Il me semble que chacun à le droit de dire -dans la mesure où il ne diffame quiconque ou n’empiète sur sa sphère privée sans son autorisation- le fonds de sa pensée, voire de discourir sur sa vie privée sur son blog.
Cependant, il arrive que certaines personnes indélicates profitent des confidences plus ou moins intimes des diaristes pour les harceler, soit via internet, soit, et c’est plus grave, dans leur vie privée.
Car tel est le jeu du blog que de se livrer, et il est facile de s’y laisser entraîner, conforté (à tort) par l’illusion d’anonymat généré par un pseudonyme.
Une de mes amies s’est ainsi trouvée harcelée sur son blog par une personne à qui elle avait donné, par excès de confiance, l’adresse de ses écrits.
Que s’est-il passé ?
Les phrases de mon amie ont-elles trouvé un écho dans le cœur du lecteur (n’en sachant pas plus sur cet indélicat(e), j’opte pour un masculin générique) ou celui-ci a-t-il cru pouvoir avoir une emprise sur la vie de mon amie ?
Je l’ignore, mais n’en trouve pas moins tordu ce mode d’action.
Il me semble être le fait de gens mal dans leur peau, voire malades à l’instar des corbeaux épistolaires ou téléphoniques, espèce qui ne semble pas être en voie de disparition, malheureusement.
Ou ces personnes ont-elles une vie tellement morne que seul la vie par procuration ou le piment généré par des actions aussi viles leur fait battre le cœur ?
Discrète de nature (ma vie privée ne regarde que moi, mes proches et mes amis), je ne regrette pas cette inclinaison de mon caractère.
Non, je ne donnerai pas en pâture à des malades ma vie intime : pourquoi vouloir risquer de la voir salie, détournée par des pensées malveillantes ou intrusives ?
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