4 août 2008
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21:52
Je viens de lire une annonce recherchant des chroniqueuses pour un blog "gossip", et cela me réjouit, par ce que j'adooore -quoi que vous puissiez penser à la lecture de mes écrits- la légèreté et (disons le franchement) la mauvaise foi assumée qui transparaît dans cette littérature.
Certes, j'essaie, autant faire que ce peut, d'éviter de dire du mal de mon prochain (ou plutôt de ma prochaine, nettement plus sujette à commentaires), mais il faut reconnaître qu'il est jouissif (à petites doses) de disséquer et d'analyser les travers de nos contemporaines (pour mieux excuser les notres, plus véniels ?).
Cette réaction sert de cristallisoir à toutes nos émotions rejetées et enfouies, car le plus souvent inavouables socialement : frustrations, envies et jalousies.
Quoique nous autres femmes ayons socialement le droit de médire de nos soeurs, notre "nature étant ainsi faite" (vive les clichés (;o))
Ceci dit, nous pouvons ainsi comparer et justifier notre choix de vie : nous le valorisons, tout en condamnant la vie de ceux qui pourraient nous faire regretter la nôtre (car bien sur, notre tri est sélectif)
Et si en plus un zeste d'acidité se mêle harmonieusement à une prose humoristique, le cocktail est irrésistible : ce n'est plus de la méchanceté, mais une étude de style .
Mais dans cette annonce, une chose me chagrine : pourquoi chercher des chroniqueuses uniquement féminines ?
Je ne pense pas que nous autres de sexe féminin ayons le monopole de la langue de pute vipère (encore un cliché éculé).
D'ailleurs les hommes ne s'y sont pas trompés, qui réclament le droit de postuler !
J'oserais même dire que -même s'ils s'en défendent- ils lisent certainement au moins autant que nous ce genre d'écrits, et y trouvent du plaisir.
Mais n'en faisons pas un mode de vie et de pensée : heureusement que chacun a le droit à "sa" vie, différente de la nôtre.
Et c'est la tolérance qui est le ciment de notre société;
Certes, j'essaie, autant faire que ce peut, d'éviter de dire du mal de mon prochain (ou plutôt de ma prochaine, nettement plus sujette à commentaires), mais il faut reconnaître qu'il est jouissif (à petites doses) de disséquer et d'analyser les travers de nos contemporaines (pour mieux excuser les notres, plus véniels ?).
Cette réaction sert de cristallisoir à toutes nos émotions rejetées et enfouies, car le plus souvent inavouables socialement : frustrations, envies et jalousies.
Quoique nous autres femmes ayons socialement le droit de médire de nos soeurs, notre "nature étant ainsi faite" (vive les clichés (;o))
Ceci dit, nous pouvons ainsi comparer et justifier notre choix de vie : nous le valorisons, tout en condamnant la vie de ceux qui pourraient nous faire regretter la nôtre (car bien sur, notre tri est sélectif)
Et si en plus un zeste d'acidité se mêle harmonieusement à une prose humoristique, le cocktail est irrésistible : ce n'est plus de la méchanceté, mais une étude de style .
Mais dans cette annonce, une chose me chagrine : pourquoi chercher des chroniqueuses uniquement féminines ?
Je ne pense pas que nous autres de sexe féminin ayons le monopole de la langue de pute vipère (encore un cliché éculé).
D'ailleurs les hommes ne s'y sont pas trompés, qui réclament le droit de postuler !
J'oserais même dire que -même s'ils s'en défendent- ils lisent certainement au moins autant que nous ce genre d'écrits, et y trouvent du plaisir.
Mais n'en faisons pas un mode de vie et de pensée : heureusement que chacun a le droit à "sa" vie, différente de la nôtre.
Et c'est la tolérance qui est le ciment de notre société;
Published by Cybione
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La vie quotidienne est un long fleuve pas toujours
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