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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 14:20

  flamanville.jpg

Hier, était commentés dans le JT de Canal + les problèmes rencontrés par EDF lors de la construction de la centrale nucléaire EPR (réacteur pressurisé européen) de Flamanville.

Ces problèmes, mis à jour par Le Canard enchaîné, ne datent pas d'hier, puisque les premiers rapports alarmants datent d'octobre 2010 !

 

L'Autorité de sécurité nucléaire (ASN) a découvert nombre de  contrefaçons et malfonctions dans ce chantier confié à Bouygues, notamment "des trous dans des piliers en béton ou des défauts dans les parois de piscines destinées à recevoir le combustible nucléaire irradié".

 

Comment est-il possible d'en arriver là dans ce genre d'ouvrages, alors que, avec un contrôle rigoureux, il est possible de refuser un béton non conforme avant même sa livraison ?

 

C'est ce que m'expliquait Cherettendre qui, en tant que "simple" ouvrier toupiste est habitué à ce genre de contrôle : il suffit au contrôleur de prélever avant le coulage du béton malaxé plusieurs minutes (autant de minutes que de m3 contenus dans la toupie), et de déterminer son hygrométrie ainsi que sa composition, définie par le cahier des charges -et noté sur le bon de livraison !

Notamment par le système du cône d'Abrams, simple à mettre en oeuvre.

Sans parler des autres contrôles à effectuer, par exemple en vérifiant -après séchage des échantillons- de son degré de compression : un béton doit résister à x(à déterminer) kg de pression au cm2, en se tassant au lieu de se fissurer.

Pourquoi ceux-ci n'ont-ils pas été réalisés en temps et en heure ?

Surtout en sachant qu'un béton non conforme peut (DOIT !) être refusé et renvoyé à la centrale avant d'être utilisé !

 

Inutile de dire que, dans ce type d'ouvrage (de sécurité civile maximale), le cahier des charges est drastique et doit être respecté au plus près, tout défaut induisant d'énormes risques !

 

Le pire est encore la réaction gouvernementale !

En effet,   "le ministère chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique a tenu à expliquer : « Les travaux béton visés par les lettres de l'ASN citées dans cet article sont encore en cours et n'ont même pas été réceptionnés par EDF. Les observations de l'ASN seront bien entendu prises en compte dans le cadre de ce chantier en cours ».

Concernant les conséquences de ces problèmes, Le Canard Enchaîné va jusqu'à affirmer : « Si les réparations s'avéraient insuffisantes ou impossibles à réaliser, l'Autorité pourrait aller jusqu'à ordonner la destrcution et la reconstruction d'une partie des bâtiments »."

 

Et pourtant, les images montrées à l'écran nous présentaient des fractions de murs écroulées...  pas besoin d'ête ingénieur pour se rendre compte du danger créé par de telles erreurs de structure !

 

Que faut-il en penser ? Que seul le bâtiment terminé mériterait d'être inspecté avant réception ?

 

Dans ce cas, à quoi bon effectuer des contrôles réguliers ? Il est plus simple d'attendre la fin pour tout détruire !!!

Ce qui va sans doute être le cas ...

 

Quand on pense aux millions déjà engloutis dans l'affaire ET AUX RESTRICTIONS BUDGETAIRES QUI NOUS SONT IMPOSEES, il y a de quoi hurler !

 

Et, en plus, cette construction ne satisferait même pas aux normes sismiques actuellement en vigueur (il faut dire que ce type de centrales a des normes datant de plus de 20 ans maintenant - bien que considérées comme novatrices (en leurs temps ?) !

 

Dernière question : est-ce que le groupe Bouygues remboursera les dépassements de budget -ainsi que les retards pour malfaçons ?

 

Alors que pris à temps, tout celà aurait pu être évité....

 

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