1 février 2010
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14:39
Me voici, repartie pour une nouvelle semaine, année, vie...
La dernière semaine, de folie, est derrière moi : les rites ont été célébrés, les morts honorés, les vivants consolés.
Je me rappelle avoir couru en tous sens : hôpital, mairie, pompes funèbres (plusieurs fois), chambre mortuaire (plusieurs fois là-aussi), cimetière (avant et après l'inhumation), maison de retraite... et avoir dormi.
Mon corps me faisait sentir ce besoin de se retrancher dans un sommeil oublieux et salvateur, à défaut d'être récupérateur.
Je suis heureuse que toute cette partie soit finie, terminée : je suis maintenant en paix avec moi-même comme avec mon père.
Ne restent plus à venir que les tracasseries administratives, dernières factures, résiliations, toutes du fait du notaire, que je vais rencontrer ce soir.
Je sais qu'il faudra encore des semaines, voire des années pour que tout se clôse enfin... rançon de notre monde paperassier, mais il en faut afin que nul ne soit lésé et que tout devienne officiel.
Jeudi, il y eut peu de monde à la cérémonie funèbre : le temps et l'éloignement, tant moral que physique y étaient pour beaucoup.
Vendredi, l'inhumation des cendres fut brève mais poignante : ma mère rejoignait enfin mon père, après sept ans d'éloignement et d'oubli, pour ce qui sera leur dernière demeure...
Actuellement je me sens tranquille, en paix, peut-être anesthésiée mais pour le moins tranquille, ces soucis effacés.
Mon entourage me dit que le coup en retour ne tardera pas à se faire sentir : attendons et voyons.
Mon seul regret : ne pas avoir pu pouvoir aller faire du sport pour me laver le corps comme le sommeil l'a fait pour mon esprit.
J'ai donc rembauché ce matin, la tête un peu en vrac : je n'arrivais pas vraiment à réfléchir à quoi que ce soit, à sérier et synthétiser mes pensées.
Mais cela va déjà mieux, je reprends pied.
Et merci encore à tous ceux qui m'ont laissé un petit mot réconfortant.
A bientôt.
La dernière semaine, de folie, est derrière moi : les rites ont été célébrés, les morts honorés, les vivants consolés.
Je me rappelle avoir couru en tous sens : hôpital, mairie, pompes funèbres (plusieurs fois), chambre mortuaire (plusieurs fois là-aussi), cimetière (avant et après l'inhumation), maison de retraite... et avoir dormi.
Mon corps me faisait sentir ce besoin de se retrancher dans un sommeil oublieux et salvateur, à défaut d'être récupérateur.
Je suis heureuse que toute cette partie soit finie, terminée : je suis maintenant en paix avec moi-même comme avec mon père.
Ne restent plus à venir que les tracasseries administratives, dernières factures, résiliations, toutes du fait du notaire, que je vais rencontrer ce soir.
Je sais qu'il faudra encore des semaines, voire des années pour que tout se clôse enfin... rançon de notre monde paperassier, mais il en faut afin que nul ne soit lésé et que tout devienne officiel.
Jeudi, il y eut peu de monde à la cérémonie funèbre : le temps et l'éloignement, tant moral que physique y étaient pour beaucoup.
Vendredi, l'inhumation des cendres fut brève mais poignante : ma mère rejoignait enfin mon père, après sept ans d'éloignement et d'oubli, pour ce qui sera leur dernière demeure...
Actuellement je me sens tranquille, en paix, peut-être anesthésiée mais pour le moins tranquille, ces soucis effacés.
Mon entourage me dit que le coup en retour ne tardera pas à se faire sentir : attendons et voyons.
Mon seul regret : ne pas avoir pu pouvoir aller faire du sport pour me laver le corps comme le sommeil l'a fait pour mon esprit.
J'ai donc rembauché ce matin, la tête un peu en vrac : je n'arrivais pas vraiment à réfléchir à quoi que ce soit, à sérier et synthétiser mes pensées.
Mais cela va déjà mieux, je reprends pied.
Et merci encore à tous ceux qui m'ont laissé un petit mot réconfortant.
A bientôt.
Published by Cybione
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La vie quotidienne est un long fleuve pas toujours
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