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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 20:52
Il y a peu de temps, j'ai bénéficié d'une prise de conscience en forme de douche froide.
Nous tenons pour "normal" et basique notre mode de vie occidental , pensant qu'il est la norme, sauf dans des pays peu développés, mais il n'en est rien :

Une collègue, qui a vécu il ya quelques années en polynésie, me racontait sa vie là-bas en faisant des disgressions dans ses propos pour m'expliquer que les indigènes n'ont pas du tout la même conception de la vie que nous et vivent (pour les habitants les plus reculés) comme ils l'ont toujours fait, se moquant gentiment de nos lubies d'hommes blancs.

Ses explications m'ont décrit des polynésiens de souche  vivant pauvrement, voire dans la misère dans leurs îles, loin de tout confort moderne, ravagés par l'alcool, la violence et la misère.

Quoi ? Dans un département français, il existe encore des ethnies -ayant conservé leur identité- qui ne vivent pas comme nous ? Des enfants qui, faute de connaître l'usage des wc défèquent à coté, par terre et recouvrent leurs déjections de terre, comme chez eux ?

Loin du cliché rousseauiste du gentil sauvage, nous sommes dans le quotidien de gens qui sont français, du moins de nom.

Où est l'égalité pronée par la République ?
Ici subsistent les restes d'un colonialisme où l'image d'Epinal des palmiers et des cocotiers masque la triste réalité de peuples déracinés, confrontés à un choc culturel dévastateur pour eux, mais profitable pour nous, les envahisseurs.

Je m'énerve, mais il suffit de regarder tous les laissés-pour-compte dans la rue, ou les reportages des media sur ceux qui ne vont pas tarder à l'être pour se dire que ce mot devient dénué de substance.

Comme disait jene sais plus qui (Coluche, peut-etre), tout le monde est égal, seulement certains le sont un peu plus que les autres.
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25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 20:56
Ou plutôt où commence la télé trash ?

Je suis horrifiée par la publicité que je viens de voir sur une chaîne nationale, vantant les mérites d'une nouvelle émission mixant dépaysement, voyage, exotisme et... handicap.

Nouvelle mouture de Pekin express (je peux me tromper de titre, ne goûtant guère ce type de télévision), cette émission vante le fait que les  participants qui se dépassent en direct dans une contrée lointaine ont tous un point commun : un handicap, avec images en gros plan de béquilles et fauteuil roulant.

Attention : je suis admirative devant les exploits physique et mental accomplis.

Et oui, je regarderais avec plaisir ces exploits épreuve s'il s'agissait d'un reportage ou d'un documentaire, saluant l'exploit accompli et le courage de ces personnes.

Mais je suis fortement génée, pour ne pas dire plus, par la présentation choisie.

Et je ne doute pas qu'une compétition sera crééepour attribuer un prix quelconque au premier arrivé, voire pire.
Quoique, étant données le style d'épreuve (des images d'un handicapé en fauteuil roulant montant un sentier fortement pentu), jene soute pas que la sélection s'opère d'elel-même.

Et quid de la manipulation ou de la participation volontaire de ces compétiteurs ?

Montrer que l'on est capable de se dépasser dans les situations les plus extrèmes est louable, mais se donner en pature à des téléspectateurs vautrés dans leur fauteuil et faisant des paris est désolant.

Quant aux producteurs décidés à jouer la carte du pathos pour appâter le téléspectateur lambda, je leur tire mon chapeau : quelle imagination ! 

A quand la course dse culs-de-jatte et des aveugles ?

Il est vrai qu'après :
- le cocufiage organisé en direct (l'île de la tentation)
- la foire à la viande, où chacun cherche à se vendre à n'importe quel prix (le loft)
- la foire à la volaille où un coq (ou une poule) se pare des plumes du paon (pasd de la paone, elle est trop grise) parade devant des prétendant'e)s (bachelor)
- la foire aux nunuches où de prétendues stars (blondes et américaines) fréquentant la jet-set se commettent avec des gens "normaux" pour mieux les ridiculiser et s'en moquer (the simple life)
- la foire aux bestiaux où les bêtes ne sont pas celles que l'on croit (la ferme célébrités)
- la parodie des parades d'amours post-adolescentes, faisant passer les jeunes pour des obsédés secuels (bon, ils le sont, c'est normal, mais pas à ce point-là !) se glorifiant de leurs rots, pets et autres manifestations scatoligiques (Next)
- l'exposition au vu de tous des cultures de moissisures, bactéries et autres saletés dans son frigo et son appart' (je ne me rappelle plus du nom de cette émission mettant en scène deux misses propre - que j'aimerais bien inviter chez moi, d'ailleurs, bien que jenrisque jamais d'être sélectionnée, le niveau de mes salissures domestiques étant pratiquement nul, vu les critères retenus)
- la manière d'élever des gamins... mal élevés (super nounou ?)
- celle d'échanger mari et enfants pour voir si l'herbe n'est pas plus verte aillleurs, cautionné par sainte télé (on a échangé... quoi au juste ? nos maris ? nos mamans ? notre vie ?).
- et le winner toutes catégories : la présentation à sa famille d'un fiancé aussi trash que la télé du même nom, monument de vulgarité et de bêtise !
et toutes les autres émissions de trash-télévision, il était dur de trouver quelque chose d'innovant.

Mais ne desespérez pas ! 
L'imagination des producteurs est sans limite, et la demande des téléspectateurs (enfin certains, ceux qui font l'audimat) également.

Certes, vous me direz, pour quelqu'un qui n'aime pas ce genre d'émission, je les connaîs bien.
Ou plutôt, je commence à les regarder, une fois, et peu de temps avant de changer de chaîne ou de plonger dans une lecture... plus intéressante.

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Panem et circanses n'a jamais été autant d'actualité.





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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 00:00
Me voici (enfin, je vous entends !) de retour après une période  pas franchement passionnante,  truffée de petits soucis, petites contrariétés diverses et variées, concrétisés par une baisse de régime et de tonus.

Et ma détestable tendance à m'apitoyer est reparue.

Enfin, pas vraiment, je ne m'apitoyais pas, mais n'arrivais plus à refaire surface, noyée que j'étais dans ma mélasse .

Et pourtant, malgré tous ces problèmes importants qui me/nous tombent dessus (baisse du pouvoir d'achat, chômage, perspective de retructuration -et mutation forcée, loin- ), je me dis que j'oublie trop facilement la chance que j'ai de (dans le désordre) :
- pouvoir râler (eh oui, c'est interdit dans certains pays, sous peine d'emprisonnement, bastonnade ou pire encore);
- manger à ma faim, et plus encore, puisque je dois faire un régime pour maigrir !
- prendre des bains, boire l'eau au robinet, manger chaud, vivre dans une maison chauffée, bref, tout ce confort auquel je suis habituée et sans lequel je n'envisagerais pas de vivre;
- avoir accès aux soins médicaux,
- et je ne parle pas de toutes ces cochonneries que j'achète pour être plus belle, jeune, désirable, mince...


Bref, nous râlons, et moi la première parce que nous ne nous rendons pas compte de notre bonheur, le considérons comme allant de soi, et refusons la moindre concession à faire.

Certes, notre pouvoir d'achat diminue mais, réellement, ne pouvons-nous pas nous passer d'une partie de ce que nous achetons ?
Pour quelqu'un "vivant de l'autre côté de la méditerrannée" ou dans une autre de ces pays du tiers-monde, nous sommes riches !

Certes, me direz-vous, nous avons travaillé pour cela.
Exact, mais tôt ou tard, il faudra enfin penser aux autres, ne serait-ce que pour éviter de polluer encore plus notre planète, et la condamner à terme.

Evidemment, les discours politiques stigmatisent la dichotomie entre les riches -toujours plus riches- et la classe moyenne, qui se paupérise.
C'est exact, et cette situation s'empire à l'envi.

Un exemple : là où je travaille (depuis septembre) un poste administratif va être supprimé, mais le travail augmente, généré par des contraintes supplémentaires.

Quel est le but exactement recherché ?
Des économies ? Ok, mais un service public , par définition, n'est pas rentable.
Nous sommes tous maintenant, quoique les gens puissent penser des vacances scolaires, annualisés sur la base de 35 heures par semaine et 5 semaines de congés payés, comme dans le privé !

Je suis consciente que des efforts sont souhaitables, mais pas quand, dans le même élan, l'on nous parle de la délocalisation d'entreprises -largement- bénéficiaires.

Le "travailler plus pour gagner plus" va de soi, mais pas dans une société où les employés sont obligés de faire des heures supplémentaies et de les récupere en repos ARTT.

Maintenant, un ouvrier spécialisé cherchant du travail se voit offrir le smig par la plupart des entreprises.
Comment vivre correctement avec 2 smig, quand on a des enfants, des frais de transport ?
De même, certains employés de la fonction publique étaient rémunérés en dessous de ce palier légal, la différence étant comblée par des indemnités !

Quoique l'on dise et pense, nous sommes en train de passer d'un modèlesociété "tout social" à un aute ultralibéralisé, comme aux Etats-Unis.

Il est d'ailleurs prévu que 80% des emplois ne requierreront plus de qualification -donc, plus besoin d'études !
Economies !

nti_bug_fck
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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 13:52
.. a fait hier sa première conférence de presse de l'année.

Je ne l'ai pas vue, étant au travail à ce moment là, mais  ce que j'en ai entendu, sur les radios et  de la part de mes proches, me laisse perplexe.


Eh oui, en tant que comptable  (et ancienne gestionnaire d'entreprise  pendant 20 ans), je sais qu'une situation financière calamiteuse ne se remonte pas par miracle, mais qu'il faut du temps et des efforts.

Egalement oui, les 35 heures hebdomadaires n'étaient qu'un leurre : à part la fonction publique (et encore ! voir les hôpitaux), aucun employé ne pouvait décemment refuser de travailler plus, à moins de ne se voir "écarté" à terme de -choisissez selon le cas- une rembauche en cdd (puisque de plus en plus de contrats de ce types sont imposés dans notre société actuelle),  une promotion,  dates de congés intéressantes.... voire licenciés dès que possible ou mis au placard.

Mais évidemment, l'on trouve inacceptable de revenir en arrière !

Soyons logiques et pragmatiques : de toutes façons, il était aberrant et démagogique de penser qu'en travaillant moins l'on pouvait gagner autant qu'auparavant !

Mais je ne pense pas que légaliser de cette manière un horaire aussi étendu d'heures (49 hebdomadaires, si j'ai bien tout compris) revient à les imposer à plus ou moins long terme aux employés, et à légaliser ces pratiques de dépassements d'horaires.

Je ne sais si l'embauche augmentera réellemnt.

Peut-être, qui sait, par un effet rebond : plus de salaires > plus de consommation > plus de production > plus de travail > plus d'embauche...
A moins que les produits achetés par les français ne soient en majorité importés, ce qui est le cas de beaucoup d'articles aujourd'hui (habillement, produits informatiques etc...).

Pouvoir d'achat : c'est vrai que, quoi qu'il en dise (ou pas), il a réellement baissé depuis quelques années.
Et que ceci, couplé à l'augmentation  de nos types de dépenses domestiques (télévision cryptée, téléphone portable, internet...) pèse sur notre budget.

Mais, fonctionnaire de base, mon traitement a moins été augmenté que le smic, qui va finir par le rattraper : logique ?
Et c'est le cas de nombres de personnes payées très légèrement au-dessus de ce seuil fatidique, et qui n'ont pas bénéficié des récentes augmentations imposées par l'Etat.

Mais il faut faire des efforts !


Je veux bien, mais pourquoi demander plus à ceux qui travaillent et ont le moins ?

Et se pavaner en montrant partout ses vacances de luxe ?
OK, Nicolas Sarkosy est moins hypocrite que ses prédécesseurs, qui faisaient la même chose de façon plus discrète, mais il choisit mal le moment de son coming-out.

Je dois avouer que, n'étant d'aucun parti ni d'aucune tendance (chef d'entreprise puis fonctionnaire, j'ai vécu  2 positions traditionnellement antagonistes), je me contente d'analyser et de commenter sans aucun parti pris et ce que je vois me rend très sceptique quant à la suite des évènements.

Espérons que je me trompe !

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7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 13:00
Je suis effarée par le matraquage médiatique dont nous sommes victimes, concernant la pseudo-vie privée des "people".

Et tout celà relayé par des gros titres  "accrocheurs"  (pour qui, je me le demande, les voyeurs ou monsieur-madame tout le monde avide de sensations ?) tels que  "Britney Spears sans culotte" (de quoi en perdre la vue),  "Laure Manaudou nue" (et après,  toutes les femmes  ont le même équipement, que je sache), "la vidéo porno de  Paris Hilton"   et autres joyeusetés volant bas.

La dernière en date : "Nicolas et Carla" qui fait couler beaucoup d'encre pour peu de choses intéressantes.

Quel malheur quela vie privée (en fin, pas tant que cela) de notre président fasse couler plus d'encre que ses postions politiques et décisions, qui ont nettement plus d'importance.

Quoiqu'il soit néanmoins la vitrine de la France à l'étranger, et sa rapidité à remplacer sa précédente première dame, surtout avec une ancienne mannequin qui, de son propre aveu, "n'est jamais fidèle à un homme et le quitte rapidement" (eh oui, moi aussi lis les gros titres racoleurs) ne soit guère une belle vitrine pour notre pays.

Attendons, cependant , avant que de juger -ou méjuger.
Un peu plus de discrétion n'eut quand même pas été superflue, au vu de sa fonction officielle.

Ceci dit, il a au moins le mérite d'éviter toute hypocrisie, toute(s) "maîtresse(s) dans le placard.

Mais en ces temps où le français moyen se serre la ceinture, n'est-ce pas trop ostentatoire que de se pavaner ainsi qu'il le fait, enchaînant sorties et voyages à l'étranger  avec sa maîtresse (puisque tel est le nom de la chose) ?

Qu'il soit heureux, tant mieux pour lui, mais par pitié, qu'il ne devienne pas l'un de ces "people" défrayant la chronique !


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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 21:14
Quel néo-barbarisme !

Et pourtant ce mot résume bien à lui seul la folie qui semble s'être emparée des média.

Nous sommes bombardés de "news" concernant des starlettes -car tel était leur nom il y a encore quelques années- défrayant la chronique à qui mieux mieux, et ne faisant que cela d'important dans leur vie.

Quel intéret, dites-moi de savoir (ou pire, de voir) qu'une Britney se balade sans culotte, qu'une Amy se promène avec de la poudre (qui n'est pas de riz) sur les naseaux ou pire ?

La télé (et internet) trash a pris le relai et fait dorénavant partie de notre vie de tous les jours.

Après Detective, grand dispensateur de potins sulfureux dans les familles, nous voici maintenant dans la télé-réalité, Ou plutôt, c'est elle qui s'est invitée dans nos foyers.
Enfin presque, puisque ces émissions n'ont pas droit de cité dans notre famille, ou si peu.

Et c'est dur de choisir, entre les différents Star (academy, pop...), les émissions où le but est de (ne pas) se cocufier (ile de la tentation et consorts) ou de se draguer à outrance (bachelor, loft etc...).

Quand on en a vu une, on les a toutes vues, et pourtant elles foisonnent et semblent se multiplier à l'envi.

Le quotidien de nos semblables est-il si terne, qu'ils veuillent absolument vivre par procuration celui, créé de toutes pièces, par un petit génie du marketing ?
Génie, car, au vu des audiences, chacun (ou presque) semble y trouver son compte.

Sans parler de tous ceux qui postulent pour y participer (voir les diffférents castings des émissions pré-citées).

Andy Warhol disait «A l’avenir, chacun aura son quart d’heure de célébrité mondiale, ce qui semble être vrai maintenant, mais il a également dit :
«La notoriété, c’est comme de manger des cacahuètes : quand on commence, on ne peut plus s’arrêter.»
et 
«Avant les médias, il y avait une limite physique à l’espace qu’une personne pouvait occuper toute seule.»
autres citations tellement visionnaires !

Malheureusement, amha, la place prise par tous ces pantins occulte des informations beaucoup plus intéressantes, mais certainement moins distrayantes.

Car ne sommes nous pas dans le règne du "panem et circenses", du pain et des jeux  (Juvénal, env 100 apres JC) ?

Bon moyen pour occuper et museler efficacement la foule.

Rien de nouveau sous le soleil...



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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 07:25
Et voici un article écrit l'an dernier et publié dans mon précédent blog

Je vais vous faire hurler...

 

Je n'aime pas (plus ?) Noël.

Décorer me barbe.

Acheter des cadeaux m'ennuie ;  je trouve d'ailleurs cela profondément hypocrite, car dicté par les conventions.

Je préfère offrir (ou recevoir) par surprise : l'on attend rien et le plaisir en est doublé.

Quelqu'un pense à moi, m'apprécie (m'aime) et me le fait savoir en me donnant de la joie.

 

Je trouve que les fêtes de fin d'année ont été vidées de leur sens (vieille fête du renouveau, période où les jours s'allongent, récupérée par le christianisme pour célébrer Noël, puis par Coca Cola avec le Père Noël) pour devenir la fête du consumérisme.

 

Reste simplement le regard émerveillé des enfants (de tout âge, mais je ne dois plus en faire partie...) devant les illuminations et les cadeaux (encore !) devant le sapin.

 

Personnellement je suis un peu écoeurée.

Et si l'on (les collectivités, les magasins...) dépensait juste un peu moins d'argent pour ces animations, certes belles, et qu'on le donnait à ceux qui en ont vraiment besoin, par exemple au Téléthon ?

Ce cadeau, au moins, viendrait du coeur, et donnerait la joie la plus essentielle : la vie.

 

En opposition, j'entends encore les réflexions et revois le regard de certains enfants (pas tous, heureusement, mais quand même) comparant leurs cadeaux à ceux de leurs cousins/copains/voisins : c'est à celui qui aura le plus beau, le plus cher...

 

La fête de la société de consommation vous dis-je !

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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 06:13
Non contents de nous faire manger des tomates en hiver, nous voilà avec des galettes des rois à la Toussaint...

Les saisons sont chamboulées par toutes les opérations marketing des fabricants de bouffe.

Pourquoi ?
Pour être surs que leurs produits, les premiers sur le marché, soient les premiers (et les mieux) vendus ?

Que dire de ces "galettes des rois" capables de survivre sous cellophane au moins 2 mois ?
Rien que de le savoir, j'en ai la nausée.
Imaginez le nombre d'additifs nécessaires pour un tel tour de force !

Et à côté, l'on nous assènera que la hausse des cancers est dûe, entre autres,  à notre alimentation , ce que je crois, vu les saloperies mises dans les plats tout prêts.

Maintenant que je me suis mise à vérifier les composants de ce que j'achète... je fais des économies, ou retourne vers mes "petits" artisans qui fabriquent chaque jour des plats plus simples mais plus gouteux que ce gloubigoulba au goût prédéfini par nos industriels.

Certes, la nourriture industrielle est plus sûre globalement que celle qui existait il y a une cinquantaine d'années : plus de risques de botulisme ou d'empoisonnement, moins de carences vitaminiques...

Mais ces problèmes ne concernaient pas la majorité des gens, qui cuisinaient des produits plus sains.
Par contre, la grosse avancée de la médecine a réduit de façon drastique la mortalité.

Maintenant, tous les "vegetables" sont traités aux désherbants et pesticides, le bétail  est boosté à coups d'hormones pour grossir plus vite et traité préventivement contre toutes les maladies possible dans cet univers concentrationnaire dans lequel il vit.

Quelle misère !

Et tout ça pour nous faire acheter, encore et encore !

Résultat ?
- des allergies créées au berceau, avec l'adjonction de gouts exotiques dans les farines et pettis pots des bébés. 
Tout allergologue vous le dira : découverts trop tôt par des organismes non habitués génétiquement à ces substances les fruits exotiques, par exemple, sont à l'origine de redoutables allergies croisées (latex + banane...) inconnues il y a encore quelques années.
Car notre corps s 'est modifié génétiquement au fil des siècles pour s'adapter à notre alimentation traditionnelle, spécifique à chaque civilisation. 
Ce que nous mangeons (ou  mangions) couramment créera des troubles alimentaires à un habitant des tropiques, par exemple, et vice versa.

- une montée en flèche de l'obésité.
Il y a 30 ans, je ne connaissais qu'une famille d'obèses dans ma ville, et ils étaient considérés comme une exception.
maintenant, regardez le nombre de personnes en surpoids : c'est effarant !

- une augmentaion  des maladies auto-immunes (7% des français en sont atteints !).
A force de vivre dans un univers aseptisé, nos défenses, faute d'adversaires se retournent contre notre propre corps.
Savez-vous que le dernier remède en date, très sérieux car administré en milieu hospitalier, est l'ingestion d'oeufs de parasites intestinaux ?
Si vous ne me croyez pas, allez donc voir, entre autres :
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2005040400
http://marouschka.blogemploi.com/communication_scientifiqu/2007/03/vers_intestinau.html


Evidemment, il est tellement plus facile d'ouvrir une barquette que... de faire cuires des pâtes ?
Et non, je ne suis pas radicale :  moi aussi j'ai des pizzas ou des crèpes dans mon congélateur.

Mais, petit à petit, je me suis détournée (enfin, je n'ai jamais été vraiment attirée non plus) par ces plats, ayant tous plus ou moins le même (ou plutôt la même absence de) goût, la même sapidité qui m'agace le gosier, due au glutamate, et qui ne sont pas donnés non plus.

Alors qu'avec quelques produits, une bonne recette, et internet n'en manque pas, entre marmiton, supertoinette  et les autres forums et sites spécialisés, on peut faire des miracles !

Et non, ce n'est pas plus cher (même moins) ni beaucoup plus long.
Et en plus, vous mettez le meilleur assaisonnement qui soit dans votre plat : votre amour pour votre famille.

Evidemment, il faut disposer d'un peu de temps, et surtout de beaucoup d'envie pour faire la cuisine.

Mais quelle différence !
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7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 10:59

Je viens de lire sur le blog de domamido un texte de M. Olivier Douville, directeur de publication de psychologie clinique domamido.m6blog.fr/archive/2007/11/07/la-france-a-des-haines.html    

Ce texte me fait réagir car il y a dans cette loi une dichotomie entre la la loi "à appliquer aux immigrés", et celle "appliquée aux francais", qui accepte l'adoption.

Pourquoi ne pas accepter également les adoptions effectuées, souvent pour des raisons d'urgence (décès des parents ou misère), dans les autes pays, et pas forcément réglementées de la même manière que dans notre pays ?

Cependant, il est vrai qu'une immigration "sauvage" est maintenant de plus en plus montrée du doigt.
Ce problème (qui n'en n'est pas forcément un, attendez de lire la suite avant de grimper aux rideaux) a toujours existé.

Nécessaire de fait dans le flux de renouvellemnt des populations, voire favorisé à certaines périodes (guerres,

Nous avons déplacé le problème de l'immigration et en faisons maintenant le symbole du problème de l'aide sociale.

Après avoir donné trop, à trop de gens sans distinction, notamment les étrangers (y compris les anglais, qui s'inscrivent au RMI, à la CMU et autres "aides" avant même leur déménagement), le gouvernement fait, à juste titre, machine arrière, mais mal.

Il est normal que pour ces populations crevant littéralement de faim, notre pays soit un eldorado.
N'en ferions nous pas de même, si nous étions nés "du mauvais coté de la pauvreté" (ou de la méditerranée) ?

Plutôt que de stigmatiser une population immigrante à cause de leur conditions originales de vie et de leur désir de s'en sortir, on ferait mieux de mettre à plat notre système d'aide sociale.

Notre famille a touché le RMI, à la suite de la fermeture de notre commerce (à la suite d'un accident de mon mari), mais pour nous, il a été un passage, obligé, certes, mais qui nous a permis de survivre le temps de retrouver du travail pour moi (6 mois) et de pouvoir retravailler apres ses opérations pour mon mari (1 an).

Contrairement à d'autres personnes rencontrées à cette période, il y a 10 ans, et qui restent dans la même ornière.

D'ailleurs, pourquoi s'en priveraient-elles ?

J'ai travaillé pendant 7 ans à 60 km de mon domicile, fonctionnaire avec un salaire net allant de 1050 (au début) à 1170 (maintenant ) euros.

Enlevez de cette somme 200 euros de carburant, plus les frais de voiture, de repas...

Bien que fonctionnaire, je touchais moins que le smic, et nettement moins qu'au RMI, tous comptes faits.

Certes, au RMI, la somme nette perçue est dérisoire, mais il ne faut pas oublier la prise en charge totale du remboursement de prêt ou de loyer par la CAF, les bons de chauffage (gazole ou bois payé directement au fournisseur par l'assistante sociale), les colis alimentaires, l'éxonération de la taxe d'habitation et j'en passe...

Sans parler de la nécessité d'avoir 2 véhicules maintenant : nous habitons dans une petite ville, et les transports en commun ne sont pas praticables pour aller travailler.

Arrêtons de trouver de mauvais prétextes, et ayons le courage de mettre à plat cetet aide sociale qui, si elle est nécessaire, n'en est pas moins détournée de son but : permettre la réinsertion des personnes en difficulté, et non leur assurer une rente facile.

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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 14:41
Hier, je suis allée voir un médecin homéopathique, celui que je consultais précedemment ayant malheureusement cessé son activité.

Résultat : arrêt de tout aliment laitier, ceux-ci étant à l'origine de nombreuses affections chroniques.
 
Contrairement à ce qui nous est ressassé par les instances publiques, elles-mêmes plus ou moins manipulées par les lobbies, ce type d'aliment peut être dommageable pour la santé.

En effet, leurs ferments attaquent la paroi de l'intestin grêle (1 micron d'épaisseur) et permettent ainsi le passage dans le sang de substances indésirables,  qui peuvent entraîner des inflammations (rhinites dans mon cas, mais aussi rhumatismes et autres), des ballonnements et autres désordres divers.

Et les yaourts ne sont pas moins nocifs que les fromages fermentés, pasteurisés ou pas.

A ma question concernant l'ostéoporose et les carences en calcium, il m'a répondu qu'avec une alimentation diversifiée, il n'y avait aucun problème.

La preuve : les japonais, qui ne mangent pas de produits laitiers présentent moins d'ostéoporose que les occidentaux .

Il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles, et des vaches à lait !

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