé pour l'occasion.
Le coût de cette manifestation princière est estimé actuellemnt entre 400.000 et 1 million d'euros !

Vive la crise qui, a priori, ne touche pas les dépenses fastueuses de la République, au contraire de ses (petits) fonctionnaires, dont il est annoncé d'ores et déjà annoncé que beaucoup -peut-être, 1 sur 2- ne seront pas remplacés.

Le comble de l'indécence a été atteint par le président du Sénat, Gérard Larcher, arguant dans un interview que le métier des sénateurs et députés étant de faire les lois, ils n'allaient pas se réunir dans une salle polyvalente.

Et pourquoi pas ?
Je ne vois pas en quoi la magnificence d'un endroit pourraitt (et devrait) améliorer leur prestation.
A moins qu'ils ne se considèrent au-dessus du vulgum pecus que nous sommes.

Bonjour s'ils nous considèrent ainsi.

Il y a de quoi se poser beaucoup de questions sur l'intégrité et la moralité de nos élus...

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 15:56
Je suis fortement agacée en ce moment par tout ce bruit fait autour du prochain vote auquel nous sommes conviés.

Bruit en effet car, certes, nous sommes bombardés de messages divers et variés (en fait, pas tant que celà mais...) sur le prochain vote, mais personne ne nous a dit exactement pour qui et comment nous allions devoir voter.

Pour élire nos (ou notre ?) députés européens, ok.
Mais,
- combien y en at-il au juste ?
- à quel niveau sont-ils votés s'il y en a plusieurs (département/région ou autre ?)
- quel est leur travail exact ?

Autant d'inconnues pour moi qui, il est vrai, est fortement dégoutée par ne m'intéresse plus trop à la politique, ce qui est un tort, je le reconnais.

Après un tour sur Wikipédia, qui explique bien les choses, j'ai découvert que nous élisions
- les membres du Parlement européen
- au suffrage universel direct
- pour 5 ans
- 72 députés
- répartis en 8 circonscriptions électorales (8 "grandes régions").


J'ai également découvert ici que l'Union européenne avait deux organes législatifs : le Parlement européen (pour lequel nous votons la semaine prochaine) et le Conseil de l'Union européenne regroupant les ministres des différents pays (un par pays, choisi suivant l'ordre du jour).

Bon, maintenant j'y vois un peu plus clair, et j'espère qu'il en est de même pour vous.

Ceci dit, je ne sais toujours pas pour qui voter, les prétendants étant (enfin, pour moi) d'illustres inconnus.

Et il faut dire que ma priorité ce jour-là sera pour mes enfants, ma grande fille venant me souhaiter une bonne fête des mamans !
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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 10:40
 
                                  


Tel pourrait être le titre de la nouvelle loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, (LOPSI 2e du nom après la Lopsi de 2002).

Ce nouveau projet de loi fait suite à la tristement célèvre loi HADOPI et à celle moins connue (enfin, de moi) DADVSI, règlementant toutes deux l'accés aux nouvelles technologies (internet pour ne pas le nommer).

Ma crainte de perte de liberté, déjà évoquée ici et , se trouve malheureusement confirmé par un article de cette loi  qui permettrait "sans le consentement des intéressés, d'accéder à des données informatiques, de les observer, les collecter, les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu'elles s'affichent pour l'utilisateur ou telles qu'il les y introduit par saisie de caractère".

Ainsi donc, la loi légaliserait les logiciels espions, également appelés chevaux de Troie installés chez l'internaute pour 4 mois, après accord d'un juge et renouvelable une fois toujours sur son accord.

Pire, la loi prévoirait également la création d'un super fichier nommé Périclès, centralisant TOUTES les informations pouvant être collectées sur chacun de nous, avec ou sans son consentement.

Créé officiellement pour lutter contre la cyber-criminalité, Périclès deviendra Big Brother, père (plus ou moins) bienveillant "surveillant" ses enfants turbulents.

L'énormité des moyens mis en oeuvre (bien décrits dans l'article du Monde technologies mis en ligne ci-dessus) me fait malheureusement faire le parallèle avec la Chine et son contrôle d'internet ...

Certes, nous avons un gouvernement démocratique, contrairement à la Chine, dont le communisme flirte sérieusement avec la dictature.

Qu'en serait-il si, muni de ces moyens, notre gouvernement changeait de politique ou était noyauté par des personnes cherchant uniquement à exercer une répression sévère sur chaque citoyen ?

Je vous le laisse à penser...
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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 23:42
...dans le nouveau projet de la loi HADOPI.

Allez faire un tour ici : cet article explique bien ce projet de loi ainsi que ses dérives, la plus importante étant l'abolition du principe d'innnocence, principe de base du droit français.

Ainsi, par exemple, si quelqu'un télécharge un fichier illégal par l'intermédiaire de votre connexion (facile avec les connexions WIFI), vous serez seul responsable de l'utilisation de votre ligne (et sanctionné comme tel), une demande de recours restant possible au tribunal.
Et lorsque l'on sait qu'ils sont déjà débordés, imaginez les délais qui attendent les réclamants !


Seule parade : acheter un logiciel espion (et qui sera vendu par qui, à votre avis ?), ce qui n'empèchera pas nullement les spécialistes de contourner cette loi par des moyens détournés de téléchargement (ce qui est d'ores et déjà possible, semble-t-il)
Par contre, surtout, il fliquera nos ordinateurs et de manière légale.
Une porte ouverte par nous dans nos systèmes et nos fichiers...

Donc ne seront visés par cette loi que les citoyens de base (téléchargeant éventuellement de temps en temps) ne connaissant pas toutes les possibilités du web et non les "accros" qui en font commerce...

Big Brother se dévoile...




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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 00:00
Au hasard d'internet, je suis tombée sur ce site qui m'a interpellée.


Cru, très cru, il revendique le droit au travail sexuel, loin de toute l'hypocrisie qui accompagne actuellement ce sujet.

En effet, ce site revendique la liberté d'exercer ce genre de travail par choix, et non comme cela a été longtemps admis, par force majeure.
Quoique les mentalités changent maintenant, avec les stars du X qui parlent de leur choix et de leur plaisir de faire des films pornographiques.

Et pourquoi pas ?
J'estime qu'entre personnes majeures et consentantes, personne n'a a juger de ce qui est fait, car on rentre ici dans la sphère privée.

La légifération galopante "au nom des bonnes moeurs" n'aidera pas à endiguer ce commerce tant qu'il y aura offre et demande.
Et je ne vois pas ce qui peut choquer, dans notre société actuelle, si tous les partenaires sont d'accord  (et je ne parle pas ici de proxénetisme ou de drogue, condamnables).
Certes, en France seuls racolage (souvent génant pour le voisinage) et proxénetisme sont interdits (et non la prostitution) mais les clients sont stigmatisés, voire poursuivis, ainsi que les conjoints des prostitués.
Pourquoi ces travailleurs n'auraient-ils pas le droit de travailler et parallèlement d'avoir une vie de famille ?





Double hypocrisie puisque maintenant l'amour "libéré" (on ne dit plus libre,  trop soixante huitard) est devenu la norme presque obligée suivant certains media avides de sensations.

En effet, maintenant et d'après eux, pour vivre heureux il faut absolument être épanoui sexuellement et pour ce faire suivre les conseils qui nous sont donnés dans (presque) tous les magazines et autres émissions de télé.


Ainsi, les sex-toys (avant, on les appelait godemichés, moins classe)  : Sex and the city, puis Sonia Rykiel en ont fait des objets de désir obligatoires dans tout couple (ou plutôt dans toute table de chevet féminine, aucazou).
A suivi une campagne prônant la photographie, voire le cinéma (amateur, évidemment) de nos galipettes...
Enfin l'échangisme, le mélangisme et autres tru-ismes sont devenus fortement conseillés si on ne veut pas passer "à coté du plaisir", dans un cadre privé ou dans les clubs échangistes (qui semblent devenir le passage obligé pour tout couple libéré...).
Ah ! j'oubliais le ménage à trois dont ces fameux magazines (et je parle ici des magazines féminins et non pas X !) font l'apologie cette année.

Je me demande ce qui va bien pouvoir être pondu la prochaine fois : essayez les légumes et les fruits (j'ai d'ailleurs déjà du lire quelque chose dans ce sens... dans Cosmo ou Elle, je ne me rappelle plus trop bien) à moins qu'ils ne trouvent une autre idée !
L'imagination humaine est sans limite en ces matières.

Voilà que maintenant nous sont donnés (ou plutôt imposés), que nous en voulions ou pas, les prétendus modes d'emploi de nos ébats.
Ceux-ci devraient rester une affaire privée, de couple  (à moins que l'on ne désire le contraire, et cela est une autre histoire) et je ne supporte plus ces diktats qui, chaque saison et sous couvert de nous apporter de l'aide (et quelle aide, mon dieu !) font, amha, plus de mal que de bien.

Un couple (ou une personne) qui décidera de tester une fantaisie trouvera bien son bonheur tout seul, sur internet ou ailleurs : il n'y a pas de quoi fouetter un chat et encore moins d'en faire une montagne.

Mais pourquoi stigmatiser par ce biais tous ceux qui se trouvent bien dans leur situation actuelle et ne désirent aucunement essayer ce genre de dérivatifs ?
Il sont en passe de passer pour coincés, alors qu'ils sont simplement heureux de leur relation.

J'ai horreur (et vous avez déjà du vous en rendre compre) que l'on me dicte ma conduite.
J'estime être assez adulte et responsable pour faire moi-même mes choix sans avoir besoin que l'on me tienne la main ou pire, que l'on me pousse dans la direction voulue.

A moins que ce marché ne devienne une mine d'or que décident d'attaquer maintenant ouvertement les publicitaires, de manière plus ou moins directe.
J'avais déjà appris à  ma grande stupeur (je suis encore un peu oie blanche, semble-t-il) que les publications X  sont au top des ventes (dixit les machands de presse) et que les sites pornographiques sont ceux qui sont les plus visités sur la toile... alors pourquoi en rajouter une couche ?



..






Je suis par contre beaucoup plus choquée par les rapports officiels prescrivant une aide sexuelle nécessaire pour les personnes handicapées.

Dans un interview de M Nuss (coordination handicap et autonomie) de septembre 2008 de la revue Réadaptation (revue très sérieuse de l'ONISEP sur le handicap), il était dit :
"L'accompagnement à la vie affective et sexuelle va être développé en France dans les deux prochaines années, c'est la raison de la création du collectif "Handicap et sexualités"
.

Dans cet article est précisé que "le but [...] étant d'apporter un soulagement à la personne handicapée qui le demande [...] cette réponse sera constituée, très probablement d'écoute, de massages et, éventuellement de masturbation [...] mais il ne sera en aucun cas préconisé d'aller jusqu'à l'acte total, c'est-à-dire la pénétration pour ne éviter toute confusion avec la prostitution et ne pas mettre les accompagants sexuels en difficulté personnel (sic) - ils vivent régulièrement en couple.".

Et, de fait, je sais de source sure qu'au cours de leur formation, de jeunes aide-soignants se sont vu indiquer qu'ils devront certainement à l'avenir apporter ces "soulagements" aux patients dont ils s'occupent.
Inutile de vous dire leur réaction, totalement négative !

Non que je ne sois pas d'accord avec le besoin, réel de ces personnes handicapées, mais quel besoin de le légaliser -et de cette manière !- .
Et cela me choque encore plus, que des personnes doivent faire ce "travail" sans en avoir aucunement l'envie, poussés par leur hiérarchie !.
Pour moi c'est cela, de la prostitution.

Dans ce cas, pourquoi ne pas s'occuper également des autres personnes hébergées en institution ainsi que de celles qui, âgées, pauvres, laides ou autres ne pouvant avoir de vie sexuelle "normale" ?

L'Etat est en passe de légaliser sous une forme abâtardie ce qu'il a combattu par ailleurs de manière véhémente (et hypocrite !).

Qu'il arrête un peu de se mêler de tout , ainsi...
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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 11:18
Vendredi dernier, nous sommes allés voir la foire-exposition de Niort, histoire de sortir et de changer d'air quand on habite encampagne, tout bain de foule prend des allures de vacances...).

Donc, nous voilà arrivés en voiture vers 11 heures, nous disant que le temps de nous garer et d'arriver tranquillement, ce serait l'heure de l'apéritif .

Las ! Le parcours d'arrivée était fléché pour arriver aux parkings du parc des expositions qui étaient fermés.
Et nous voilà refaisant le grand tour des boulevards pour arriver, de nouveau, à des parkings extérieurs déjà vus en arrivant desservis par une navette.

Celle-ci devait passer toutes les 10 minutes : il nous a fallu plus d'une demi-heure d'attente, maugréant et  nous demandant si nous ne devions pas y aller à pieds.

Et quand la navette (un bus) arriva, nous assistâmes à un bourrage en règle de celui-ci, les premiers rentrés étant conviés aimablement) par le chauffeur à se pousser vers le fond pour faire place aux nouveaux arrivants.
Et au fil des arrêts, la situation ne s'améliora guère : ce bus, prévu pour accueillir un cinquantaine de personnes en accueillait plus de quatre-vingt !

A tel point que, à un arrêt,  le chauffeur dut couper son moteur puis le redémarrer (pour l'initialiser) r, les capteurs refusant le départ du bus pour cause de surcharge !


Et je ne parle pas de certain rond-points pris à plus de 50 km/h, vu le ballant du car et la presse que nous avons du subir...

Je ne m'en serais pas aperçue si je ne m'étais trouvée en compagnie de cherettendre, routier et par conséquent bien au courant des règles de sécurité imposées aux chauffeurs et mieux conscient de la vitesse.

Le plus drôle est que ce car passait, rempli ras-la gueule, devant les policiers qui gardaient l'accès aux routes barrées...

Comme quoi, la sécurité est plus ou moins bien appliquée selon l'employeur des chauffeurs (ici la ville de Niort, qui organisait l'évènement).

Quand je pense que des routiers (employés par des entreprises privées, eux) sont pénalisés pour tout manquement, même léger à la sécurité !
C'est tout à fait normal, mais pourquoi deux poids et deux mesures ?
Je n'ose imaginer ce qu'aurait donné un accident avec ce bus surchargé ; dans ce cas, sur qui serait retombé la faute ?
Le chauffeur, pris entre ses obligations et les vitupérations des usagers exédés par cette attente inconfortable (et encore, les derniers arrêts ne purent être desservis, au grand dam de tous ceux -et ils étaient nombreux- qui attendaient), ou la ville qui avait très mal indiqué les lieux de parking et n'avait pas prévu asssez de navettes ?
Heureusement, la question ne s'est pas posée.

Après coup, nous avons appris que l'entrée de la foire était gratuite jusqu'à midi, d'où les parkings fermés... et l'affluence, certainement supérieure aux prévisions, de passagers.


Dans ces conditions, que l'on arrête, par pitié de parler de sécurité à tout bout de champ !
Il en est de même de tous les camions étrangers (le plus souvent espagnols et portugais) qui roulent n'importe comment, même le dimanche, dépassant les limites autorisées, effectuant des dépassements lorsque c'est interdit ou pire, déboitant devant la voitures qui va les doubler !

Il est nettement plus facile de coincer un véhicule arrivant un peu vite dans une ligne droite !




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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 08:29
sed lex.

Il semblerait qu'actuellement les différents partis politiques français jouent à qui ressortira la loi la plus absconse et au choix
- en fera l'apologie et la  fera appliquer (en dehors de son contexte premier) ou
- en fera son cheval de bataille et la descendra en flèche (ainsi que le gouvernement qui l'applique).

Par contre, je trouve que toute cette émergence actuelle de mouvements "sociaux" anti-lois est très malvenue.
Certes, ces lois sont plus ou moins idiotes dans le contexte actuel, mais n'oublions pas que nous avons la chance de vivre dans une démocratie, et que c'est à nous, citoyens, de faire entendre notre voix, et non à des hommes et femmes politiques tellement avides du pouvoir qu'ils sautent sur chaque erreur (réelle ou supposée) du gouvernement actuel pour le descendre en flèche et montrer comment "eux" le ferait mieux !

N'oublions pas que les rôles furent inversés il y a quelques décennies, et analysons le résultat : guère mieux !

Car les partis nous manipulent en ce moment, sous couvert de bonnes intentions, ce que je trouve absolument intolérable.

Ainsi la controverse actuelle concernant l'aide aux sans-papiers.
OK, il y a eu de abus manifestes dans l'expulsion et  la reconduite de certains de ceux-ci : un étranger sans-papiers, travaillant et  payant des impôts et des taxes expulsé ? On croit rêver...

Par contre, j'ai la nette impression que ceux-ci sont devenus nos nouveaux mendiants : ils servent à donner bonne conscience à une certaine classe (aisée) qui leur fait la charité (sociale) et se libère ainsi, tout en montrant sa commisération et sa grandeur d'âme.

Et là, je rigole doucement : suivant plusieurs études, le réchauffement de la planète génèrera des famines importantes en tiers et quart-monde, ce qui poussera la population à émigrer vers le Nord.
Soit vers nos pays riches et épargnés par la sécheresse.
Si ce scenario a malheureusement lieu, j'aimerais voir la réactionde toutes ces bonnes âmes, bien à l'abri derrière leur confort menacé : tendront-ils une main secourable à cette misère ? Cela m'étonnerait fort.

Arrêtons de nous prendre pour des moutons !


Quant à ces lois bizarres, pour ne pas  dire plus, moi aussi , peux en proposer, par exemple, la loi du 26 Brumaire an IX de la République dispose :

"toute femme désirant s’habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l’autorisation…". "…Cette autorisation ne peut être donnée qu’au vu d’un certificat d’un officier de santé…".

Deux circulaires de 1892 et 1909 l'ont amendée en  autorisant le port féminin du pantalon… si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval ! 


Car il faut dire que nos différents codes (ainsi que les lois votées antérieurement mais non abrogées, donc toujours appliquables) demandent à être sérieusement dépoussiérés.
N'oublions pas que ces lois furent votées en réponse à un problème précis - souvent n'ayant rien à voir avec notre contexte actuel-.

Robert Badinter commenca le travail en dépoussiérant le code pénal (datant du code Napoléon !) en 1992.
Qui donc osera maintenant, au risque de se mettre à dos les différents champions de la loi ou des français, faire ce travail nécessaire ?

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 07:10

Je suis interpellée à de nombreux titres à la suite du jugement qui vient d'être prononcé à l'encontre de l'exposition Our Body et des réactions subséquentes.

Cette exposition anatomique présente des corps plastinés.

Là où le bât blesse est que ces corps ont été fournis par une entreprise chinoise, laissant ouverte la porte à toutes sortes de questions :
- les futurs plastinés étaientils au courant de l'utilisation prévue post-mortem de leur dépouille ?
Si oui, je n'y vois effectivement rien à redire dans ce monde où certains se vendent vivants pour survivre.
Mais il semblerait bien que non : les donneurs ayant donné leur corps à la science.
De plus, une dimension politique se greffe là-dessus : qui étaient les donneurs ? Des volontaires ou pas ?

Et c'est là que les deux associations plaignantes Ensemble contre la peine de mort et Solidarité Chine interviennent en déposant leur plainte contre l'organisateur, étant donnée le doute sur la provenance des dépouilles.
Je me demande si elles auraient bougé (certainement pas, d'ailleurs), si les cadavres avaient éu une autre provenance...
Ici, donc, l'affaire prend une dimension totalement politique .

Dimension qui deviendra, lors du jugement, uniquement éthique, le juge statuant sur le manque de décence et de respect dûs aux corps.
Il est vrai qu'il n'aurait pas pu décemment condamner un gouvernement étranger sur sa politique intérieure, mais ce glissement me gêne fortement quelque part.

Là, il est vrai, la science est rattrapée (voire dépassée) par le mercantilisme.
Certes, apprendre l'anatomie est louable, mais en faire un tel commerce me semble quand même indécent.
Ceci dit, nous vivons dans une société où règne la loi de l'offre et de la demande : si les spectateurs n'avaient pas répondu présent, cette initiative aurait fait long feu (il ne faut oublier qu'une bonne dizaine d'expositions identiques tournent dans le monde, ou plutôt dans les pays riches dans lesquels la mort est occultée).


D'ailleurs, l'on peut se demander ce que recherchent les personnes qui se déplacent pour voir ce catalogue de corps humains plastinés ?

- L'intérêt technique pour le principe de la plastination, qui m'intéresse également (c'est quand même une révolution technique, bien loin du formol utilisé traditionnellement pour conserver des specimens anatomiques).

- L'anatomie humaine, puisque c'est -officiellement- le but de l'exposition.
Mais combien de ces personnes se seraient-elles déplacées si les corps avaient été remplacés par des mannequins en résine ?

- Et enfin (et surtout ?) une fascination morbide devant ces cadavres qui n'en sont plus vraiment.
Besoin de se confronter avec cette mort qui est tenue à distance, de voir un mort, ou de se regarder dans une glace disséquante ? La liste est longue...


J'en déduis néanmoins que le citoyen lambda se trouve maintenant chaperonné par des entités (politiques, religieuses ou autres)  qui font en sorte de lui dire quoi (ne pas) voir et faire.
Et par une justice qui devient de plus en plus frileuse et restrictive, sur ce plan comme sur d'autres.

A croire que nous ne sommes plus en mesure de juger par nous-mêmes de ce qui est bon ou pas pour nous, comme des risques que nous pouvons décemment prendre ou pas.

Il serait temps de dire halte à cette infantilisation galopante !
Quel est son but réel ?
Quels intérêts sert-elle réellement ?
Certainement pas les nôtres : notre liberté diminue de jours en jours.

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