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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 10:13
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Bonjour à tous, et merci de votre visite ici, après plusieurs semaines de silence. Je vais un peu mieux, après une grosse baisse de moral, dûe à des problèmes dans mon travail.
Lisez ci-dessous le texte que j'ai envoyé à mes collégues le mois dernier ; j'ai juste effacé tous les noms de lieux et de personnes.
Il vous expliquera ce que j'ai traversé, puisque maintenant j'en ai pris mon parti -tout en ne sachant toujours pas où je vais atterir dans deux mois.
Normalement, j'aurai des pistes de réponse demain, après une réunion formelle avec ma hiérarchie.
Bien qu' à ce jour, rien ne soit encore officiel !
Vive l'hypocrisie, qui transfère ses personnels avant même que la fermeture de leur travail ne soit annoncée.
Certes certains d'entre vous argueront (avec raison) qu'étant fonctionnaire, je ne risque pas de me trouver au chômage, et que je n'ai pas à me plaindre.
Peut-être, mais cela n'enlève rien à l'angoisse que je ressens quant à mon avenir professionnel, tant au niveau des transports (j'ai maintenant du mal à conduire de nuit, sans parler de mon traitement médical) que de mon avenir financier (900€ de traitement, tous frais déduits : est-ce un pactole ?).
Et je ne parle pas de mon (notre) sentiment d'être manipulée par une hiérarchie hypocrite qui refuse de communiquer pour éviter manifestations syndicales et communications dans les media.

Bonjour à tous,
Je viens vous donner les dernières nouvelles, de mon domicile où je suis actuellement en arrêt de travail.
Je m'excuse si j'ai omis certains d'entre vous, et vous demande de relayer ce message aux éventuels oubliés, et tout autour de vous.
Je suis arrêtée parce que je n'en peux plus de cette indécision quant à mon avenir qui se transforme en boule d'angoisse m'empêchant de respirer, de manger, de vivre, tout simplement. 
Je ne supporte plus de tourner en rond, entre travail courant et premiers préparatifs de fermeture, tris et destructions diverses. 
Pire, je me dis que le travail que je fais actuellement ne sert à rien, que les papiers que je range actuellement finiront certainement  à la poubelle bientôt.
Alors, à quoi bon ? Le découragement m'assaille. 
Je ne sais même pas ce qu'il en sera de nos ordinateurs et documentation : déplacement à XXX (65km par de petites routes de campagne) ? retour à YYY (55 km)  ? destruction ? nul ne le sait à l'heure d'aujourd'hui.
Coup sur coup, j'ai appris à quelques jours d'intervalle, et à la suite de différents messages : 
- que "l'on" ferait tout pour que je reste dans ma ville,
- que, lors d'une réunion officielle il avait été dit que "l'on pouvait imaginer que j'aille à XXX", à la place de la contractuelle actuellement en poste et que, en réponse à la répartie d'un syndicaliste mentionnant que 65 km, c'était beaucoup : "on peut imaginer qu'elle se fasse héberger par un collègue".
- le lendemain, que je serai certainement postée à YYY, faute de place de ma ville, à partir du 1er janvier 2012 par le service du personnel, qui venait juste d'être saisi de mon dossier.
Or, après renseignement auprès des intéressés, il apparaît pourtant qu'une structure de ma ville a demandé depuis longtemps l'attribution d'une contractuelle, son directeur étant en congé maladie depuis plus d'un an, et que le DRH a toujours refusé, arguant qu'aucune contractuelle n'était disponible.
Alors, où serai-je en poste en janvier ?  Que savent réellement ceux qui ont en charge de me reclasser ? Et que veulent-ils faire de moi, à part certainement me caser dans un endroit où ils n'entendront plus parler de moi et de mes revendications -terminer l'année dans la ville où j'ai été nommée, ou à ses alentours (car, enlevez 300€ de frais d'essence d'un salaire de 1 200€ nets, et vous gagnez moins que le seuil de pauvreté...) en attendant le mouvement officiel des  mutations.
Concernant l'endroit dans lequel je travaille, à ce jour RIEN N'EST ENCORE OFFICIALISE (du moins à ma connaissance) par un document écrit en provenance du rectorat, ni la fermeture, ni sa date.
Pourtant tout le monde agit et en parle comme si elle était effective -ce dont je ne doute pas. 
Mais la moindre chose aurait été d'en avertir officiellement tous les personnels concernés, et de les préparer à leur transfert imminent à YYY puisque c'est ce qui semble être envisagé pour tous, sauf pour moi, dont le poste est carrément supprimé.
Je suis consciente de n'être qu'un infime rouage dans la grande machine administrative, mais n'en reste pas moins une personne, avec ses droits et ses devoirs ; je me suis toujours efforcée de faire mon travail au mieux et n'en reçois en retour aucune considération de la part de mon employeur.
Pire, tout ce que j'ai appris, c'est par le biais de personnes étrangères !
Les faits ?
- début septembre, le propriétaire de notre bâtiment m'avertit "que ma direction régionale a donné son autorisation" et "que l'accord est signé" pour notre transfert au début de l'année 2012 dans d'autres locaux mis à disposition
- début octobre, tout le personnel d'une structure dépendant d'une collectivité territoriale  vient visiter nos locaux, discutant entre eux de leur future implantation, et nous dit que leur déménagement est prévu en Mars-Avril, après travaux de réfection.
- hier, une collègue me parle de l'article paru la veille dans la NR, parlant de notre situation.
Voilà les seuls faits en notre possession. 

Le reste n'est que discussions entre nos différents supérieurs hiérachiques, rien n'étant encore définitif à ma connaissance. 
Ainsi, nous avons "appris" que la direction n'envisageait pas 2 déménagements à plusieurs mois d'intervalle, notre structure étant de toutes façons condamnée fin août, date de la fin du bail des locaux.
Ah, si ! Lors de la demande des calendriers de permanences, il a été dit à notre directeur de ne prévoir aucune permanence pour les vacances de Noël, pour personne, ce qui nous a donné une première indication sur la date présumée de notre fermeture.
Maintenant, une réflexion a été entamée et des réunions programmées avec les différents directeurs sur la future carte de fermeture de nos centres, pour laquelle plusieurs options sont envisagées.
Je ne me sens même plus concernée, puisque mon sort est scellé, sans que je n'en ai été informée par lettre, suivant la voie hiérarchique.
Heureusement que les collègues et les responsables syndicaux sont là, pour pallier à cet oubli, et me tenir au courant de manière informelle. 
Il est maintenant question de pétitions, ainsi qu'un pique-nique le samedi 5 novembre pour avertir la population, les media et toutes les personnes concernées. Si cela se fait j'y serai certainement.
En attendant, merci à vous tous de votre soutien.
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